background preloader

Exposé - L3 Gustave Moreau et Léonce Bénédite

Facebook Twitter

La Licorne - Huysmans et Gustave Moreau ou l'illisibilité de la peinture. L'œuvre de Gustave Moreau, plus que toute autre, vérifie ce propos de Georges Bataille : « La peinture fait écrire ». On trouve en effet peu d'exemples d'œuvres plastiques autant travaillées par le commentaire littéraire, de tentative aussi poussée d'accouchement d'une lisibilité qui s'y trouverait, ou qu'on a cru y trouver ou y retrouver.

A ce point que malgré sa « dénonciation de cette opinion imbécile et injuste » qui le présente comme « trop littéraire pour un peintre »1, G. Moreau a vu passer sa fortune par le canal obligé de A rebours et de l'imaginaire fin-de-siècle que ce livre a généré. Couple emblématique des relations croisées du lisible avec le visible, Huysmans et G. Moreau permettent de poser la question de la lisibilité du visible d'une façon qu'on voudrait croire exemplaire – en ce sens où elle devrait permettre de clarifier la façon dont l'image et le mot entretissent leurs langages spécifiques –, mais qui se révèle beaucoup plus insidieuse qu'il n'y paraît. Ah ! Notes. Gustave Moreau. Catalogue sommaire des dessins (dessins 1 - 4830) - Biographie de Gustave Moreau.

1870. Gustave Moreau, témoignant de son patriotisme, s’engage, lors de la guerre franco-prussienne, dans la garde nationale de Paris où il est affecté dans le 6e bataillon 6e compagnie. En novembre un rhumatisme articulaire occasionne une paralysie de son bras droit, il est donc exempté. Durant cette période, il travaille à un polyptyque monumental, La France vaincue (MGM, Des. 5871). Aux nombreuses études qu’il réalise pour cet ambitieux projet (qu’il ne concrétisera pas) s’ajoute une série de notes rageuses contre les Prussiens. 21 novembre. 1871. 1873. Messaline Cat. 30© RMN / René-Gabriel Ojéda 1874, 15 mai. 1875. 5 octobre.

L’Apparition R .F. 2130© RMN (Musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi 1876. La chute de Phaéton R .F. 12387© RMN (Musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi 1878. 1879. Le Loup et l'Agneau. 7 juillet. Haut de page © Réunion des musées nationaux - 2009. Hercule et l’Hydre de Lerne de Gustave Moreau | caryatides. Hercule et l’Hydre de Lerne est une huile sur toile de Gustave Moreau (Paris 1826 – idem 1898) conservée aujourd’hui à Chicago, The art Institute. Elle mesure 179.3 cm de haut par 153 cm de large. Hercule et l’Hydre de Lerne de Gustave Moreau. Salon de 1876, The Art Institute of Chicago. The Yorck Project: 10.000 Meisterwerke der Malerei. Ce tableau représente le deuxième des douze travaux d’Hercule. Dans un paysage rocheux, Hercule, reconnaissable à la peau de lion sur la tête et à sa massue, fait face à l’Hydre un monstre à sept têtes qui terrorisait les marais de Lerne près d’Argos. L’artiste eut besoin de plusieurs centaines d’études préparatoires pour réaliser cette œuvre : il est allé étudier les reptiles au Muséum d’histoire naturelle pour peindre cet animal monstrueux, chaque tête correspond à un serpent existant.

WordPress: J'aime chargement… Huysmans - A Rebours - La Salomé de Gustave Moreau (1884) En même temps que s'appointait son désir de se soustraire à une haïssable époque d'indignes muflements, le besoin de ne plus voir de tableaux représentant l'effigie humaine tâchant à Paris entre quatre murs, ou errant en quête d'argent par les rues, était devenu pour lui plus despotique. Après s'être désintéressé de l'existence contemporaine, il avait résolu de ne pas introduire dans sa cellule des larves de répugnances ou de regrets, aussi, avait-il voulu une peinture subtile, exquise, baignant dans un rêve ancien, dans une corruption antique, loin de nos moeurs, loin de nos jours. Il avait voulu, pour la délectation de son esprit et la joie de ses yeux, quelques oeuvres suggestives le jetant dans un monde inconnu, lui dévoilant les traces de nouvelles conjectures, lui ébranlant le système nerveux par d'érudites hystéries, par des cauchemars compliqués, par des visions nonchalantes et atroces.

Dont lui promit, avec serment, de lui donner tout ce qu'elle lui demanderait. SALOMÉ. Selon l’historien juif Flavius Josèphe, Salomé, princesse juive morte vers 72 après J. -C., est la fille d’Hérodiade et la belle-fille d’Hérode Antipas (21 av. J. -C. env.-3 apr. J. -C.), tétrarque de Galilée et de Pérée, fils d’Hérode Ier le Grand (73 av.

