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La taxe revue par la presse

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L’info, ça va se payer ! On connaît l’antienne : le Web a cannibalisé l’info payante et de qualité. «L’une des raisons de la crise de la presse, c’est que l’on a pris les internautes pour des imbéciles» , coupe court Philippe Laloux, digital media manager du quotidien belge le Soir. C’était hier matin, lors d’une conférence aux 6e Assises internationales du journalisme et de l’information à Poitiers (Vienne) qui s’interrogeait sur les moyens de faire payer l’info. Faire payer l’internaute ? Le modèle qu’a adopté le New York Times -- les internautes doivent s’abonner pour consulter plus de dix articles par mois -- semble le plus efficace.

Le quotidien américain a revendiqué un demi-million d’abonnés numériques payants en mars. Pour Pierre Haski, cofondateur de Rue89 et l’un des participants de la conférence, «c’est peut-être le modèle le plus abouti : comme un dealer de drogue qui donne une première dose gratuite qui vous accroche» . Faire payer les annonceurs ? Faire payer Google ?

Isabelle HANNE. Le GESTE invite Google à rééquilibrer le partage de la valeur. Le Groupement des Éditeurs de Services en ligne (GESTE), qui comprend de nombreux sites web français (notamment de presse), souhaite que Google « participe au financement de la création et de l'information ». Il est toutefois intéressant de noter que Google est membre du groupement. « Une rémunération équitable en contrepartie d’un acte de référencement » Le sujet est loin d'appartenir au passé. Après les propositions de projets de loi du Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN) ou encore de l'association de la presse d'Information Politique et Générale (IPG), le GESTE vient à son tour de publier un communiqué allant dans le sens de ces associations.

Ce groupement de nombreux sites, médias et éditeurs estime ainsi que « les nombreuses discussions avec Google, notamment sur Google Actualités, n’ont pour l'instant jamais abouti en ce qui concerne, précisément, le rééquilibrage du partage de la valeur des contenus repris ». Enfin, analysons de près les membres du GESTE. Nil Sanyas. Faire payer Google pour sauver la presse est-ce une bonne idée ? - Nouveau Monde - High Tech. Faire payer Google pour financer la presse française. C'est l'idée qui agite depuis quelques jours le petit monde de l'information en ligne jusqu'au ministère de la Culture.

L'idée est la suivante : les grands moteurs de recherche gagnent de l'argent via la publicité grâce aux articles de presse qu'ils référencent et donc il serait logique qu'ils mettent la main au porte-monnaie pour soutenir les médias. Un projet de loi en ce sens est à l'étude en Allemagne. En France, plusieurs grands journaux dont Le Figaro, les Echos et le Nouvel Obs sont favorable à ce qu'une loi du même genre voit le genre. Feu vert du ministère Une proposition qui a même rencontrée l'approbation de la ministre de la Culture. Au passage, les pouvoirs publics voient l'opportunité de nouvelles ressources qui pourraient se substituer aux actuelles subventions données à la presse dans le cadre des restrictions budgétaires. Le beurre et l'argent du beurre ?

Vers une taxe Google au bénéfice de la presse? Les presses allemande et française veulent faire payer Google. La taxe Google remise au goût du jour. La «taxe Google» -une formule imaginée à l'époque par un Jacques Toubon désireux d'avoir une caisse de résonance médiatique- va bientôt revenir sur le devant de la scène. Les auditions de la mission commanditée conjointement par Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Jérôme Cahuzac et Fleur Pellerin vont commencer sous peu. Le rapport rédigé par l'inspecteur des finances Nicolas Colin et le conseiller d'Etat Pierre Collin sera remis en décembre. Entre temps, vers la mi-octobre, un voyage d'étude visant à tester auprès d'un public averti différentes hypothèses est également programmé. Parcours du combattant Bercy n'a pas précisé les contours de la mission. De bonne source, les deux missionnés comptent aborder tous les dispositifs actuellement en vigueur, qu'il s'agisse du crédit d'impôt recherche, du statut de jeune entreprise innovante, et des dispositifs de niches fiscales (FCPI, ISF PME).

Les éditeurs de presse français et allemands réclament une loi. La Taxe Google a de nouveaux soutiens. Les éditeurs de presse français et allemands appellent leurs gouvernements et parlements respectifs à légiférer sur le versement par les moteurs de recherche, comme Google, de droits voisins, selon un communiqué commun de leurs organisations professionnelles. Les droits voisins sont une sorte de prolongation des droits d'auteurs en cas d'utilisation indirecte de leurs travaux. Les journaux, mais aussi le monde de la musique ou du cinéma, reprochent aux moteurs de recherche de réaliser d'importants profits publicitaires en ne faisant que référencer leurs titres. Nouveau projet de loi Les éditeurs français ont saisi le gouvernement sur la nécessité de mettre en place un dispositif législatif similaire à celui qui sera discuté en Allemagne.

