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Stockage de l'énergie

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Objectif stockage / Objectif stockage. Aujourd’hui, l’électricité est une énergie qui ne se stocke pas en grande quantité Si la majorité des énergies primaires (gaz, pétrole ou charbon) se stocke facilement, il est en revanche très difficile de stocker l’électricité en grande quantité. En effet, si la pile constitue un moyen de stockage à très petite échelle, il n’en existe pas d’équivalent pour stocker de grandes quantités d’électricité à faible coût. Or, l’évolution actuelle du mix électrique impose le développement du stockage En raison du développement des énergies renouvelables intermittentes comme l’éolien et le photovoltaïque, les systèmes électriques font désormais face à un besoin accru de flexibilité auquel les solutions existantes ne répondent pas suffisamment.

En effet, la production thermique, les interconnexions ou les effacements subissent des contraintes sociales et environnementales auxquelles s’ajoutent les limites du foisonnement des énergies renouvelables entre les pays. Pour en savoir plus : Stockage de l’énergie : l’air liquide plus. Une expérimentation britannique montre que la liquéfaction de l’air ambiant pourrait fournir un moyen compétitif pour stocker l’électricité sur le réseau. On peut stocker l’électricité dans l’air ! L’idée, pas si fantasque, est développée par la firme britannique Highview Power Storage pour stocker l’énergie du réseau.

Comme le rapporte la BBC, son procédé est testé depuis deux ans sur une centrale de Slough, dans le comté de Buckingham… Et les premiers résultats sont assez probants pour motiver une récente conférence de l’Institution of Mechanical Engineers (ImechE). La vénérable association britannique y voit une alternative potentiellement compétitive aux batteries et autres piles à combustible pour le stockage massif d’électricité. Dans les grandes lignes, le procédé en question utilise l’électricité excédentaire générée par des éoliennes pour refroidir de l’air ambiant jusqu’à sa température de liquéfaction (-190 °C). Hugo Leroux. Stockage d’électricité : à la recherche du bon modèle économique - Energie.

© KiKI_45 Batteries reliées à des panneaux photovoltaïques chez un des rares particuliers ayant fait le choix d'être énergétiquement autonome plutôt que de revendre les électrons produits à EDF Le stockage d’électricité semble promis à un bel avenir parallèlement au développement des énergies renouvelables électriques. Encore faut-il réussir à élaborer des modèles économiques viables. Faut-il pour cela faire appel à la réglementation ? Et quelles rémunérations prévoir pour tenir compte des différents services apportés ? Reste un problème de taille : « le marché du stockage, aujourd’hui, ne fonctionne pas seul », a souligné Jean-Philippe Roudil, directeur du département économie et prospective de RTE.D’ailleurs, même les professionnels du stockage de longue date que sont les Suisses, grâce à leurs STEP, font grise mine car les conditions économiques d’exploitation de ces installations se dégradent, a relevé Patrice Bruel, délégué aux régulations chez EDF.

Solutions Initiatives. Energies renouvelables et solutions de stockage : un couplage nécessaire. L'essor des énergies renouvelables passe par un développement des solutions de stockage. Stations de pompages turbinages (Step) ou d'air comprimé (CAES), un panel d'outils existe. Le principal obstacle reste cependant leur modèle économique. "La puissance manquante pour l'alimentation électrique est estimée à 1,2 GW à partir de 2016", prévient le dernier bilan prévisionnel de l'équilibre offre demande du réseau de transport d'électricité (RTE) . Amélioration de l'efficacité énergétique, "effacement des consommations de pointe" grâce notamment aux smart grid, recourt à des centrales thermiques, développement des énergies renouvelables, différentes stratégies sont envisagées pour faire face à cette demande.

"Les scénarios analysent une pénétration significative des énergies renouvelables qui conduirait à une proportion de celles-ci dans le mix énergétique deux à trois fois supérieure à la proportion actuelle", pointe le rapport de RTE. Un potentiel de développement supérieur à 3 GW. Eole en stock. Les coûts de l’intermittence Les producteurs d’électricité le savent depuis longtemps, tous les kWh ne se valent pas.

Non seulement ils n’ont pas le même coût, mais surtout certains sont garantis, quand d’autres ne le sont pas. La production d’électricité à partir d’énergie solaire et, plus encore, éolienne, est ainsi marquée par une variabilité qui joue non seulement à l’échelle de la journée, mais aussi sur plus longues périodes. En Europe de l’ouest, par exemple, les pics de consommation électrique correspondent aux périodes de froid hivernal et aux chaleurs estivales, c’est-à-dire à un régime anticyclonique marqué par l’absence de vent. Cela n’a guère de conséquence quand l’électricité d’origine solaire ou éolienne ne représente que quelques pourcents de la production totale, mais la montée en puissance de ces sources d’énergie oblige à s’intéresser au problème de façon sérieuse.

