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Études cerveaux H/F

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Les hommes et les femmes ont le même cerveau. Ne croyez plus les études qui vous disent le contraire. «Les femmes ne savent pas lire les cartes», «les femmes sont plus bavardes que les hommes». Pourquoi? Beaucoup répondent «le cerveau». Oui, même à Slate, nous avons pu à quelques reprises relayer les explications neurologiques de ces clichés. Mais Popular Science nous en conjure: «Arrêtez de chercher des différences “programmées” entre les hommes et les femmes».

Le magazine scientifique fait référence à une étude de décembre 2013 menée par Madhura Ingalhalikar et d’autres biologistes et neuropsychiatres de la faculté de médecine de Pennsylvanie, qui avançait que les cerveaux des hommes et des femmes fonctionnaient différemment. Pour Popular Science, de telles affirmations ne doivent plus être énoncées: «L’étude est criblée d’hypothèses défectueuses et de biais méthodologiques. Ces «biais méthodologiques», selon Catherine Vidal, directrice de recherches à l’Institut Pasteur, résultent surtout d’études menées sur des échantillons très restreints. Stop Looking For 'Hardwired' Differences In Male And Female Brains. Stéréotypes hommes - femmes : 6 clichés démontés. "ABCD". En février 2012, Sciences et Avenir faisait sa une sur les différences entre hommes et femmes. Un sujet plus que jamais d'actualité du fait des récentes polémiques sur l'expérimentation ABCD de l'égalité à l'école.

L'occasion de revenir sur un certain nombre de clichés encore trop couramment entendus : 1) "Les femmes ne savent pas lire les cartes routières" Les garçons réussiraient mieux les tests d’aptitudes spatiales (Kimura, 1999 MIT Press, Voyer, Voyer & Bryden, Psychological Bulletin, 1995), et emploieraient des stratégies différentes pour établir un itinéraire (Choi & Silverman, 1996) clament ces deux études. D’où l’idée que les femmes ne savent pas lire les cartes routières. Mais Jing Feng, du département de psychologie de l’université de Toronto (Canada) a montré que 10 heures d’entraînement à un jeu vidéo d’action dans lequel il faut rapidement retrouver son chemin éliminaient les différences ! 2) "Les hommes sont monotâche" 3) "Les femmes sont plus intuitives"

Sex differences in the structural connectome of the human brain. Author Affiliations Edited by Charles Gross, Princeton University, Princeton, NJ, and approved November 1, 2013 (received for review September 9, 2013) Significance Sex differences are of high scientific and societal interest because of their prominence in behavior of humans and nonhuman species. This work is highly significant because it studies a very large population of 949 youths (8–22 y, 428 males and 521 females) using the diffusion-based structural connectome of the brain, identifying novel sex differences. The results establish that male brains are optimized for intrahemispheric and female brains for interhemispheric communication. The developmental trajectories of males and females separate at a young age, demonstrating wide differences during adolescence and adulthood. Abstract Sex differences in human behavior show adaptive complementarity: Males have better motor and spatial abilities, whereas females have superior memory and social cognition skills.

Footnotes. Les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés très différemment | Fil info Styles. Close Partagez votre lecture avec vos amis ! Connectez-vous avec Facebook pour voir ce que vos amis lisent et partagent sur Le Soir. En savoir plus A quoi ça sert ? Comment ça se passe ? Comment voir son activité ? Comment faire en sorte qu’un article que j’ai lu n’apparaisse pas dans Facebook ? Comment faire en sorte de passer en mode off ? Les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés de façon très différente révèle lundi une recherche menée avec un scanner qui paraît conforter de vieux stéréotypes quant aux aptitudes et comportements propres à chacun des deux sexes.

Men, Women, and Big PNAS Papers - Neuroskeptic. This morning, the world woke up to the news that Scientists discover the difference between male and female brains Britain’s Independent today actually made that their front page. They went on to discuss “the hardwired difference that could explain why men are ‘better at map reading’”. The rest of the world’s media were no less excited. Well. I don’t have time to get into criticizing the media or decrying gender stereotypes, so let’s just stick to the science. The authors used diffusion tensor imaging (DTI) to estimate the integrity of the white matter tracts going in various directions at each point in the brain.

In a large sample of 428 males and 521 females aged from 8 to 22, they report sex differences in the pattern of white matter connectivity. I have two issues with this: Head Motion. I doubt there’s a big difference in motion, but in a sample this large, even a tiny sex bias in average fidgetiness would be detected and come out as statistically significant. Brain Size. Sexe du cerveau : l'étude qui embrouille les neurones. New insights into gendered brain wiring, or a perfect case study in neurosexism?

