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Au Mondial de l’auto, la voiture électrique passe la seconde. Ce n'était pas le premier Mondial pour la petite ZOE, mais c'est sans doute celui où elle s'est le plus fait remarquer. Dans le hall 3, les visiteurs pouvaient faire des essais de véhicules électriques et en revenaient souvent enchantés : silencieux, meilleure pour l'environnement, moins coûteuse sur le long terme... Une des conséquences directes, c'est que certains ont même craqué. Renault assure que cette année, sur le salon, les ventes de ZOE taquinent celles de l'indéboulonnable Clio. Chez Renault d'ailleurs on ne cache pas sa satisfaction. Confirmation du commissaire général du Mondial de l'automobile, Jean-Claude Girot. Pour lui, l'enjeu, c'est l'autonomie. Mais les constructeurs le disent : le développement ne dépend pas que de nous, encore faut-il installer plus de bornes de recharge.

Cette année, le Mondial de l'automobile a rassemblé plus d'un million de visiteurs. Bonus : les vrais prix des voitures électriques et rechargeables. Les téléphones ont dû chauffer entre le ministère du Redressement productif et les constructeurs la semaine dernière. Entre les voitures électriques, pourtant françaises, qui ne touchaient pas l'intégralité du bonus de 7 000 euros parce qu'elles n'étaient pas assez chères à l'achat (un comble !) Et les hybrides rechargeables, pourtant très vertueuses, qui perdaient 500 euros par rapport à la grille précédente, une petite mise au point s'avérait nécessaire. Elle arrive à l'occasion de la parution du texte définitif au Journal officiel. Les électriques françaises rattrapées La principale évolution a consisté à relever le plafonnement du bonus des voitures électriques de 20 à 30 % de leur prix de vente. 2 300 euros de plus pour la Renault Zoe 1 100 euros de plus pour les électriques PSA Le bonus des hybrides rechargeables rétabli à 5 000 euros L'autre incohérence du barème des bonus écologiques annoncé la semaine dernière par le gouvernement concernait les hybrides rechargeables.

La voiture électrique en grande pompe au Mondial de l’automobile. Pour faire oublier le « dieselgate », les constructeurs s’en remettent à la fée électricité, star du Mondial de l’automobile, à Paris, jusqu’au 16 octobre. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Normand Même si elle ne représente que 0,5 % des ventes en Europe (le double, en France), la voiture électrique s’expose en grande pompe au Mondial de l’automobile de Paris qui s’est ouvert le 1er octobre et fermera ses portes le 16 octobre. Les constructeurs, malmenés par le « dieselgate », ont décidé de faire de leurs modèles « zéro émission » des gages de leur bonne volonté. L’électrique lave plus blanc, se dit-on en découvrant le très zen stand Volkswagen. Ces modèles – la marque commercialise déja une e-Golf et une e-up – forment le premier cercle, bien en évidence, derrière un slogan « Think New » (« Pensez nouveau »).

Le reste de la gamme se tient en retrait. Chez Mercedes, on a semé un (gros) gros caillou sur le chemin de la « mobilité durable ». La ligne bleue des 300 km.

La voiture electrique

En Norvège, la voiture électrique victime de son succès. La Norvège, qui affiche le record mondial du nombre de voitures électriques par habitant s'apprête à réduire ses subventions. L'incertitude a ralenti le dynamisme des ventes. En cinq ans, la Norvège est devenue la vitrine mondiale de la mobilité verte. Avec plus de 90000 véhicules électriques en circulation en septembre 2016 et quelque 27000 hybrides rechargeables, le plus gros État pétrolier d'Europe de l'Ouest détient un record mondial, avec un véhicule vert pour cinquante habitants. Mais les ventes de voitures électriques neuves marquent le pas. «Cette chute n'est pas due à une désaffection des acheteurs qui sont dans l'attente de prochains modèles à plus grande autonomie. Les acheteurs du véhicule électrique sont exemptés de taxes, des péages (autoroutes, ponts, tunnels), embarquent sans frais sur les ferries et empruntent les couloirs de bus. Mais la médaille a son revers.

