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Politique

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Où va le syndicalisme français ? De manière générale, les syndicats ont connu leur heure de gloire à la fin du XIXème siècle, alors que les grandes entreprises manufacturières étaient les principaux moteurs de la croissance et de la création de valeur. Ces entreprises disposaient d’un pouvoir de marché immense. D’une part, en profitant de leur position d’oligopole face aux consommateurs, elles étaient aussi capables d’imposer des prix élevés dans la durée. D’une autre part, elles bénéficiaient de leur position de « monopsone » sur le marché du travail, découlant de la faible mobilité des travailleurs, afin de maintenir les salaires bas.

C’est à cette période que les syndicats se sont imposés naturellement pour rééquilibrer le marché du travail et permettre aux salariés de récupérer une part de la « rente » des grandes firmes, grâce à des négociations bilatérales rudement menées avec les employeurs. Dans ce nouvel environnement économique, on peut alors se poser la question de l’utilité sociale des syndicats. Reference. La possibilité des révolutions. Comment penser les processus révolutionnaires ? Alors que la France connaît des mouvements sociaux et politiques multiformes, deux numéros de revue s’interrogent, à partir d’une réflexion sur la révolution française et les révolutions arabes, sur les relations entre structures sociales, événements et acteurs. Deux de leurs codirecteurs lient cette attention aux processus révolutionnaires à leur intérêt pour l’étude des possibles. Quentin Deluermoz, historien, est maître de conférences à l’Université Paris 13 et membre de l’Institut Universitaire de France, a co-dirigé, avec Boris Gobille, le n°112 de la revue, « Protagonisme et crises politiques », Liège, De Boeck, 2015, 260 p.

Il est par ailleurs le co-auteur, avec Pierre Singaravélou de Pour une histoire des possibles. Laurent Jeanpierre, sociologue, est professeur de science politique à l’Université Paris 8-Saint-Denis, directeur du CRESPPA/LabToP. Plusieurs chercheurs états-uniens ont suivi une voie comparable. M. Pourquoi il faut travailler moins. La politisation de la question technologique, condition d'un nouveau contrat social | Diana Filippova.

Que le numérique et la technologie ébranlent chaque jour les structures des sociétés occidentales, que les institutions héritées du siècle passé soient impuissantes face au creusement fossé entre le couches sociales, que l'affaiblissement de la classe moyenne écorne les fondements de notre contrat social, rien de ceci n'est nouveau. Le diagnostic est évident, les remèdes -- moins. Pour cause, les conséquences d'une transformation technologique et économique complexe, rapide, aux contours insaisissables. A l'origine d'une création de valeur sans précédent, elles font vaciller les institutions et solidarités que le 20ème siècle a placées au coeur du contrat social, autrefois appelé Etat Providence : plein emploi, acceptation de la subordination au nom de la sécurité, confiance dans les institutions.

L'idée qu'il suffit d'introduire une dose de numérique dans le contrat existant sans toucher à ses fondements est erronée et dangereuse. De cela, on est encore loin. #Moijeune: Ils ont moins de 30 ans et tentent de réinventer la politique. CIVIC TECH Commenter la politique comme un jeu vidéo, comparer les programmes, élaborer une primaire citoyenne... «20 Minutes» s'est entretenu avec quatre jeunes...

Thibaut Le Gal Publié le Mis à jour le Ils sont engagés en politique, mais ne sont pas dans un parti. Selon un sondage OpinionWay pour 20 Minutes réalisé le 4 mai dernier, 52 % des jeunes estiment que leur génération sera celle qui va réinventer la manière de faire de la politique. >> A lire aussi : Primaire à droite: Qui sont les mouvements de jeunes des candidats? « Lutter contre l’abstention passive » en comparant les programmes Portrait : Léonore de Roquefeuil, 28 ans, se spécialise en politique internationale après des études à Sciences Po Bordeaux et en Espagne.

Voxe : Lancé lors de la présidentielle 2012 avec quelques amis. « On se disait à l’époque "c’est quand même fou, on a accès à tout sur smartphone mais il n’existe rien pour avoir une vue claire des programmes des candidats" ». Democracy. Mots-clés : Thibaut Le Gal. Comment les start-up entendent peser sur la présidentielle de 2017. Les start-up seront-elles les invitées surprises de la présidentielle de 2017? Comme l’ex-fondateur des "Pigeons", Jean-David Chamboredon, ils sont quelques uns à le croire, et à se mobiliser pour faire entendre la voix des jeunes entreprises.

Entrepreneurs, consultants et politiques de tous bords, ils sillonnent la France avec l’association "France digitale" pour rencontrer les chefs d’entreprise et recueillir leurs propositions pour 2017. Avec un espoir: reproduire la performance de Nicolas Hulot, qui était parvenu en 2007 à imposer son "pacte écologique" - mélange d'objectifs chiffrés et de propositions concrètes - à cinq candidats à l’Elysée. "Le but, c’est qu’en janvier 2017 on ait des propositions à faire aux candidats pour que la campagne ne tourne pas autour du halal dans les cantines", explique Nicolas Brien, le directeur de campagne de France digitale.

