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Thomasvillemez

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Le « doggy bag » toujours facultatif. Un écran de fumée bien utile. Divers médias l’ont claironné : depuis le 1er janvier, les restaurateurs seraient « obligés » de proposer le « doggy bag » à tout client souhaitant emporter les restes de son repas. En fait, il ne s’agit que d’une simple recommandation à ce stade. La nuance est de taille. Alors, simple effet d’annonce, ou véritable bon en avant ? Si la pratique consistant à emporter ses restes est déjà banale dans de nombreux pays, elle n’est pas encore entrée dans les mœurs des consommateurs français. Cette mise en application de la loi sur les biodéchets, doit donc encourager les restaurateurs (sans les obliger) et leurs clients au refus du gaspillage.

Une batterie de mesures réformistes Si la recommandation de proposer le « doggy bag » entre en application durant la mandature du Président François Hollande, son origine remonte à la présidence de Nicolas Sarkozy. Effet d’annonce et problèmes de fond Sources : LeFigaro.fr, Les Echos.fr, FAO.org, Parlement européen / Image à la une : ricecatalyst.org. Doggy bag : pas obligatoires mais fortement conseillés - 12/01/2016. L’Umih recommande l’utilisation de ces boîtes permettant d’emporter ses restes au lieu de les laisser au restaurant. Qu’en est-il à Blois ? Au tout début, il y a un malentendu. « Plusieurs articles de presse, datés du 2 au 4 janvier 2016, font référence à l'obligation pour les restaurateurs de proposer au 1er janvier 2016 à leurs clients des doggy bags, écrit l'Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) sur son site Internet.

Avant d'apporter les précisions suivantes : au 1er janvier 2016, les restaurateurs sont soumis à une obligation de tri lorsqu'ils produisent plus de 10 tonnes de biodéchets par an, soit environ 150 à 200 couverts/jour. Cette obligation est issue de la loi […] dite Grenelle 2. La réglementation n'impose aucune obligation sur le doggy bag. » " Dans une boîte à pizza ou en aluminium " Le premier syndicat patronal du secteur affirme que « cette solution est cependant recommandée comme un des moyens de lutter contre le gaspillage alimentaire ». Non, les restaurants ne sont pas obligés de proposer un doggy bag - L'Express Styles.

Le Nouvel An apporte son lot de bonnes résolutions. Depuis le 1er janvier 2016, les restaurants servant environ 180 repas par jour seront tenus de trier et valoriser leurs déchets alimentaires. A défaut, ils se verront infliger de lourdes amendes. Il s'agit de la mise en place du Plan anti-gaspi du gouvernement, signé mi-juin 2013 par tous les acteurs de l'alimentation, et de la loi sur les biodéchets, votée en 2010.

Contrairement à ce qui a été précédemment annoncé, aucune obligation de proposer un doggy bag n'existe, rappelle l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih). Au 1er janvier 2016, les restaurateurs sont soumis à une obligation de tri lorsqu'ils produisent plus de 10 tonnes de biodéchets par an, soit environ 150 à 200 couverts/jour. Cette obligation est issue de la loi 2010-788 du 12 juillet 2010, dite Grenelle 2. 230g de nourriture perdus par repas Les initiatives se sont multipliées ces dernières années pour promouvoir le doggy bag. Le "doggy bag", quelle honte ! Le «doggy bag» à la française arrive dans nos restaurants.

L'organisation patronale Umih signe officiellement ce mardi un accord avec la société TakeAway qui propose des boîtes cartonnées permettant aux clients des restaurants d'emporter ce qui reste dans leur assiette. Après les producteurs qui se sont mis à commercialiser leurs légumes et autres produits moches, les restaurants ont décidé à leur tour de proposer leur solution antigaspi. L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) a signé officiellement ce mardi un partenariat avec la société française TakeAway, dans le but de «généraliser la pratique du doggy bag» en France.

Cette pratique américaine consiste à emporter dans une barquette les restes de son assiette au restaurant. «Le gaspillage, c'est l'affaire de tous: du producteur au consommateur en passant par nos restaurateurs», souligne Roland Héguy, le président confédéral de l'Umih dans un communiqué. Gaspillage alimentaire : et si on démocratisait le doggy bag ? Phénomène répandu dans bon nombre de pays, le doggy bag n’est pas une habitude française, malgré le gaspillage que cela induit. Gâchis au restaurant – le saviez-vous ? Résultat, sur un repas pris au restaurant, plusieurs centaines de grammes sont souvent perdus. En France, on emporte rarement les restes dans un doggy bag C’est un geste très américain, d’où le terme anglophone : le doggy bag est une pratique consistant à emporter les restes d’un repas pris au restaurant.

A l’origine, le geste suppose qu’on donne les restes de la nourriture à son chien, d’où le terme de « doggy bag« , sac pour chien. La nourriture représente toujours une bonne partie du budget Dans les faits, c’est plus une question économique qui préoccupe l’Américain : la crise est passée par là et il est relativement naturel, dans la plupart des restaurants, d’emporter les restes. Consommée sur place. Une différence culturelle Pourtant l’expérience est régulièrement tentée par les restaurateurs, explique-t-il. Vu du Royaume-Uni. Comment dit-on doggy bag en français. Au nom de la lutte contre le gaspillage, le doggy bag arrive en France. Une concession à la bienséance française qui n’a pas échappé à la presse anglo-saxonne. “Pour beaucoup de gourmets intellos français, le doggy bag, c’est américain – ou pour le dire autrement, grossier.” Le Washington Post ne cache pas son sourire à l’heure où une loi entre en vigueur en France qui, pour lutter contre le gaspillage alimentaire, oblige les restaurants à fournir un ‘sac pour les restes’ à ses clients.

Même clin d’œil perfide en Grande-Bretagne où The Guardian remarque que “les doggy bags sont si étrangers au monde de la restauration française qu’il n’existe même pas de mot pour ça.” “Convives gaulois” “Cette année, il faut s’attendre à voir les convives gaulois glisser les restes de leur steak-frites dans de petists sacs de couleur avant de quitter leur cantine préférée”, s’impatiente le quotidien britannique. Le dernier mot à l’Académie française.