Le gouvernement allemand a adopté fin août un projet de loi qui vise à protéger la propriété intellectuelle des éditeurs de presse sur Internet, en obligeant les moteurs de recherche à leur reverser des commissions. Editeurs allemands et français appellent à légiférer. Les droits voisins sont une sorte de prolongation des droits d'auteurs en cas d'utilisation indirecte de leurs travaux. Les journaux, mais aussi le monde de la musique ou du cinéma, reprochent aux moteurs de recherche de réaliser d'important profits publicitaires en ne faisant que référencer leurs titres. "Avec la décision du gouvernement d'Angela Merkel de porter devant le Parlement allemand le projet de droits voisins, un grand Etat se donne, pour la première fois, les moyens d'assurer la redistribution de la valeur captée aujourd'hui par les moteurs de recherche, au détriment des entreprises de presse et des rédactions, et au détriment de la qualité de l'information des citoyens", selon le texte signé par trois syndicats de presse français (SPQN, quotidiens nationaux, SPQR régionaux et SEPM, magazines) et deux allemands (BDZV et VDZ).

"Ils invitent leurs gouvernements et leurs parlements à soutenir les projets législatifs de droits voisins imaginés dans chacun des deux pays". Par. Les éditeurs de médias en ligne pour une Taxe Google. Les éditeurs de médias en ligne, réunis au sein du GESTE, se sont prononcés jeudi en faveur de la proposition de leurs homologues de la presse écrite de légiférer pour un meilleur partage des recettes engrangées par les moteurs de recherche, surnommé "Taxe Google".

"La proposition de loi du SPQN et du SEPM qui prévoit une rémunération équitable en contrepartie d'un acte de référencement constitue, à cet égard, une piste de réflexion intéressante", écrit le Groupement des éditeurs de services et de contenus en ligne (GESTE) dans un communiqué. Les syndicats de la presse quotidienne nationale et magazine (SPQN et SEPM), réunis au sein de l'association IPG (Information politique et générale), ont récemment appelé le gouvernement à proposer une loi sur le versement par les moteurs de recherche, comme Google, de "droits voisins", sorte de prolongation des droits d'auteurs en cas d'utilisation indirecte de leurs travaux.

Une loi serait "néfaste" pour Google Avec. Les éditeurs proposent leur « Lex Google » Editeurs français et allemands unis. Comment la presse française veut faire payer Google. La presse allemande n'est pas la seule à vouloir faire payer Google. Les éditeurs de presse français, très dépendants du moteur de recherche pour leur audience, sont déterminés à se faire rétribuer pour l'utilisation de leurs contenus en ligne.

L'association IPG (Information Politique et Générale), créée en mai 2012, a transmis pour cela un projet de loi au ministère de la Culture. Il vise à créer "un nouveau droit voisin du droit d'auteur", un peu comme en Allemagne, qui instaurerait par la loi une une "rémunération équitable" forfaitaire pour les entreprises de presse et les agences de presse dont les contenus sont référencés par Google. Tous les types de contenus seraient concernés, y compris les contenus payants. En contrepartie de ce nouveau droit, les éditeurs ne pourraient pas s'opposer à l'indexation de leurs contenus, qu'il soient gratuits ou payants - cela arrive : Le Canard Enchaîné, notamment, a refusé d'être indexé sur Google Actualités. Le même système que pour la radio.

Filippetti soutient la création d'une taxe. Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, a estimé dimanche que "les gros acteurs" de l'internet non imposés en France mais qui utilisent la matière première des sites de la presse devaient participer "au financement de l'information". Interrogée sur la "taxe Google" que souhaiteraient certains éditeurs de presse, elle a estimé "indispensable" qu'il y ait "une forme de rétribution par les sites qui aujourd'hui tirent un profit réel de l'utilisation des contenus riches en information, en savoir faire, en matière grise". Dans une interview publiée dimanche par les sites Aqui.fr et Rue 89, la ministre souligne qu'il y a des plateformes "qui en fait se contentent de répertorier un certain nombre de dépêches" et "nuisent évidemment au travail des agences parfois et aussi à ceux qui font un vrai travail journalistique en ligne".

Remise à plat des aides à la presse. Filippetti veut faire payer les moteurs de recherche. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, a estimé dimanche 16 septembre que "les gros acteurs" de l'internet non imposés en France mais qui utilisent la matière première des sites de la presse devaient participer "au financement de l'information". Dans une interview publiée dimanche par les sites Aqui.fr et Rue 89, la ministre souligne qu'il y a des plateformes "qui en fait se contentent de répertorier un certain nombre de dépêches" et "nuisent évidemment au travail des agences parfois et aussi à ceux qui font un vrai travail journalistique en ligne". "Certains sites, des moteurs de recherches issus d'acteurs économiques qui ne sont pas localisés en France et pas fiscalisés en France, utilisent énormément de matière première issue de la presse numérique", a-t-elle souligné.

