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Réactions alternatives

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La licence globale pour les nuls (et tous les autres)- Ecrans-Mozilla Firefox. Si on mettait en place un système de licence globale pour légaliser le partage d’œuvres culturelles, obligerait-on tous les citoyens à y contribuer financièrement, même ceux qui ne téléchargent pas ? Comment serait réparti l'argent entre les acteurs de l'industrie musicale ? Quel député soutient ce projet le plus fermement ? Depuis quand l'Adami a-t-elle pris parti pour cette solution ? Mais qu'en pense la Sacem ? Et d'abord, quelle est la différence entre licence globale et contribution créative ? Alors, on sèche ? Pas de panique : le Medialab de Sciences Po Paris va nous sauver la vie. Version interactive en ligne Ils ont utilisé, comme matériau brut, «les prises de position des acteurs dans les médias» .

Version interactive en ligne Les plus avertis peuvent aussi approfondir le sujet (encore quelques coups de pelles et on touche au noyau terrestre) en naviguant librement dans les différentes rubriques du menu à partir de la page d'accueil . Version interactive en ligne. Oui, Apple propose le blanchiment de piratage. Et alors ?-Mozilla Firefox.

Parmi les nouveautés présentées par Apple lors de la WWDC, qui a permis de découvrir iOS 5 et iCloud, figure un service dont beaucoup auraient pensé qu'elle ferait hurler les maisons de disques. Pour 24,99 dollars, iTunes Match propose aux utilisateurs d'iTunes de scanner toute leur discothèque, qu'elle soit issue des chansons achetées sur la plateforme ou de fichiers MP3 obtenus autrement, et de remplacer toutes les chansons reconnues par leur version AAC 256 kbps. Très vite, beaucoup y ont vu un outil de blanchiment de piratage. Et avouons que ça en est un. Pour le prix d'un peu plus de deux albums, Apple propose de remplacer potentiellement des milliers d'albums MP3 par une version légalement téléchargée sur iTunes, sans DRM.

Tentant. Mais comme le note avec pertinence Mike Masnick sur Techdirt, ce blanchiment de MP3 n'a rien de choquant. Par ailleurs, il sera plus risqué que jamais de partager ces fichiers AAC sur les réseaux P2P. Wikimedia Commons dépasse les 10 millions de fichiers-Mozilla Firefox. Qui aurait pu imaginer que Wikimedia Commons allait un jour compter dix millions de fichiers sous licence libre ? C'est pourtant ce qui est arrivé la semaine dernière. Samedi, la médiathèque de la fondation Wikimedia a en effet réceptionné son dix millionième fichier sous licence libre.

C'est un cap très important pour Wikimedia Commons, qui a vu le jour en 2004. Depuis plus de six ans, le site n'a cessé d'enrichir sa collection en hébergeant toujours d'images, de vidéos, d'animations, de sons ou de graphiques. Poussé par un fort dynamisme, le projet s'enrichit désormais au rythme d'un million de nouveaux fichiers par an. Chaque mois, c'est plus de 400 millions d'internautes qui peuvent accéder librement à ces contenus.

Si Wikimedia Commons alimente essentiellement l'encyclopédie libre et gratuite Wikipédia, la médiathèque en ligne a d'autres vocations. Musique : l'UFC-Que Choisir réagit aux propos de Pascal Nègre. Dans une interview au Figaro, le patron d’Universal Music a été amené à répondre à cette question : « Pourquoi UFC-Que choisir a-t-elle choisi comme cheval de bataille la gratuité de la musique?

». Réponse de Pascal Nègre : « Je n'ai pas compris. Quand on prend l'exemple de l'Italie, où la production musicale a été totalement détruite par la piraterie, on s'interroge. Il faut savoir qu'il y a des semaines où ne sort aucun nouvel album de musique italienne. Je n'ai pas l'impression que ce soit une très bonne chose pour le consommateur. Défendre les consommateurs, c'est faire en sorte qu'ils puissent avoir le choix.

Nous avons donc demandé à l’UFC Que Choisir de réagir à ces propos. L'UFC aurait pour cheval de bataille la gratuité, estime Pascal Nègre. C’est d’autant plus choquant quand ce type d’inepties sort de la bouche des maisons de disque qui siphonnent tous les revenus crées par ce type de plateformes (on se rappelle les révélations de Jiwa). La PirateBox, nouveau calvaire de la Hadopi. La Haute Autorité a beau avoir un budget officiel de 12 millions d'euros pour 2011, son champ d'action reste pour le moment limité aux seuls échanges peer-to-peer. Alors que la riposte graduée cherche malgré tout à enregistrer ses premiers succès en France, nombreux sont les internautes à s'être massivement portés sur de nouvelles formes de partage, hors des radars de la Hadopi. Des services de téléchargement direct ont connu un véritable boom dans l'Hexagone, comme en témoigne l'audience française de MegaUpload.

Mais le téléchargement direct n'est pas le seul cauchemar de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet. Les échanges en vase clos sont aussi un autre phénomène sur lequel la Haute Autorité n'a aucune emprise. À l'image de la Pirate Box. Le projet, placé sous licence Art Libre 1.3, peut être facilement mis en œuvre. Seules des notions d'anglais et de Linux sont requises pour créer sa Propre Pirate Box. Hadopi : l’échange de fichiers explose sur les newsgroups.

La récente actualité autour d’Hadopi a la saveur d’une douche écossaise. Le chaud d’abord : les décrets Hadopi sur la labellisation de l’offre légale et les moyens de sécurisation ont été publiés voilà peu. Du coup, Hadopi prépare son point d’étape le 12 janvier prochain et annoncera sous peu les conclusions de la mission confiée à Michel Riguidel sur le filtrage et les outils labellisés. Autre nouvelle, la nomination d’Olivier Henrard, architecte du texte, comme conseiller à la Culture de Nicolas Sarkozy. L’intéressé sera au plus près du pouvoir central pour peaufiner la future Hadopi 3 que souhaite maintenant la présidence. Mireille Imbert Quaretta (président de la Commission de protection des droits) et Marie-Françoise Marais (présidente du collège de l'Hadopi) (photo PCI, MR) Pour le froid, les dernières nouvelles sont plus brumeuses.

Contourner le champ d'application d'Hadopi Jusqu'à 800 jours de rétention Voilà les chiffres relevés par CoPeerRight Agency :