J. -C.-4 apr. Selon les Évangiles de Marc (vi, 14-29) et de Matthieu (xiv, 1-12), Hérode Antipas emprisonne Jean le Baptiste, qui a condamné son mariage avec Hérodiade. Cet épisode, largement représenté dans l’art chrétien dès une période reculée, connaît un regain de faveur pendant la Renaissance, comme l’atteste notamment l’œuvre du peintre Masolino da Panicale (1383-env. 1440). Universalis. Les achats aux artistes vivants sous la III<sup>e</sup> République | L'histoire par l'image. Contexte historique Splendeurs et misères d’une administration Lorsqu’il prend les rênes du musée parisien du Luxembourg en 1892, Léonce Bénédite (1859-1925) hérite d’une institution créée en 1818 dont la vocation est d’acquérir les œuvres les plus importantes des artistes contemporains.

Mission délicate, puisqu’il s’agit de valoriser l’art français dans un contexte de concurrence accrue entre les nations (créations de la Neue Pinakothek de Munich en 1853, de la Tate Gallery de Londres en 1897). Elle suppose des choix d’autant plus difficiles qu’il lui manque ce recul qui permet de sanctionner, au-delà de la mode, la valeur des artistes vivants, que le nombre d’œuvres exposées croît chaque année, et que les changements esthétiques s’accélèrent. Analyse des images Un directorat volontaire La nomination de Bénédite au Luxembourg était légitime. Interprétation Un goût retardataire Bibliographie Pour citer cet article. BENEDITE-Leonce. Auteur(s) de la notice : ARNOUX Mathilde Profession ou activité principale Conservateur du musée du Luxembourg et du musée Rodin Autres activités Historien de l'art, professeur à l'école du Louvre en l'histoire de l'art du XIXe siècle Sujets d'étude Art du XIXe siècle, peinture, sculpture, médaille, art décoratif, estampe Carrière École pratique des hautes études (section d'histoire et de philologie) Licence de droit1880-1881 : attaché au Salon des Artistes français pour lequel il rédige le catalogue1882 : attaché au musée de Versailles1886 : adjoint d'Étienne Arago au musée du Luxembourg1892 : conservateur du musée du Luxembourg 1906 : président du jury international de la Biennale de Venise1919 : exécuteur testamentaire de Rodin et par lui désigné comme chargé d'organiser son musée, dont l'état le nomme conservateur Étude critique Après un passage à Versailles comme attaché au musée, c'est au musée du Luxembourg, consacré à l'art contemporain, qu'il va faire sa carrière.

Articles. Gustave Moreau L'Apparition. Biographie | Musée Gustave Moreau. 6 avril 1826Naissance de Gustave Moreau à Paris.Son père Louis Moreau, architecte, lui inculque une solide culture classique. Sa mère Pauline entoure de ses soins le jeune garçon de santé fragile. 1836-1840Etudes secondaires au collège Rollin.Mort de sa sœur Camille âgée de 13 ans, Gustave Moreau est retiré du collège à cause de sa santé. Son père le prépare au baccalauréat. Depuis l'âge de huit ans, le jeune garçon ne cesse de dessiner. 1841Premier voyage en Italie du Nord dont il rapporte un album de dessins. 1844-1846Gustave Moreau fréquente l'atelier privé du peintre néoclassique François-Edouard Picot, décorateur de monuments publics et d'églises de Paris. 1846Gustave Moreau est admis à l'Ecole royale des Beaux-Arts. 1849Moreau quitte l'Ecole après son deuxième échec au Prix de Rome. 1849-50Il fait des copies au Musée du Louvre et reçoit quelques commandes de l'administration des Beaux-Arts. 1852Moreau est admis pour la première fois au Salon officiel. 1856Mort de Théodore Chassériau.

La réaction idéaliste [L’art en France entre 1850 et 1900->Peinture] Deux artistes, Pierre Puvis de Chavannes et Gustave Moreau, typiques de la réaction idéaliste, en opposition avec le réalisme et l'impressionnisme, ont une esthétique parallèle à celle des préraphaélites, de Böcklin et de Hodler. Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), élève lyonnais d'Ary Scheffer, puis de Couture, traduit le spirituel dans une forme stylisée où chaque détail prend valeur de symbole. Epurée mais sans froideur (le Pauvre Pêcheur), sa peinture tend à la grande décoration : Paix et Guerre du musée d'Amiens, Massilia à Marseille (1867-1869), Charles Martel à Poitiers (1872-1875), le Bois sacré à la Sorbonne (1887), l'Eté et l'Hiver pour l'Hôtel de Ville (1891-1892), la vie de sainte Geneviève pour le Panthéon (1874-1898), les Muses inspiratrices de la bibliothèque de Boston. Gustave Moreau (1826-1898), esprit cultivé, amateur d'art byzantin, persan et hindou, violemment antiréaliste (« Je ne crois ni à ce que je touche ni à ce que je vois.