"Oui, on veut faire un peu comme Hulot", dit plus franchement Chamboredon. A chaque étape, le même rituel Campagne éclair. Pour Jacques Attali, "Macron n’incarne que le vide" Jacques Attali était ce matin 13 mai l’invité de la première édition du Club Paris première à l’occasion de la sortie de son livre France 2022.

Lors d’un débat animé par David Abiker et Joseph Macé-Scaron au musée du Quai Branly à Paris, il a livré son opinion sur les grands enjeux de la France, la droite et… les ambitions du ministre de l’Economie et des Finances Emmanuel Macron. Extraits. De quoi Emmanuel Macron est-il le nom? Du vide. Du vide de la politique française. Il n’incarne que le vide, que cette gauche qui veut à la fois être au pouvoir et ne pas y être parce qu’elle déteste la gauche de gouvernement. Il est le nom de ceux qui rêvent que la gauche ne soit pas au pouvoir. N’incarne-t-il pas la volonté de renouveau qu’attendent les Français? Les Français rêvent d’être représentés par un inconnu: nous sommes le dernier pays dont la classe politique n’a pas explosé.

Votre livre programme France 2022 a été construit avec des hommes de gauche comme de droite. Qui va succéder au général Puga à l'Élysée ? Pour envoyer le "technocrate parfait" à l'Élysée, ils créent le Uber de la politique citoyenne. La prise de la Bastille en 1789 (Crédit : Jean-Pierre-Louis-Laurent Houel/Wikipedia Commons) Pour eux, la démocratie parlementaire, c’est "un logiciel périmé".

Eux, ce sont deux amis parisiens, Grégory Isabelli et Thibaut Villemont, qui ont lancé en octobre 2015 l’application Baztille avec un troisième partenaire, Thomas Boureau. Persuadés qu’il "faut changer la méthode plutôt que les idées", ces deux entrepreneurs du web ont alors décidé de créer un "service beau, sympa, ergonomique et ludique". Un outil "inspiré de start-up comme Uber", mais qui permettrait la constitution d’un "véritable parti politique", raconte Grégory Isabelli : "Nous proposons à nos utilisateurs de s’exprimer politiquement par le biais de notre plateforme plutôt qu’en allant militer dans un parti X ou Y.

Le numérique a disrupté tous les secteurs en peu de temps : je ne vois pas pourquoi la politique y échapperait". Grégory Isabelli (Crédit : DR) Thibaut Villemont (Crédit : DR) L'interface de Baztille (Crédit : DR) Paywall mobile. Pourquoi nous rejoindre ? • Les Jeunes avec Emmanuel Macron. Iconoclaste, avant-gardiste, entreprenant, rénovateur autant de qualificatifs qui font d’Emmanuel MACRON une des personnalités politiques préférées des Français.

Un ministre qui, au-delà de sa personnalité, agit. La loi qu’il a portée en 2015 a permis la réforme de secteurs économiques qui étaient restés depuis trop longtemps immobiles : professions réglementées, transports et énergie. En 2016, il ouvre de nouveaux chantiers : le numérique, la formation et l’entrepreneuriat. Pourquoi soutenir Emmanuel Macron ? Pourquoi nous rejoindre ? • Soutenir Emmanuel Macron, c’est encourager le ministre à poursuivre son action pour libérer les énergies françaises, favoriser la création d’entreprises et la mobilité sociale. . • Ce nouvel espoir s’accompagne d’une nouvelle façon de voir et de faire de la politique. . • Se faisant et à l’image des deux tiers de nos adhérents vous êtes peut-être sur le point de franchir pour la première fois la marche de l’engagement politique, nous vous y encourageons. Les ex de la République coûtent cher et à vie… Il est annoncé comme imminent… Le rapport sur le traitement des anciens présidents de la République et premiers ministres est sur la table de François Hollande depuis six mois.

Mais il tarde à être publié. C’est Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, et Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’État, qui se sont penchés sur ces très chers anciens serviteurs de l’Etat. Contactés, ils ne «s’expriment pas sur le sujet». René Dosière, lui, a des choses à dire. Des présidents hors de prix En clair, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy — les trois anciens présidents — coûtent en frais divers quelque 6,2 millions d’euros par an à la République. Le premier chiffre est plutôt modeste: 6000 euros brut par mois est ce que touchent les anciens présidents de la République. Logement, bureau, assistants, voiture, chauffeur... Au total, en frais de fonctionnement, sécurité et personnel, Valéry Giscard d’Estaing coûte 2,5 millions d’euros par an.

6 solutions qui veulent «changer le système» politique en France. ​L'entrée en matière sur le site latransition.fr est du même ton: «En 2017, comme 3 Français sur 4, nous ne voulons plus ni de Hollande, ni de Sarkozy, et nous ne voterons par Le Pen». L'ambition de La Transition est claire: présenter un candidat issu de la société civile lors de la prochaine élection présidentielle. Ce Président d'un genre nouveau, entouré d'un gouvernement lui aussi provenant de la société civile, s'engagerait sur un mandat unique de cinq ans. Lancée en janvier 2016, l'association réunit une équipe d'entrepreneurs, cadres-dirigeants, universitaires et professions libérales.