background preloader

Cours soc.com1875

Facebook Twitter

Alain Lattard, Marie-Bénédicte Vincent, Sandrine Kott, Histoire de la société allemande au XXe siècle. 1L’histoire de l’Allemagne contemporaine s’est profondément renouvelée et de ces changements historiographiques nous n’avons, en France, qu’une maigre idée à cause du manque de traductions (et d’intérêt ?)

Alain Lattard, Marie-Bénédicte Vincent, Sandrine Kott, Histoire de la société allemande au XXe siècle

Pour ces nouvelles contributions. L’ambition des trois volumes parus aux éditions La Découverte dans la collection « Repères » est bien de faire un tour d’horizon sur ces recherches récentes, en Allemagne, mais aussi dans les pays anglo-saxons et dans une moindre mesure en France. 2L’ambition qui unifie ces trois volumes chronologiques est, comme le titre l’indique, d’offrir une lecture de la société allemande au vingtième siècle. Un premier volume consacré à la période 1900-1949 (Marie-Bénédicte Vincent) précède deux autres respectivement focalisés sur la RFA (Alain Lattard) et la RDA (Sandrine Kott) de 1949-1989. 3La même rigueur est de mise pour les deux autres volumes. La République démocratique Allemande: La vitrine du socialisme et l'envers ... SPD , sigle de Sozialdemokratische Partei Deutschlands, parti social-démocrate allemand.

Parti politique né de la fusion en mai 1875 à Gotha de l'Association générale allemande des travailleurs (fondée en 1863 par Ferdinand Lassalle) et du parti ouvrier social-démocrate (fondé en 1869 par August Bebel et Wilhelm Liebknecht). 1.

SPD , sigle de Sozialdemokratische Partei Deutschlands, parti social-démocrate allemand

Avant la république Quoique d'obédience marxiste, le parti ouvrier social-démocrate d'Allemagne est très influencé par les idées réformistes de Ferdinand Lassalle. Le congrès d'Erfurt (1891) adopte le programme théorique de Karl Kautsky, qui s'appuie encore sur le marxisme. Mais dans la pratique, le parti, qui a pris son nom actuel (Sozialdemokratische Partei Deutschlands), observe une ligne de plus en plus modérée, définie par les thèses révisionnistes d'Eduard Bernstein. 2. Associé aux partis conservateurs, il dirige le gouvernement à deux reprises sous la République de Weimar (1918-1920 et 1928-1930). 3. Gerhard Schröder devient alors chancelier et forme un gouvernement de coalition avec les Verts. Histoire du mouvement pacifiste allemand jusqu'en 1945.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Histoire du mouvement pacifiste allemand jusqu'en 1945

Manifestation pacifiste dans le Lustgarten de Berlin en 1921 Le pacifisme naît en Allemagne au XIXe siècle à une époque où la guerre commence à être condamnée moralement. Influencé par des idées religieuses venant des États-Unis, il ne parvient à s'implanter qu'à la fin du siècle avec la diffusion de l'œuvre d'Hodgson Pratt et naît véritablement en 1892 avec la création de la Deutsche Friedensgesellschaft par les deux futurs prix Nobel de la paix Bertha von Suttner et Alfred Hermann Fried. Le mouvement a toutefois beaucoup de difficultés à s'imposer dans la société allemande en raison de la militarisation de celle-ci et de son profond désintérêt vis-à-vis des idées pacifistes mais aussi du fait de la confusion régnant au sein du mouvement pacifiste qui ne parvient pas à se fonder comme un mouvement unitaire.

Origines[modifier | modifier le code] William Penn. Premier pacifisme[modifier | modifier le code] Hodgson Pratt. Les origines du socialisme allemand (J. Jaurès) Pour Jaurès, le socialisme allemand n’est pas un parti politique qui a une philosophie : c’est une philosophie qui a un parti politique. Quelle est cette philosophie ? – Pas seulement celle de Marx. Elle est le produit du continuum de la pensée allemande, de Luther à Marx, en passant par Kant, Fichte et Hegel.

Luther, source de Marx ? Le prédicateur qui condamna la révolte des paysans, père spirituel du théoricien socialiste le plus célèbre ? Démonstration. Jaurès fait remonter la racine du socialisme allemand à Luther – un philosophe, puisqu’en Allemagne, la philosophie et la théologie ne sont pas séparées, elles s’adossent l’une à l’autre. Surtout, plus profondément, en contestant le Libre arbitre humaniste, Luther énonçait que l’homme individuel ne peut se sauver par ses propres forces : il lui faut Dieu, certes, mais aussi, implicitement, le renfort de l’homme social.

Donc Kant est déjà latent chez Luther : la liberté repose sur le devoir de se soumettre à l’impératif de justice.