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Thibaultcolpart

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PSA Aulnay, il était une fin… Déjà deux ans que l’usine PSA Aulnay entame son processus de fermeture. Les locaux se vident, une partie des entrepôts sont en démolition et les anciens salariés cherchent un nouvel emploi, ou l’ont déjà trouvé. Personne n’est logé à la même enseigne. C’est l’histoire d’une fermeture d’usine. Une usine installée en Seine-Saint-Denis en 1973, à la cité de la « Rose des vents » plus souvent appelée les « 3 000 » (en référence au nombre de logements que comptait ce quartier) à Aulnay-sous-Bois. Nombreux étaient les ouvriers et cadres qui ont travaillé dans cette usine. L’entreprise en pleine expansion à la fin des trente glorieuses a besoin de main d’œuvre.

Bien plus qu’un emploi de proximité, être employé à PSA Aulnay permettait à des pères de famille de ramener un salaire au foyer. Sur le site de PSA Aulnay, le calme règne. Des bruits fracassants se font entendre sur le parking. . « Les salariés qui travaillent à Poissy doivent se lever à 2 h voir 3 h du matin pour aller travailler » Deux ans après leur licenciement, les ex-PSA d'Aulnay en ont encore gros sur le coeur - 23/06/2015 - ladepeche.fr. Deux ans après leur licenciement, une centaine d'ex-salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois étaient mardi aux prud'hommes de Bobigny pour réclamer des compensations financières: des hommes usés par le travail et marqués à jamais par ce qui fut le plus grand plan social de ces dernières années.

Dans la salle comble, où certains sont assis par terre, ils écoutent patiemment leur avocat, Me Fiodor Rilov, dérouler depuis deux longues heures son argumentaire. Pas un ne pianote sur son téléphone portable ou pique du nez: le droit du travail a beau être une matière ardue, il y va aujourd'hui de leur dignité. Au cœur de sa plaidoirie: l'accord conclu en mai 2013, au terme de quatre mois de grève, par lequel les signataires acceptaient leur licenciement et renonçaient à poursuivre leur employeur, en échange d'une indemnité exceptionnelle de 19.700 euros.

Pour Me Rilov, cet accord "illicite" est "au cœur de leur système de broyage des emplois et des vies". "La vérité, tout le monde la connaît! Les salariés de PSA en quête de reconversion à Aulnay-sous-Bois. Sur le site de PSA de Aulnay la voiture est de rigueur pour se déplacer. Aussi grande que le quartier de la Défense, l’entreprise, située dans le nord de Paris, est située entre plusieurs autoroutes et l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.

Pour profiter de l’espace, la direction a choisi de placer dans ses locaux des centres de formation pour accompagner les salariés dans leur démarche de recherche d’emplois. Ainsi, d’un centre de formation à l’autre, il faut rouler un bon kilomètre entre des murs gris et des hangars vides. L’usine semble abandonnée. Plus qu’un millier de salariés foulent les couloirs des entrepôts et des bureaux. A plein régime, l’usine automobile, devenue un symbole de la désindustrialisation en France, pouvait produire 700 voitures par jour. Aujourd’hui uniquement une dizaine de voitures sortent des chaines d’assemblage. “Ces inquiétudes sont aussi les leurs” Des lignes de montage aux lignes de bus. 161 ex-salariés de PSA-Aulnay contestent leur licenciement devant les prud'hommes. 161 anciens salariés de PSA à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) contestent devant les prud'hommes de Bobigny la régularité de leur licenciement par le groupe PSA Peugeot Citroën lors de la fermeture de leur usine en mai 2013, l'un des plus gros plans sociaux de ces dernières années.

Par Christian Meyze Publié le 22/06/2015 | 17:15, mis à jour le 22/06/2015 | 17:31 © MaxPPP / Benjamin Girette / IP3 PRESS Ces ex-salariés contestent l'existence d'un motif économique à la fermeture de cette usine du nord de Paris et accusent le constructeur automobile de ne pas avoir respecté ses obligations en matière de reclassement. D'autres ont attaqué leur ancien employeur pour harcèlement moral. "L'objectif est de faire la démonstration qu'il n'y avait pas de motif valable aux licenciements et à la fermeture de cette usine" selon leur avocat, Fiodor Rilov. PSA Aulnay : que deviennent les 200 salariés non reclassés ? Voir la vidéo Par Francetv info Mis à jour le , publié le Quelque 200 salariés du site PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer d'ici la fin de l’année, restent sans projet de reclassement alors que la période dite "contrainte" du plan social prend fin, mardi 1er avril.

Pendant cette période, la direction doit proposer des reclassements en interne et en externe, avant l’envoi des premières lettres de licenciement. Dans le détail, 156 personnes n’ont "accepté aucune offre de mobilité interne", selon un porte-parole de PSA, et 48 n’ont toujours pas concrétisé leur projet. Parmi les 3 000 salariés, près de 2 800 ont d’ores et déjà été reclassés, dont environ 1 000 en mobilité interne (600 à Poissy), 1 200 en mobilité externe, et 600 en congés seniors, départs en retraite ou autres congés. Malaise au sein d’une partie des employés communaux d’Aulnay-sous-Bois, info ou intox ? | Aulnaycap ! L’arrivée de Bruno Beschizza à la tête de la ville était un véritable soulagement pour une partie des employés communaux qui avaient exprimé, parfois sous forme de manifestations, leur mécontentement vis-à-vis de la gestion de Gérard Ségura et de son entourage.

