background preloader

Analyses

Facebook Twitter

Les droits sur la musique seront étendus à 70 ans d'ici fin 2013. La prochaine majorité parlementaire aura la difficile tâche de faire passer une réforme d'extension de la durée de protection des droits des producteurs et artistes-interprètes ; mais elle aura au moins comme consolation de pouvoir une nouvelle fois accuser Bruxelles. Même si tous les députés nationaux participent, via leur formation politique, à la vie parlementaire européenne... La semaine dernière, profitant d'un revirement du Danemark, le Conseil l'Union Européenne a réussi à trouver une majorité d'états membres pour faire passer la réforme d'allongement des droits de 50 à 70 ans après l'enregistrement de l'œuvre musicale.

Dans un communiqué (.pdf), le Conseil a précisé que les pays membres de l'Union Européenne disposeront de deux ans pour transposer la nouvelle règle en droit national. Ainsi d'ici fin 2013, le domaine public sera amputé de 20 ans d'œuvres qui auraient dû passer dans le domaine public. Musique virtuelle, écoute que coûte- Ecrans-Mozilla Firefox. La musique n’existe plus. Physiquement, tout du moins. Les étagères de CD prennent la poussière et, pour écouter un petit air, c’est son ordinateur qu’on allume. Ou son baladeur. Ou son téléphone. Tout commence au milieu des années 80, lorsqu’une petite galette brillante remplace sa grande sœur en vinyle. Le CD n’est donc qu’un support et la musique aisément archivable sur n’importe quel stockage informatique. Et ce qui devait arriver arriva, d’autres ont pris la main : les acteurs technologiques. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir où ranger ses CD, mais plutôt de choisir, parmi les solutions disponibles, celle qui convient le mieux à ses besoins, en fonction de sa consommation, de son budget et du matériel à disposition.

Le streaming gratuit, une source qui se tarit Le cloud, clé USB évaporée Ni bêtement confinée dans un disque dur, ni totalement décentralisée sur des serveurs internet… mais un peu des deux à la fois. Et s’il s’agit de musique acquise illégalement ? 40 % des utilisateurs de WiFi ne savent pas le sécuriser, selon la CNIL britannique.

La sécurisation efficace de l'accès à Internet est un exercice plus difficile qu'on ne le croit, surtout pour un utilisateur peu féru d'informatique. C'est ce que révèle une récente enquête (.pdf) citée par l'Information Commissioner's Office (ICO), l'équivalent britannique de la CNIL. 40 des utilisateurs de WiFi au Royaume-Uni ne savent pas comment sécuriser leur réseau sans fil. L'enquête a également mis en lumière la méconnaissance des utilisateurs sur la sécurité de leur propre réseau WiFi. 16 % des sondés ont reconnu ne pas savoir s'ils utilisent un réseau sécurisé ou s'il est librement accessible par d'autres internautes.

Pourtant, l'ICO note que les fournisseurs d'accès peuvent apporter de l'aide dans le réglage des paramètres. Cette inexpérience n'est pas propre au Royaume-Uni. De nombreux utilisateurs à travers le monde ne sont très pas très familiers avec des expressions comme "clé WEP, "filtrage par adresse MAC", "WPA/2" ou "protocole TKIP". Le streaming musical sur mobile va exploser dans les prochaines années. Le contraire aurait été vraiment étonnant. À l'heure où la musique en streaming s'impose chez les internautes, avec des services comme Deezer, Jiwa ou Spotify, une étude menée par le cabinet de recherche ABI montre que cette tendance va aussi frapper les mobinautes.

Selon les projections de l'institut, le streaming musical sur mobile va exploser dans les prochaines années. Pour Aapo Markkanen, analyste chez ABI, le nombre d'abonnés aux services de streaming musical sur mobile devrait approcher les 5,9 millions d'ici la de l'année. Mais dès l'année prochaine, ce cap sera balayé et le secteur aura une croissance très dynamique (+ 95 %) jusqu'en 2016. Au total, plus de 161 millions de mobinautes auront souscrit une offre d'un service de streaming musical. Comme le montre le graphique fourni par ABI, c'est l'Asie Pacifique qui sera la plus active dans ce domaine. Cela n'a rien d'étonnant. Le développement du streaming a en effet un double avantage. Droit d’auteur et Internet : l’éthique en classe. BD : l'offre numérique prend de plus en plus de poids.

C’est une première ! Bamboo, Casterman, Dargaud, Delcourt, Dupuis, Glénat, Le Lombard et Soleil s’associent pour répondre aux enjeux du numérique. Ces éditeurs comptent ainsi mettre en place avec Bande Numérique une stratégie commune de promotion de la BD au format électronique. L’offre Avec pour l’instant plus de 2000 titres disponibles, les 8 maisons d’édition lancent leur « bédéthèque ». Le catalogue, distribué sur le site Izneo, est accessible depuis Internet ainsi que sur tablettes tactiles.

. « Une véritable opportunité! Un marché en formation Avec l’apparition dès 2008 de plateformes de distribution en ligne, la concurrence est déjà là. AveComics vend aujourd’hui entre 150 et 200 BD par jour, mais doit avant tout son succès au nombre croissant d’utilisateurs de smartphones et surtout de tablettes. « Nos ventes ont été multipliées par quatre lors de la sortie de l’iPad 1. Par rapport au marché du livre, la BD a su tirer avantage des évolutions technologiques. Piratage. Pourquoi les ventes de disques baissent-elles ?, par Laurent Chemla (Le Monde diplomatique)-Mozilla Firefox.

Pour être un tant soit peu audibles lors du combat contre Hadopi. les opposants à la loi se sont retrouvés presque contraints de faire, à leur tour, des propositions pour « sauver » des artistes soi-disant spoliés par le « piratage » et les échanges pair-à-pair (P2P). Le risque, quand on fait de telles propositions (licence globale, « contribution créative »), c’est de justifier les mensonges des majors : si l’on cherche des solutions pour rémunérer les musiciens, c’est bien que le P2P leur fait perdre de l’argent... Le bourrage de crâne des tenants de la répression (quels que soient leurs buts réels) a si bien fonctionné qu’il a définitivement ancré dans l’imaginaire collectif l’idée que l’échange d’œuvres numériques impliquait un manque à gagner pour les artistes, qu’il faudrait combler d’une manière ou d’une autre.

Personne ne nie la réalité de cette crise. Le marché du DVD, à l’inverse, est florissant. Taille de l’article complet : 1 406 mots. Vous êtes abonné(e) ?