La période de grâce semble se terminer. « La voiture électrique n’est pas écologique ! » vraiment. Depuis quelques années, les voitures électriques ne cessent de gagner en popularité dans le monde, tout particulièrement en Europe, tout en restant marginales. Si certains pays s’engagent en faveur du développement durable avec des politiques d’incitation à l’achat de véhicules électriques, une vague d’arguments s’opposant à elles a déferlé dans les médias. À juste titre ? La Norvège, le Japon et le Royaume-Uni font figure d’exemple en matière d’investissements dans la voiture électrique. Objectif : faire baisser les émissions de gaz à effet de serre et assainir l’air localement. Cependant, son appellation de “voiture écologique” fait polémique depuis sa (re)naissance. En effet, si elle n’émet pas de dioxyde de carbone à la conduite, elle a, comme tout objet, un impact écologique non négligeable avant et après utilisation.

Le jeu en vaut-il alors la chandelle ? Tout d’abord, rappelons que la seule voiture vraiment écologique est celle qui n’existe pas. Une presse française unanime. La voiture électrique s'achète aussi d'occasion - le Parisien. Doucement mais sûrement, la voiture électrique s'impose dans le parc automobile français comme une alternative propre et crédible aux motorisations essence et diesel. Pour preuve, les ventes de véhicules électriques d'occasion augmentent.

Elles ont bondi de 67 % en 2015, selon Autovisual, un moteur de recherche spécialisé sur ce marché. L'analyse croisée des données issues de plusieurs sites de vente de véhicules d'occasion (Lacentrale, Leboncoin, ParuVendu, etc.) met en avant la part de marché de chaque modèle (à partir de 1 091 annonces au total parues le 5 octobre). Sans surprise, on retrouve la Renault ZOE, le véhicule électrique le plus vendu en France, à la première place du marché de l'occasion.

Serait-ce la naissance d'un véritable marché de seconde main ? Mais la batterie de la ZOE, qui est proposée en location, pose problème pour sa revente. « En occasion, on continue à payer pour la location de la batterie, c'est comme si on louait le moteur d'un véhicule thermique ! La voiture électrique peut-elle remplacer le véhicule thermique demain ?

"Il y a quatre ans, on ne voyait aucune voiture électrique dans les rues", rappelle Eric Stempin, directeur d'EVtronic, fabricant de bornes de recharge, installé à Pessac (33), qui emploie 25 salariés et conçoit près de 200 bornes par an.Désormais, le marché est en plein essor. Actuellement, "70 000 véhicules électriques circulent en France", souligne François Colet, chef de projet systèmes de charges innovants à Vedecom, institut français public-privé de recherche et de formation, qui rassemble les constructeurs sur les questions de mobilité individuelle décarbonée et durable. Autre signe fort, depuis l'an dernier, les acheteurs de véhicules électriques habitent à 70% dans des grandes agglomérations et non plus dans des villes de moins de 50 000 habitants. Convaincus que c'est l'avenir, plusieurs constructeurs de "poids", BMW, Renault, Mercedes, Volkswagen... ont lancé de grands plans d'investissement et des modèles 100% électriques.

L'autonomie des batteries progresse. La voiture électrique met (enfin) le contact ! On ne pourra pas dire que les voitures électriques ont été les grandes absentes du Mondial de l’Automobile 2016. Beaucoup de nouveaux modèles, de nombreux concepts mais surtout des annonces en termes d’autonomie qui devraient « booster » un peu plus les ventes de ces voitures « zéro émission ». C’est désormais certain, tous les constructeurs automobiles s’affairent dans la voiture électrique. D’abord, parce que, partout, les grands centres urbains vont progressivement fermer leurs artères aux voitures les plus polluantes et s’ouvrir aux véhicules zéro émission. Ensuite, parce que les marques automobiles, si elles veulent rester sur le marché vont devoir s’adapter aux normes de pollution européennes d’ici 2021 et abaisser les émissions polluantes de leurs gammes de modèles. Il faut toutefois espérer que les nouveaux modèles électriques à venir provoquent un sursaut du marché.

La course à l’autonomie est lancée.