Taxe Google (Avec AFP) Editeurs allemands et français appellent à légiférer. Les éditeurs de presse français et allemands appellent leurs gouvernements et parlements respectifs à légiférer sur le versement par les moteurs de recherche, comme Google, de droits voisins, selon un communiqué commun de leurs organisations professionnelles. Les droits voisins sont une sorte de prolongation des droits d'auteurs en cas d'utilisation indirecte de leurs travaux. Les journaux, mais aussi le monde de la musique ou du cinéma, reprochent aux moteurs de recherche de réaliser d'important profits publicitaires en ne faisant que référencer leurs titres. "Ils invitent leurs gouvernements et leurs parlements à soutenir les projets législatifs de droits voisins imaginés dans chacun des deux pays".

Les éditeurs français ont saisi le gouvernement sur la nécessité de mettre en place un dispositif législatif similaire à celui qui sera discuté en Allemagne. Les éditeurs en ligne soutiennent l'idée d'un projet de loi. Les éditeurs de médias en ligne, réunis au sein du GESTE, se sont prononcés jeudi en faveur de la proposition de leurs homologues de la presse écrite de légiférer pour un meilleur partage des recettes engrangées par les moteurs de recherche, surnommé "Taxe Google". "La proposition de loi du SPQN et du SEPM qui prévoit une rémunération équitable en contrepartie d'un acte de référencement constitue, à cet égard, une piste de réflexion intéressante", écrit le Groupement des éditeurs de services et de contenus en ligne (GESTE) dans un communiqué. Les syndicats de la presse quotidienne nationale et magazine (SPQN et SEPM), réunis au sein de l'association IPG (Information politique et générale), ont récemment appelé le gouvernement à proposer une loi sur le versement par les moteurs de recherche, comme Google, de "droits voisins", sorte de prolongation des droits d'auteurs en cas d'utilisation indirecte de leurs travaux.

Aurélie Filippetti s'en prend aux gros acteurs du web. Aurélie Filippetti s'en prend aux gros acteurs du web. (Maxppp) La taxe Google revient sur le devant de la scène. Interrogée sur cette volonté des éditeurs de voir les géants du web mis à contribution, Aurélie Filippetti a admis, dimanche dans un entretien paru sur les sites Aqui.fr et Rue 89, que "certains sites, des moteurs de recherches issus d'acteurs économiques qui ne sont pas localisés en France et pas fiscalisés en France, utilisent énormément de matière première issue de la presse numérique". Et la ministre de la Culture et de la Communication en tire une conclusion : ils doivent participer au financement de l'information. La semaine dernière pourtant, après l'échec de négociations avec Google, des éditeurs de presse avaient demandé au gouvernement un projet de loi pour que les moteurs de recherche les rétribuent pour l'utilisation de leurs contenus.

Le combat de David contre Goliath. Google financera-t-il bientôt la presse française ? C'est en tout cas la volonté des éditeurs de presse soutenus par la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. "Certains sites, des moteurs de recherches issus d'acteurs économiques qui ne sont pas localisés en France et pas fiscalisés en France, utilisent énormément de matière première issue de la presse numérique" (via le moteur de recherche, Google actualités, ndlr), souligne-t-elle à Rue89. "Il faut qu'ils participent au financement de l'information. Ces gros acteurs et plates-formes ne peuvent plus échapper à une forme de fiscalité dans des pays où par ailleurs ils dégagent un bénéfice certain.

" La ministre affiche ainsi son soutien à l'idée d'une loi qui contraindrait le géant du web à rémunérer les éditeurs de presse dont les contenus sont indexés, c'est-à-dire référencés par le moteur de recherche. Vers un "droit voisin numérique" ? "Pour devenir une véritable économie culturelle" Le Figaro, les Echos et le Nouvel Obs veulent être payés. Le projet de loi allemand prévoyant d’imposer aux moteurs de recherche de verser des commissions aux sites d’information en échange de l’indexation de leurs contenus fait son chemin parmi les éditeurs français.

La semaine dernière, le directeur général du GIE E-Presse, Philippe Jannet, défendait sur ZDNet.fr l’adoption d’un projet de loi comparable en France. « Il faut rééquilibrer le marché, en évitant les guerres de chapelles entre des Modernes qui seraient pro-Google et des Anciens qui refuseraient d'être béats » déclarait-il. Les pratiques fiscales de Google en cause Trois journaux, Le Figaro, les Echos et le Nouvel Obs, par ailleurs membres d’E-Presse, soutiennent à leur tour cette proposition dans une interview conjointe.

Ils appellent ainsi le gouvernement a créer un « droit voisin » dont le montant « reviendrait aux journaux en échange du référencement de leurs sites respectifs. » Aurélie Filippetti pas hostile au projet. Google de nouveau sur le banc des accusés. Taxer les liens d'actualité : Google considère le projet néfaste. Les éditeurs ont soumis leur loi Google. Faire payer Google pour l'indexation de contenus de presse. Contre Google, des éditeurs de presse ressortent les livres de cuisine de l'industrie musicale. “Télérama” dévoile le projet des éditeurs de presse - L'actu Médias / Net. La presse veut faire payer les moteurs de recherche. La presse pousse un coup de Google. Les journaux français souhaitent une "lex Google"