Dans d’autres contextes, c’est la question de la localisation des parcs éoliens qui fait problème. L'intermittence des énergies renouvelables n'est pas une fatalité. « Oui, mais comment on fait quand il n’y a plus de soleil … ? » Cette simple question met trop souvent fin au débat (cela marche aussi avec le vent) sur l’intégration massive des énergies renouvelables (après, parfois un laïus sur la nécessité de rallumer les centrales à charbon et/ou l’évocation d’un retour à la bougie) dans notre mix énergétique. Le principal reproche fait aux énergies renouvelables est en effet l’intermittence de leur production (solaire, éolien…).

Une des grandes forces du scénario négaWatt est d’avoir répondu à cette problématique en remettant au goût du jour des technologies industrielles sous employées comme l’électrolyse ou la méthanation. Si l’hydrogène n’existe pas à l’état naturel, il est possible de le produire via des énergies renouvelables (hydroélectricité, solaire, éolien…) par électrolyse de l’eau. La méthanation est également exploitée pour produire et purifier du gaz à partir du bois (gazéification du bois). Source : Magazine Bioénergie International. Samedi-sciences (19): le stockage, avenir de l'électricité. La querelle pichrocoline entre les Verts et le Parti socialiste à propos du mox et de l'EPR de Flamanville aura eu un mérite indirect : elle fait ressortir de manière criante l'indigence du débat français sur l'énergie, réduit à une opposition binaire entre pro et antinucléaires. Ce débat stérile passe à côté des questions stratégiques. L'une des plus importantes, totalement ignorée dans la discussion politique hexagonale, est celle du stockage de l'électricité.

Pourtant, cette question mobilise un nombre croissant d'équipes de recherche dans le monde, aussi bien publiques que privées, et intéresse l'ensemble des acteurs industriels associés à la production d'électricité. Les réponses que l'on y apportera pourraient révolutionner le paysage énergétique français, européen et mondial. Mais pourquoi stocker l'électricité ? Le stockage de l'électricité permettrait de découpler la production de la distribution. D'autres technologies sont à un stade de développement moins avancé. Dossiers / L'intégration des EnR. Les enjeux climatiques incitent à développer des énergies de sources renouvelables La diminution des ressources énergétiques fossiles et la hausse durable de leur prix, l’augmentation considérable des besoins en énergie, les difficultés d’approvisionnement, le poids du secteur énergétique dans les émissions de CO2 et la lutte contre le changement climatique imposent d’adapter les modes de production et de consommation d’énergie.

Par ailleurs, l’accident de Fukushima et ses conséquences ont conduit à une volonté de redéfinir les mix énergétiques dans de nombreux pays et notamment en Europe (l’Allemagne sortira du nucléaire d’ici 2022, l’Italie a dit non par référendum au retour du nucléaire et la Suisse a décidé une sortie progressive d’ici 2034). Face à cette situation, il est naturel de se demander quelle sera l’alternative à ces différentes énergies.

Il semble que les énergies renouvelables soient un des éléments de réponse à cette question. Source : OMA – The Observer. Le stockage électrique, parent pauvre du développement des renouvelables. Si les renouvelables et les smart grids sont sous le feu des projecteurs, le stockage reste un sujet méconnu bien qu'il soit un élément clé du verdissement de l'électricité. Reste à trouver un modèle économique qui satisfasse tous les acteurs. Jeudi 29 septembre 2011, Innov'Eco a organisé un débat sur un sujet ardu et bien souvent délaissé : le rôle du stockage de l'électricité dans le développement des réseaux intelligents et l'intégration des énergies renouvelables.

Equilibrer le réseau via le lissage de la production, rentabiliser la production en vendant au prix fort lors des pointes l'électricité produite en heure creuse, compenser l'intermittence des énergies renouvelables et enfin assurer l'autonomie des systèmes nomades (téléphonie mobile par exemple) et des transports : tels sont les quatre enjeux du stockage explique en introduction Christian Ngô, consultant en énergie. Une grande variété de solution Du côté des technologies, trois options existent. Les STEP semblent s'imposer. Avis d'Expert - EnR : pourquoi la recherche publique passe à côté des énergies d'avenir. Corentin Sivy, Responsable développement NOVEO EN, analyse la faiblesse des budgets de recherches publiques consacrés en France - voire en Europe - aux EnR.

