Japon : l'industrie française privée d'engins de manutention. L’onde de choc du Japon atteint la mécanique bien huilée de la manutention des usines en France.
C’est ce qu’indique la fédération des Distributeurs, loueurs et réparateurs de matériel de BTP et de manutention (DLR). Le séisme subi dans l’archipel retarde les livraisons d'engins sur notre territoire. Explication de Bernard Pointet, le président de la DLR. L'Usine Nouvelle - Votre fédération regroupe plus de 500 membres qui réalisent 70% du volume d'activité de ce secteur (7 milliards d'euros en 2010). Quel est le problème aujourd’hui ? Les conséquences du séisme jouent directement, car le Japon compte plusieurs grands fabricants tels qu’Hitachi, Takeushi, Kubota, Yanmar, ou Komatsu. A vrai dire, nous sommes dans une relative incertitude quant aux délais de livraison. Quel est l’impact pour les usines françaises ?
Rappelons que ces engins font partie du quotidien des sites de production : pas une usine ne dispose pas d’un chariot industriel (fabriqué par Toyota, Fenwick, Manitou…). Broken Link in iPod Battery Supply. Damaged Paint Plant Could Be Down 4 to 8 Weeks. Flash Eco : Japon/séisme : une usine GSK à l'arrêt. Le groupe pharmaceutique britannique GloaxoSmithKline (GSK) va suspendre durant quelque jours la production d'une usine située au Japon, suite à de légers dégâts provoqués par le puissant séisme qui a secoué l'archipel.
Une porte-parole du groupe a expliqué à l'AFP que le groupe était en train de vérifier la situation de ses employés au Japon après le tremblement de terre dévastateur, en ajoutant que pour l'instant aucune victime n'avait été signalée parmi eux. Du côté des installations, "nos bureaux à Tokyo sont largement intacts, mais quelques dégâts mineurs ont été signalés dans nos bureaux provinciaux à Sendaï (ville particulièrement touchée par le séisme, ndlr), et notre usine d'Imaichi, ce qui nécessitera la suspension des activités pendant quelques jours", a précisé le groupe.
Cette usine, qui fabrique des médicaments, est située dans la préfecture de Tochigi, au nord de Tokyo. Séisme au Japon : le tissu économique ébranlé. Le violent tremblement de terre, d'une magnitude de 8,9, survenu vendredi au large des côtes nord-est du Japon, a provoqué d'importants dégâts.
Miyagi, Fukushima, Chiba et Tokyo sont les principales zones touchées. Les industriels français sur place, joints par l’Usine Nouvelle, ne déplorent pas pour l’instant de pertes humaines. Etat des lieux ce vendredi, en fin de journée, heure de Paris. C’est le plus fort séisme jamais enregistré au Japon. Bilan provisoire près de dix heures après la catastrophe : au moins 310 morts et 350 disparus selon les données fournies par la police. Ce 11 mars au matin, Areva et Lafarge avaient pu joindre presque tous leurs expatriés sur le territoire nippon. Chez Renault, à midi heure française, parmi les 74 expatriés (dont 32 dans la région de Tokyo), une trentaine avait déjà fait parvenir une réponse rassurante à la direction du groupe.
Le constructeur a mis en place une cellule de crise avec numéro vert dans l’Hexagone. Principaux dommages recensés.