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Plaidoyer pour une taxe

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Faire payer Google (Joffrin/Libération) Taxe Google : Le Figaro, les Echos et le Nouvel Obs veulent être payés. Le projet de loi allemand prévoyant d’imposer aux moteurs de recherche de verser des commissions aux sites d’information en échange de l’indexation de leurs contenus fait son chemin parmi les éditeurs français.

Taxe Google : Le Figaro, les Echos et le Nouvel Obs veulent être payés

La semaine dernière, le directeur général du GIE E-Presse, Philippe Jannet, défendait sur ZDNet.fr l’adoption d’un projet de loi comparable en France. « Il faut rééquilibrer le marché, en évitant les guerres de chapelles entre des Modernes qui seraient pro-Google et des Anciens qui refuseraient d'être béats » déclarait-il. Les pratiques fiscales de Google en cause Trois journaux, Le Figaro, les Echos et le Nouvel Obs, par ailleurs membres d’E-Presse, soutiennent à leur tour cette proposition dans une interview conjointe.

Ils appellent ainsi le gouvernement a créer un « droit voisin » dont le montant « reviendrait aux journaux en échange du référencement de leurs sites respectifs. » Aurélie Filippetti pas hostile au projet. Les éditeurs de médias en ligne pour une Taxe Google. Taxe Google: les éditeurs de presse français et allemands réclament une loi. La Taxe Google a de nouveaux soutiens.

Taxe Google: les éditeurs de presse français et allemands réclament une loi

Les éditeurs de presse français et allemands appellent leurs gouvernements et parlements respectifs à légiférer sur le versement par les moteurs de recherche, comme Google, de droits voisins, selon un communiqué commun de leurs organisations professionnelles. Les droits voisins sont une sorte de prolongation des droits d'auteurs en cas d'utilisation indirecte de leurs travaux.

Les journaux, mais aussi le monde de la musique ou du cinéma, reprochent aux moteurs de recherche de réaliser d'importants profits publicitaires en ne faisant que référencer leurs titres. Les journaux français souhaitent une "lex Google" Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), qui représente les éditeurs de quotidiens nationaux, est vivement intéressé par l'adoption en cours, en Allemagne, d'une loi visant à faire payer des droits d'auteurs aux agrégateurs d'information sur Internet.

Les journaux français souhaitent une "lex Google"

Ce texte vise principalement le moteur de recherche Google et son service Google Actualités, si bien qu'il a été surnommé "lex Google" par ses détracteurs. Le projet a été adopté en conseil des ministres le 29 août et doit maintenant passer devant le Bundestag. Cette loi est réclamée par les grands groupes de presse allemands, principalement Axel Springer et Bertelsman. Le SPQN a invité Christoph Keese, responsable des affaires publiques du groupe Axel Springer, à Paris pour une rencontre en forme de "partage d'expérience" qui aura lieu le 19 septembre. M. La taxe Google bientôt remise au goût du jour. La «taxe Google» -une formule imaginée à l'époque par un Jacques Toubon désireux d'avoir une caisse de résonance médiatique- va bientôt revenir sur le devant de la scène.

La taxe Google bientôt remise au goût du jour

Les auditions de la mission commanditée conjointement par Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Jérôme Cahuzac et Fleur Pellerin vont commencer sous peu. Le rapport rédigé par l'inspecteur des finances Nicolas Colin et le conseiller d'Etat Pierre Collin sera remis en décembre. Filippetti soutient la création d'une taxe Google pour la presse. Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, a estimé dimanche que "les gros acteurs" de l'internet non imposés en France mais qui utilisent la matière première des sites de la presse devaient participer "au financement de l'information".

Filippetti soutient la création d'une taxe Google pour la presse

Interrogée sur la "taxe Google" que souhaiteraient certains éditeurs de presse, elle a estimé "indispensable" qu'il y ait "une forme de rétribution par les sites qui aujourd'hui tirent un profit réel de l'utilisation des contenus riches en information, en savoir faire, en matière grise". Dans une interview publiée dimanche par les sites Aqui.fr et Rue 89, la ministre souligne qu'il y a des plateformes "qui en fait se contentent de répertorier un certain nombre de dépêches" et "nuisent évidemment au travail des agences parfois et aussi à ceux qui font un vrai travail journalistique en ligne". Remise à plat des aides à la presse. Comment la presse française veut faire payer Google.

En France aussi, la presse veut faire payer les liens hypertextes. Les mauvaises idées inspirent toujours ceux qu'elles arrangent.

En France aussi, la presse veut faire payer les liens hypertextes

En Allemagne, la presse a réussi à obtenir du gouvernement d'Angela Merkel qu'il dépose au Parlement un projet de loi visant à instaurer un droit à rémunération des journaux lorsque leurs titres sont affichés sur les services d'indexation comme Google News. En clair, il s'agit d'instituer une taxe sur les liens hypertextes lorsqu'ils sont affichés dans un certain contexte, au bénéfice des groupes de presse qui sont pourtant les premiers à bénéficier de l'afflux de visiteurs offerts par les services d'agrégation de contenus.

Comme nous l'avions alors rappelé, la presse française avait déjà initié une idée similaire dès 2009, à travers le Groupement des Editeurs en Ligne (GESTE). Le gouvernement veut faire payer plus d'impôts à Google, Apple et Amazon. La "taxe Google" pourrait bien faire son retour.

Le gouvernement veut faire payer plus d'impôts à Google, Apple et Amazon

Jeudi 12 juillet, Fleur Pellerin, la ministre déléguée aux PME et au numérique, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, Pierre Moscovici, ministre de l'économie, et Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du budget, ont lancé une nouvelle mission sur la fiscalité de l'économie numérique. Confiée aux fiscalistes Pierre Collin, conseiller d'Etat, et Nicolas Colin, inspecteur des finances, celle-ci rendra ses conclusions avant fin décembre. Le but est d'explorer toutes les pistes afin de rétablir l'équité fiscale entre les entreprises françaises et leurs cousines anglo-saxonnes, qui bénéficient d'une distorsion d'impôts grâce à la localisation géographique de leurs sièges sociaux. Nicolas Sarkozy brandit à nouveau la "taxe Google"