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Dissuasion

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La dissuasion nucléaire française Le Blog Défense et forces armée du site MSN & M6 actualités. Il y a quelques semaines, l'ancien premier ministre, Michel Rocard suggérait de supprimer la force de dissuasion nucléaire française, pour faire des économies. Une proposition qui a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique. Noël Mamère, député d'Europe Ecologie-Les Verts, y voit l'occasion de faire des économies et d'accélérer la sortie du nucléaire civil. Le secrétaire national du parti communiste, Pierre Laurent, estime que cette idée mérite réflexion. Quant à l'UMP, Alain Juppé, ancien ministre des Affaire étrangères et ancien ministre de la Défense, ce serait une erreur stratégique de "baisser la garde de la Défense française aujourd'hui".

Le Président François Hollande a finalement rejeté cette proposition. La France dispose d'environ 300 têtes nucléaires. Le point sur les enjeux avec Philippe Wodka-Gallien, auteur du récent ouvrage "Le Dictionnaire de la dissuasion" et membre de l'Institut Français d'Analyse Stratégique. "Mais revenons au budget. Une vision de la stratégie nucléaire française. La dissuasion française en danger. S’il est au moins une chose, dit-on, sur laquelle le général de Gaulle et François Mitterrand ont fini par s’accorder, c’était la dissuasion nucléaire. Il ne s’agit pas uniquement ici de convoquer les statues républicaines pour justifier de la crédibilité d’un propos. Ces deux chefs d’Etat aux convictions divergentes, ont traversé «l’ère du nucléaire», entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et celle de la guerre froide, convaincus que la dissuasion nucléaire française était et devait demeurer une arme politique et non pas militaire.

Ces dernières semaines, la frénésie d’accords bilatéraux ou multilatéraux passés par notre gouvernement est devenue inquiétante. La discrétion qui entoure la préparation de ces événements est compréhensible. Mais que le fruit des négociations soit à ce point opaque est inacceptable. Ce qui est en jeu, c’est bien l’avenir stratégique de la France. Reste la dernière des variables : la dissuasion nucléaire. Renaud HELFER-AUBRAC Officier de réserve. N'abandonnons pas la dissuasion nucléaire. L'avenir des forces nucléaires françaises. Livre Blanc 2012 : Parler aussi de dissuasion, par Pierre BAYLE.

La dissuasion nucléaire n’est qu’un demi-tabou. Si François Hollande a brandi un carton rouge après la "boutade" de Rocard suggérant une sortie du nucléaire – celui-ci expliquera ensuite qu’il avait été mal compris – c’est essentiellement pour signifier aux écologistes que la dissuasion nucléaire ne ferait l’objet d’aucune discussion... Mais comme le remarque Jean-Dominique Merchet, ce n’était pas la première fois que Rocard, non plus que son camarade Paul Quilès, appelait à sortir du dogme gaulliste de la dissuasion. La gauche a de la mémoire, et se souvient de l’effet négatif du moratoire sur les essais nucléaires dans le Pacifique en 1992, annoncé unilatéralement et qui n’avait donc eu aucun impact sur les négociations internationales sur la limitation des armes nucléaires.

Peut-on alors discuter du nucléaire sans remettre en cause la dissuasion, et le sujet peut-il être abordé à l’occasion des travaux du Livre Blanc ? A l’évidence, la réponse est oui, et pour deux raisons. Chronique RDN n°4 – La centralité nucléaire dans les questions de défense. Après avoir évoqué dans le précédent bloc-notes AGS/RDN l’utilité relative d’un nouveau Livre blanc , je vous propose de clôturer ce mois de juillet en abordant la rhétorique nucléaire. J’ai évoqué la nouvelle donne électronucléaire issue du tsunami de Fukushima de mars 2011 et la remise en cause de l’arme atomique comme régulateur militaire qu’exprime le mouvement « Global zero » (cf. « Trajectoires nucléaires », mai 2012 ; www.defnat.com ). J’ai essayé de montrer comment s’en accommoder, sans tout jeter à l’eau.

Je voudrais ici aborder la centralité nucléaire dans les questions de défense. Qu’on l’apprécie ou non, elle est et devrait rester longtemps encore. 1- Nous sommes certes à la fin d’un temps stratégique , chacun le voit. C’est sans doute un peu vite dit car chacun sait qu’il n’y a pas de programme proliférant nouveau depuis 20 ans. Pour aller tout de suite à la réponse, je répondrai en normand, oui et non. 3- Centralité politique . 4- Centralité militaire. ShareThis.