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Agriculture urbaine à grande echelle

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L’autosuffisance agricole des villes, une vaine utopie ? N’en déplaise aux architectes qui rêvent de potagers verticaux, aucune ville au monde n’est en mesure d’assurer son autosuffisance alimentaire en l’état actuel des savoir-faire de notre civilisation.

L’autosuffisance agricole des villes, une vaine utopie ?

En revanche, cette autosuffisance peut être imaginée à l’échelle d’une région urbaine impliquant au minimum sa périphérie rurale. On peut dès lors se demander quelle doit être l’échelle de cette région et dans quelle logique spatiale elle doit être comprise. De ce point de vue, les différentes fonctions que l’agriculture est appelée à remplir vis-à-vis de la ville ne relèvent pas du même type d’espace. L’approvisionnement alimentaire, inscrit de longue date dans une logique d’échanges commerciaux, relèverait plutôt d’un espace compris comme un réseau, alors que les fonctions environnementales ou paysagères, non délocalisables par nature, relèveraient davantage de ce que Roger Brunet appelle une aire dans sa typologie des chorèmes [1].

Quelles échelles pour l’autosuffisance alimentaire ? Vers l'autosuffisance alimentaire des villes ? - Transition écologique : l'avenir des villes en question. Nourrir les villes, construire un système alimentaire durable, constitue un enjeu majeur d'ici 2050.

Vers l'autosuffisance alimentaire des villes ? - Transition écologique : l'avenir des villes en question

Jardins partagés, potagers sur les toits, fermes verticales et mobiles… L'agriculture urbaine concrétiserait le rêve d'autonomie alimentaire des citadins. Doubler la production alimentaire mondiale d'ici à 2050 pour nourrir 9 milliards d'humains représente un défi. Face à une saturation des terres arables et à l'explosion démographique d'une planète devenue en majorité urbaine (6 milliards de citadins),la question de l'approvisionnement en nourriture préoccupe les métropoles de la Terre qui comptera 3 milliards de bouches supplémentaires en 2050. En France, ils seront plus de 10 millions d'habitants à nourrir en plus. La solution serait-elle alors dans la production de nourriture directement en ville ? Quid de l'autonomie à Rennes et Paris en 2030 ? Des études prospectives ont été menées à Rennes et à Paris pour évaluer le potentiel de ces villes "nourricières".

Et Paris ? Détroit : l'agriculture urbaine, antidote à la désindustrialisation ? Et si on transformait le toit de votre immeuble en potager ? Une ferme Lufa sur un toit de Montréal (Fermes Lufa) Une batavia fraîchement cueillie qui craque sous la dent est un plaisir simple mais difficile à satisfaire pour un citadin.

Et si on transformait le toit de votre immeuble en potager ?

A mesure que les villes s’étendent et que les bonnes terres agricoles s’épuisent, l’appétit des consommateurs pour les produits frais et locaux se fait plus pressant. Pourquoi ne pas développer des cultures maraîchères en ville sur l’espace inutilisé des toits ? L’idée En Amérique du Nord, l’agriculture urbaine est en plein essor.

Depuis, les jardins sur les toits de la « Grosse Pomme » ont fait souche et pris de l’ampleur. Une ferme sur un toit, « l’agriculture de l’avenir » Son créateur, Mohamed Hage, un jeune informaticien né au Liban, aime raconter s’être inspiré de la lufa (ou loofah), une variété de courge grimpante qu’il voyait pousser, enfant, jusque sur le toit de sa maison natale : « Pour moi, c’était tout naturel de construire une serre sur un toit. Une ferme Lufa sur un toit de Montréal (Ferme Lufa)