Des investissements décidément bien loin des ambitions affichées. Corentin SivyResponsable développement NOVEO EN. La publication cet été du scénario RTE sur une augmentation de la part des énergies renouvelables (ENR) dans notre mix électrique à la demande de M Besson intervient au moment ou le bilan du grenelle en matière d'ENR révèle leur absence d'évolution en plus de 10 ans dans notre mix. Avec 14,6% d'ENR dans notre production d'électricité en 2012, nous faisons même moins qu'à la fin des années 90 ou cette part était de 15%. Bien loin de l'objectif de 21% qui devait être atteint en 2010. Le bilan global devait être à l'équilibre entre nucléaire et ENR, selon la formule du président de la république, en conduisant à un euro investi dans le nucléaire pour un euro investi dans les ENR.

Budget de recherche sur le solaire en baisse. Publications ADEME. Entretien avec Jean-Marie Tarascon. Energie : enjeux et défis de son stockage électrochimique. Energie: enjeux et défis de son stockage électrochimique Jean-Marie Tarascon Professeur, Membre de l’Académie des Sciences, Collège de France, Réactivité et Chimie des solides, UMR CNRS 6007, Université de Picardie, Amiens. "La Chimie partout" Cette conférence fait partie d’un cycle de l’Université de Tous les Savoirs intitulé "La Chimie partout ", du 21 au 29 mai 2011 à 18h30. Les conférences sont retransmises en direct et en différé sur le site de Canal-U - Université de Tous les Savoirs. Les précédentes conférences déjà en ligne ! Lieu :Université Paris-Descartes-Amphithéâtre Binet, 45 rue des Saints-Pères 75006 Paris (accès libre). Télécharger le programme du cycle de conférences La Chimie partout Liens :Année de la Chimie UTLS - Canal-U. Livre L'énergie : stockage électrochimique et développement durable - J. Tarascon.

Stocker de l'énergie grâce à de l'air comprimé > Energies. Un quatrième brevet a été délivré par le gouvernement américain à SustainX, une société de capital-risque en pleine croissance dans le secteur de la technologie qui est installée à Lebanon, dans le New Hampshire. SustainX a développé une technologie transformationnelle pour le stockage de l'énergie à l'échelle industrielle en utilisant l'air comprimé. Le nouveau brevet couvre des méthodes pour contrôler la manière dont l'air est dilaté et compressé dans de tels systèmes.

D'après le département américain de l'énergie, le stockage de l'énergie est essentiel pour rendre le réseau électrique plus efficace, mais des technologies de stockage abordables manquaient jusqu'à présent. Pour répondre à ce besoin, SustainX compresse l'air en utilisant l'électricité pour déplacer des pistons dans des cylindres. Stockage massif d’électricité : pas d’urgence en Europe. Energies renouvelables intermittentes et décentralisées, interconnexions de piètre qualité avec le réseau national… L’équilibre entre l’offre et la demande en énergie est fragile. Pour le renforcer, trois solutions sont envisagées : augmenter les interconnexions, gérer la demande plus finement, et développer le stockage massif de l’électricité. Dans cette tribune, Cécile Pairin, Responsable de missions au sein de l’activité Energie chez Alcimed (*), dresse un état des lieux de cette troisième option, tant en termes technologiques que de potentiel de développement.

Le stockage massif de l’électricité s’avère inégalement réparti dans le monde. Si les Etats-Unis encouragent cette approche, elle ne semble pas être pour l’heure une priorité en Europe. Cécile Pairin, Alcimed Pour apporter de la flexibilité et gérer les problèmes de pointe et d’intégration des énergies renouvelables sur le réseau, le stockage massif d’électricité apparaît comme une solution intéressante. L’Institut français de stockage de l’énergie s’installera en Picardie. Plusieurs sites avaient été évoqués pour l’Institut français de stockage de l’énergie. Un arbitrage favorable a été rendu en faveur d’Amiens. A la clé, 19 postes de chercheurs et 14 postes de techniciens financés par le CNRS, 30 post-doctorats financés par le ministère. Le Conseil régional est extrêmement fier que le travail engagé depuis des années ainsi que les collaborations entre le monde universitaire, l’Etat et la Région aient porté leurs fruits.

Le laboratoire de réactivité et de Chimie des solides de l’Université de Picardie Jules Verne, associé au CNRS, jouit aujourd’hui d’une notoriété internationale. Il est spécialisé, entre autres, dans le domaine des nouveaux systèmes de stockage de l’énergie (batterie i lithium, véhicules électriques…). 27 chercheurs, 22 thésards, et 16 post-doctorants y travaillent ; de 2006 à 2009, 165 articles ont été publiés, 28 brevets ont été déposés et 7 thèses soutenues ! ARI Picardie : Stockage de l’énergie électrique nomade.