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Mémétique

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Marketing viral. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Marketing viral

Le marketing viral est une technique qui vise à promouvoir une entreprise ou ses produits et services à travers un message persuasif qui se diffuse d’une personne à une autre[1]. On parle de marketing viral puisque l’offre se déploie comme un virus[2]. Depuis le développement d’Internet et la démocratisation du haut débit, on a pu voir se développer de manière exponentielle ce nouveau phénomène. Définition[modifier | modifier le code] Le marketing viral est une forme de promotion d’une offre commerciale où ce sont les destinataires de l’offre qui font la recommandation de la marque, du produit ou bien du service à leur entourage et qui permettent ainsi la diffusion du message.

La spécificité de ce type de marketing est que les consommateurs deviennent les principaux vecteurs de la communication de la marque. Méthodes[modifier | modifier le code] Le marketing viral doit avant tout être dynamique. Les étapes[modifier | modifier le code] HISTOIRE DE LA MÉMÉTIQUE ET DES MÈMES / Jean-Pierre Crespin. Mémétique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mémétique

La mémétique utilise le concept de mème, pour étudier les évolutions de la culture avec une approche Darwinienne étendue. Si la génétique se base sur le concept de gène, pour étudier la nature, la mémétique se base sur le concept de mème, pour étudier la culture. On y étudie le comportement des codes et schémas informationnels appelés mèmes, dans leurs milieux physico-chimiques et socio-culturels : l’homme, l’animal, la machine (tout support mémoriel).

Le mème peut se définir comme un élément d'une culture pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l'imitation[1]. Elle associe les sciences de autour de l'étude de l'évolution des phénomènes culturels dans le temps et l'espace physico-social, dans une approche culturo-centrée. Origine[modifier | modifier le code] Le mot mémétique a été formé dans les années 1980 à partir du terme mème. L'approche d'Aaron Lynch est un exemple[2]. Certains[Qui ?] Épidémie de danse de 1518. Selon le récit qui en est généralement fait, l'épidémie aurait commencé en juillet 1518, lorsqu'une femme appelée Frau Troffea commença à danser dans les rues de Strasbourg et ne s'arrêta pas avant quatre ou six jours.

Épidémie de danse de 1518

D'autres personnes l'imitèrent : à la fin de la semaine, 34 personnes dansaient et, à la fin du mois, 400. Des dizaines d'entre eux n'y auraient pas survécu et auraient succombé à l'épuisement ou à des crises cardiaques. Représentation de l'épidémie de danse Si l'on en croit certaines descriptions, les victimes auraient eu l'air apeurées et désespérées et ne semblaient pas prendre tirer plaisir du fait de danser. Des nobles inquiets auraient demandé conseil à des médecins, qui auraient écarté la possibilité d'une cause astrologique ou surnaturelle à l'épidémie et déclaré qu'elle était due à une « maladie naturelle ». S'il semble établi que l'épidémie de danse a bien eu lieu, ses causes restent mystérieuses à l'heure actuelle. Épidémie de rire de Tanganyika. Évènements L'épidémie de rire a débuté le 30 janvier 1962 dans un pensionnat pour filles tenu par des missionnaires, dans le village de Kashasha, au Tanganyika (Tanzanie actuelle).

Épidémie de rire de Tanganyika

En quelques semaines, ce qui a commencé comme une crise de fou rire chez trois jeunes filles se répand dans le reste de l'école, touchant 95 des 159 élèves, âgées de 12 à 18 ans. Les autorités décident de fermer l'école le 18 mars, mais le problème demeure : elle est réouverte le 21 mai, mais fermée à nouveau à la fois du mois de juin suite à l'apparition de 57 nouveaux cas. Des chercheurs découvrent un point de basculement dans l’adoption d’idées.

Un point de basculement sociologique ou tipping point en anglais est le moment à partir duquel le comportement ou une conviction d’un groupe de personnes finit par être adopté par plus de la moitié de la population.

Des chercheurs découvrent un point de basculement dans l’adoption d’idées

Des chercheurs à l’Institut Polytechnique de Rensselaer aux Etats-Unis ont découvert que le point critique de basculement pour l’adoption d’idées se situait à 10%. Cela veut dire que quand plus de 10% de la population est convaincu qu’une idée est la bonne, l’adoption par la majorité de la société (+ de 50%) se fait en un temps record. Deux bons exemples sont les renversements des gouvernements tunisien et egyptien. Des décennies de dictature sont tombées en quelques semaines. Dans ce cas-ci les réseaux sociaux comme Twitter ont largement contribué à l’accélération des révoltes. Dans le cas contraire, lorsque moins de 10% adopte un comportement ou une idée, l’adoption de masse par au moins 50% de la société ne se fera jamais ou bien seulement après des siècles et des siècles… Memetique.