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Impressions 3D

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Japon. Pistolet fabriqué avec une imprimante 3D : 2 ans de prison. Peu de temps avant son arrestation, Imura, qui résidait à Kawasaki (à côté de Tokyo), avait posté sur l'internet une vidéo montrant les armes créées avec son imprimante 3D, ce qui avait mis la puce à l'oreille de la police.

Japon. Pistolet fabriqué avec une imprimante 3D : 2 ans de prison

Lors de son arrestation en mai dernier en banlieue de Tokyo, Yoshitomo Imura, employé d'une université, avait reconnu les faits mais assuré qu'il ignorait que ses agissements étaient hors la loi, ce qu'ont plaidé ses avocats à la barre. 450 euros l'imprimante 3D Mais le tribunal de Yokohama a au contraire jugé lundi que sa « responsabilité criminelle était sérieuse ». Poietis, la peau par imprimante. Ien que créée seulement en septembre dernier, l'entreprise girondine Poietis pourrait faire partie, dans ce domaine, des acteurs significatifs.

Poietis, la peau par imprimante

Elle est dirigée par Fabien Guillemot, actuellement en détachement de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Au sein de son équipe de l'Inserm, ce chercheur chevronné s'est employé pendant plusieurs années à créer des tissus - stade du vivant intermédiaire entre la cellule et l'organe - par le biais de l'impression 3D. Dans cet exercice, la matière première peut être constituée de cellules (par exemple des cellules souches) ou de leurs principes actifs, et de divers supports biologiques ou biocompatibles (collagène, biomatériaux, etc.). Un travail de design informatisé permet l'agencement de ces divers éléments en fonction du type de tissu qu'on cherche à créer ou à reproduire. L'impression 3D sera-t-elle la prochaine bataille juridique ?

Présentée comme la prochaine révolution industrielle, l'impression 3D intrigue, fascine, interpelle.

L'impression 3D sera-t-elle la prochaine bataille juridique ?

La démocratisation des machines orientées vers le grand public à un tarif compris entre 500 et 1 500 € suscite néanmoins quelques inquiétudes. L'idée de pouvoir fabriquer n'importe quel objet chez soi, du plus simple au plus complexe, simplement en le modélisant en 3D à partir d'un fichier trouvé sur une plateforme en ligne ou réalisé à partir d'une numérisation 3D, séduit. Mais la méthode soulève forcément des questions. La qualité des imprimantes qui ne cesse de s'améliorer, et leur accessibilité à des prix de plus en plus compétitifs ouvrent en effet le champ des possibles. Peut-on faire ce que l'on veut en 3D ? Sculpteo : plateforme de service d'impression 3D. De plus en plus de sites proposent déjà d'échanger des fichiers de modèles 3D.

Impression 3D préjudiciable pour les marques ? Les premières plaintes médiatisées remontent déjà à quelques années déjà. Osteo3D, la plateforme de modèles 3D pour les médecins. Osteo3D est une nouvelle plateforme qui offre aux médecins du monde entier la possibilité de commander des impressions 3D à partir de radios et autres images médicales afin de mieux diagnostiquer et préparer une éventuelle opération.

Osteo3D, la plateforme de modèles 3D pour les médecins

Le site propose également de convertir des images médicales en fichiers 3D imprimables De nombreux établissements de santé commencent à s’intéresser à l’impression 3D comme réel outil de diagnostique en ayant la possibilité d’étudier à 360° une fracture, une lésion ou bien une tumeur. Dans certains cas, l’impression 3D peut même permettre de préparer de manière optimale une opération chirurgicale. En début d’année, une équipe de l’hôpital chinois Xiangya a ainsi retiré avec succès une tumeur cérébrale d’un homme de 38 ans en ayant initialement étudié une copie de son cerveau imprimé en 3D.

La société Osteo3D a été fondée par Amin Torabi, l’entrepreneur à l’origine du Dimension Alley, le premier FabCafé d’Allemagne. A l’âge de 5 mois, Gabriel a été sauvé grâce à des neurochirurgiens qui ont utilisé l’impression 3D. Le milieu médical est l’un des premiers à bénéficier des avancées de la science, et il semble que l’impression 3D se soit trouvé un nouveau champ d’application.

A l’âge de 5 mois, Gabriel a été sauvé grâce à des neurochirurgiens qui ont utilisé l’impression 3D

Grâce à cette technologie, des neurochirurgiens ont pu répliquer à l’identique le cerveau de Gabriel, un enfant de 5 mois, pour s’entraîner avant de pratiquer une opération à haut risque. Gabriel Mandeville a pu devenir l’un des premiers enfants à bénéficier de cette technologie. Âgé de 5 mois, le nourrisson souffrait de graves crises d’épilepsie. Il a donc dû subir une hémisphérectomie, une opération consistant à déconnecter un hémisphère cérébral afin de préserver l’hémisphère sain.

Au vu de la complexité de l’opération, les médecins du Boston Children’s Hospital ont décidé de créer une réplique exacte 3D du cerveau de Gabriel. Selon le Dr.