Un an et demi plus tard, quelques employés communaux ont exprimé leur déception et leurs inquiétudes auprès de la rédaction. Mise au placard et réorganisation ? La mise au placard de certains employés et directeurs jugés trop gênants avait entaché la mandature précédente. Il n’st pas rare en effet que, lorsqu’une majorité politique change, une réorganisation et la mise sur orbite de cadres favorables aux couleurs du parti majoritaire se fassent. Cela a pour conséquence parfois de désorganiser tout un service. Interrogée par la rédaction, la CFTC nous confirme ressentir une sorte de réorganisation dans la ville. Le cabinet du Maire et les autres syndicats n’étaient pas joignables pour répondre sur le sujet. J'aime : 90% des salariés de l'usine PSA d'Aulnay reclassés ou presque - 10 janvier 2014.

La quasi-totalité des salariés de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, ont été reclassés ou sont en cours de reclassement à l'échéance, le 31 décembre, de la période de départs volontaires du site, a indiqué vendredi 10 janvier le directeur des ressources humaines, Philippe Dorge. Au total, "2.712 personnes sur 3.000 ont adhéré à un projet de mobilité interne ou externe", soit 90% des effectifs de l'usine de Seine-Saint-Denis avant l'annonce de sa fermeture, a-t-il précisé. La moitié d'entre elles restent au sein de l'entreprise. Parmi ceux qui quittent l'entreprise, 200 ouvriers sont partis dans le cadre des congés seniors. Selon Philippe Dorge, sur les quelque 300 personnes restantes, 240 ont fait acte de candidature pour bénéficier des mesures de départ volontaire et "60 ne se sont pas manifestées". 450 personnes encore à Aulnay Selon le SIA, premier syndicat de l'usine, "500 salariés sont encore sans solution".

Aulnay: les dernières âmes de l'usine PSA. .. décembre 2013. L’un des trois ateliers a été démoli. Mais les derniers salariés concernés par le plan social continuent à pointer. «On a vidé les bureaux, trié les documents» Ils sont encore huit. Au début, c’était en juin 2013. Au fil du temps, les collègues sont partis Au fil du temps, les collègues sont partis. Aujourd’hui, seule Elena a encore de quoi s’occuper : «Je scanne des documents pour les archives de l’usine de Poissy», indique cette blonde de 43 ans, au regard fatigué. La direction assure poursuivre «le travail de reclassement» Un porte-parole de PSA indique que l’entreprise poursuit «le travail individuel de reclassement (...) pour faire des propositions de postes adaptées aux restrictions médicales de chacun en tenant compte de leur lieu d’habitation».

Le tribunal des prud’hommes de Bobigny, saisi par 161 anciens salariés de PSA Aulnay, devait rendre sa décision ce mardi. En juillet 2012, l’usine comptait 3 000 salariés. PSA Aulnay : 101 ex-salariés obtiennent gain de cause devant les prud’hommes. Plus de deux ans après, c’est une victoire symbolique pour les ex-PSA. Le conseil des prud’hommes de Bobigny a donné raison, mardi 15 décembre, à 101 ex-salariés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), sur 150 qui contestaient le motif économique de leur licenciement, en mai 2013. Les quarante-neuf autres ex-PSA ont été déboutés. Selon le prononcé, les 101 ex-salariés verront leur licenciement économique requalifié en « licenciement sans cause réelle ni sérieuse ». Leur avocat, Fiodor Rilov, a salué « une victoire de principe », qui « condamne Peugeot pour la fermeture d’Aulnay ». « On a gagné ! Pourtant, la victoire peut sembler bien coûteuse aux anciens ouvriers. . « La bataille ne fait que commencer » Arguant d’un problème de compétitivité et de surcapacité, PSA avait annoncé en juillet 2012 la fermeture de cette usine au nord de Paris, qui employait trois mille personnes.

Lire aussi : PSA vend un premier bout de son usine d’Aulnay-sous-Bois. PSA supprime 8000 emplois en France et ferme Aulnay<br/> VIDÉO - Le constructeur, en grande difficulté financière, a officialisé ce jeudi la fermeture de l'usine d'Aulnay, qui emploie 3300 personnes, ainsi que des suppressions d'emplois massives sur d'autres sites. La décision était attendue par les salariés de PSA Peugeot Citroën1, où la tension était à son comble ces dernières semaines. La direction du constructeur a officiellement présenté ce jeudi en comité central d'entreprise son projet de réorganisation et annoncé l'arrêt de la production à l'usine d'Aulnay en 2014. Une fermeture qui concerne 3000 salariés.

Au total, le groupe va supprimer 8000 postes en France, dans le cadre de son plan de restructuration. «Je mesure pleinement la gravité des annonces faites aujourd'hui ainsi que le choc et l'émotion qu'elles provoquent dans l'entreprise et dans son environnement. Hémorragie de cash Le groupe, qui s'enfonce mois après mois dans l'une des crises les plus graves de son histoire, joue actuellement sa survie. Le gouvernement temporise. Recherche : peugeot aulnay | LCP.fr. Montebourg ou la conjugaison du "patriotisme industriel" et de la critique de l’Europe [AFP]Lundi 25 août 2014Gouvernement, budget, économie, industrieA Bercy depuis 2012, Arnaud Montebourg, dont la fronde a provoqué lundi l'explosion du gouvernement français, a fait de la relance de l'industrie et du "made in France" le coeur de son action, sur fond de dénonciation constante des politiques d'austérité en Europe. En Seine-Saint-Denis, percée historique de la droite, qui prend Bobigny au PCF [AFP]Lundi 31 mars 2014élections, municipales, 93, physio, france2014La droite a fait une percée historique en Seine-Saint-Denis dimanche, mettant fin à un siècle de communisme à Bobigny et s'emparant de Saint-Ouen, Aulnay-sous-Bois ou encore le Blanc-Mesnil et Livry-Gargan.

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