202004290933430.CP note Covid19 bien etre. Xavier Noël – « Le risque de stress post-traumatique est très important » Xavier Noël, professeur de psychopathologies à l’ULB et membre du FNRS était l’invite de Fabrice Grosfilley ce matin à 7h15 sur Bel RTL.
Il lui a demandé s’il était normal qu’on ait tous le moral en berne en ce moment. Pour lui, c’est évident : "Je pense que la situation est incertaine. On a tous les ingrédients pour faire baisser notre moral : l'incertitude, l'inquiétude, des pouvoirs publics qui tâtonnent entre dire la vérité, protéger les populations, redémarrer l'économie à tout prix, des couacs importants sur le plan organisationnel, une inquiétude pour soi-même et pour les autres qui grandit chez nos citoyens, pas de délai de fin d'épidémie, donc tous les ingrédients pour solliciter de l'inquiétude et de l'angoisse". Ce climat incertain et cette absence de visibilité renforcent notre stress au quotidien. > CORONAVIRUS en Belgique: les dernières infos Peut-on craindre, si le confinement se poursuit, que certaines personnes développent des pathologies mentales plus sérieuses ?
Delphine Pennewaert – « Covid-19 : comment surmonter l’effondrement des repères habituels ? » Delphine Pennewaert – « Covid-19 : déni, banalisation... des mécanismes de défense salutaires en temps de crise » Delphine Pennewaert – « Covid-19, quel accompagnement en cas de peur massive de la maladie, d’angoisse de mort chez l’enfant, l’adolescent, le parent ?» Delphine Pennewaert – « Gérer l’incertitude de la crise en posant de nouveaux repères » Delphine Pennewaert – « comprendre les stades de la crise pour accompagner les familles » Anne-Françoise Jans - Conférence – « Comment gérer l’anxiété » -15 avril 2020. Mark Hunyadi " La crise du coronavirus met en scène les dérives de notre société individualiste " – 3 avril 2020. CQFD vous proposait ce vendredi un " Grand – Entretien " avec le philosophe Mark Hunyadi, professeur de Philosophie Morale, Sociale et Politique à l’UCLouvain.
Newsletter info Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité. OKNe plus afficher × Pour lui, le confinement qui nous est imposé par le Covid-19 démontre en creux à quel point nous sommes des êtres sociaux dans une société qui est, elle, modélisée sur l’individu. " Notre société et notre économie ont pris l’individu comme brique de base, alors que c’est le lien social qui devrait être la brique fondatrice de nos sociétés ". Entretien de 25 minutes à réécouter en intégralité ici : CQFD vous proposait ce vendredi un " Grand – Entretien " avec le philosophe Mark Hunyadi, professeur de Philosophie Morale, Sociale et Politique à l’UCLouvain. Newsletter info. Xavier Noël - « Covid – 19 : De la crise sanitaire au risque psychologique » - 2 avril 2020. Covid-19, pandémie, confinement, ces mots nous sont désormais familiers.
Selon des épidémiologistes de premier rang (1), le choix du confinement tel que nous le connaissons s’impose pour réduire l’engorgement des services d’unité de soins intensifs (USI) et ainsi diminuer la mortalité. Cette guerre sanitaire est exigeante pour nos populations et nos modèles de compréhension se heurtent au caractère inédit de la situation. Une étude de synthèse publiée dans la très réputée revue médicale The Lancet passe en revue les recherches scientifiques portant sur les effets psychologiques des confinements passés : du Sras (Severe Acute Respiratory Syndrome), d’Ebola et de la grippe équine (2). Un point essentiel concerne la durée de la quarantaine, le risque de souffrance psychologique étant plus élevé lors des périodes de confinement longues.
Par ailleurs, la peur de la contamination persiste durant les mois suivants la levée de la contamination, ce qui réduit les contacts sociaux durablement. Hélène L'Heuillet : " Il y avait un besoin collectif d'une grande pause " Hélène L'Heuillet : " Il y a une grande différence entre structurer le temps et le combler " – 27 mars 2020. David Le Breton – « Être ensemble, un partage de rires » - 27 mars 2020. Vincent Yserbyt et Olivier Kleinet - « Loin des yeux, proche du cœur ! Le lien social au temps du coronavirus » - 19 mars 2020.
Les pays touchés par le coronavirus n’ont pas tous réagi de la même façon à l’arrivée de la maladie sur leur territoire.
Mais sa progression s’est révélée fulgurante. Elle contraint aujourd’hui les dirigeants à écouter enfin les expert·es du monde de la santé. Pour juguler la pandémie et permettre aux système de soins de faire face à l’afflux des patients, la méthode de prédilection consiste à limiter de façon drastique les contacts interpersonnels et d’imposer le confinement. Les revues spécialisées autant que les médias parlent de « distanciation sociale ». Tout indique que ne plus côtoyer autrui, éviter les poignées de main, proscrire les embrassades et, de manière générale, s’abstenir de toutes manifestations physiques d’affection permet de freiner la dissémination de la maladie et ainsi de mieux prendre en charge les personnes confrontées à des symptômes graves nécessitant des soins intensifs.
Anxiété et recherche de contacts… sociaux « With a little help from my friends » Boris Cyrulnik : "Après chaque catastrophe, il y a un changement de culture"