The latest neuroscience study of sex differences to hit the popular press has inspired some familiar headlines. The Independent, for example, proclaims that: The hardwired difference between male and female brains could explain why men are “better at map reading” (And why women are “better at remembering a conversation”). The study in question, published in PNAS, used a technology called diffusion tensor imaging to model the structural connectivity of the brains of nearly a thousand young people, ranging in age from eight to 22. It reports greater connectivity within the hemispheres in males, but greater connnectivity between the hemispheres in females.

These findings, the authors conclude in their scientific paper, suggest that male brains are structured to facilitate connectivity between perception and coordinated action, whereas female brains are designed to facilitate communication between analytical and intuitive processing modes. This absence has two consequences. Men are map readers and women are intuitive, but bloggers are fast.

A quick moan about ‘male’ and ‘female’ brains | The Tangled Woof of Fact. This morning, all the newspapers are talking about ‘male brains’ and ‘female brains’. A study, published in the top-tier journal PNAS, analyses structural differences between the brains of young males and females aged eight to 22 years. Their findings apparently support age-old stereotypes of female brains ‘designed for’ social skills, memory, intuitive thinking, and male brains ‘designed for’ co-ordinated tasks, perception.

Indeed the senior author, Ragini Verma, is quoted in The Guardian as saying: “I was surprised that it matched a lot of the stereotypes that we think we have in our heads. If I wanted to go to a chef or a hairstylist, they are mainly men.” The Independent’s front page looks like this: and they headline an article: “The hardwired difference between male and female brains could explain why men are ‘better at map reading’“ The Guardian takes a more sober, though still uncritical line and the less said about the Mail’s stereotype-ridden take, the better.

Like this: Related. Hommes-femmes : pour Vidal, aucune différence dans le cerveau n’est innée | Rue69. Une personne s’apprête à manger un cerveau rose, puis bleu Photo : Tristen West/Flickr/CC. Montage : Leonardo da Cerdan. Les hommes et les femmes ont-ils le même cerveau ? L’interview que nous avons publiée de Susan Pinker, le 10 juin, a fait débat aussi bien parmi vous, riverains, que dans la rédaction de Rue89. Psychologue et chroniqueuse – au quotidien canadien The Globe and Mail –, Pinker évoque notamment des différences entre les cerveaux des hommes et ceux des femmes. « Des différences subtiles dans l’architecture neuronale et la connectivité cérébrale. » Catherine Vidal, neurobiologiste et auteure de « Hommes, femmes : avons-nous le même cerveau ? » a accepté de réagir à cette interview. Rue89 : Qu’avez-vous pensé des propos de Susan Pinker dans l’interview publiée sur Rue89 sur les différences hommes-femmes ?

Catherine Vidal (DR) Catherine Vidal : Susan Pinker fait référence à des travaux en IRM qui s’intéressent au fonctionnement du cerveau, chez les hommes et chez les femmes. C. Vidal - Le cerveau a-t-il un sexe ? Le cerveau a-t-il un sexe ? - Université de Lorraine. Les différences psychologiques entre hommes et femmes ne seraient pas évidentes. GENRE - La science apporte enfin une preuve pour étayer ce que nous savions déjà: toute cette histoire selon laquelle "les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" est fausse.

D’après une nouvelle étude de l’Université de Rochester, hommes et femmes ne possèderaient effectivement pas de caractéristiques psychologiques si distinctes que ça. Au travers de cette étude, les chercheurs Harry Reis, professeur de psychologie à l’Université de Rochester, et Bobbi Carothers, analyste de données au Center for Public Health System Science à l’Université de Washington, sont arrivés à la conclusion que les attributs que nous associons traditionnellement avec un genre ou l’autre existent en fait dans l’un comme l’autre. » Harry Reis explique (en anglais) sa théorie dans la vidéo ci-dessous: "Ce n’est pas l’idée d’une différence fondamentale entre les genres qui est remise en question mais plutôt le fait d’imaginer que le genre formate nécessairement et invariablement un individu", assurent-ils.

La biologie de Mars et Venus est-elle sérieuse ? Le cerveau des femmes est en moyenne plus petit que celui des hommes. Au XIXe siècle, ce constat servait à justifier une prétendue infériorité intellectuelle de la gent féminine. De nos jours, plus personne n’attribue de valeur à cet argument, et il ne saurait être question d’infériorité quelle qu’elle soit. Reste que l’on admet très souvent que chaque sexe possède des aptitudes différentes et que celles-ci devraient pouvoir s’expliquer par des facteurs anatomiques ou physiologiques. Du coup, les recherches différentielles sur les cerveaux masculin et féminin vont bon train et, régulièrement, des chercheurs annoncent avoir compris pourquoi les femmes seraient moins portées vers la logique, plus enclines à communiquer, moins avides de positions de pouvoir, ou davantage capables d’empathie.

Pour Cordelia Fine et Rebecca Jordan-Young, tout cela n’est que sexisme larvé.