Acampada Montpellier. Ariège. Vous dites : la crise, la crise ! Quelles crises ? Pour les grands médias subventionnés, la crise économique semble être la cause unique ou du moins la plus importante de notre société. Heureusement beaucoup d'autres « plus petits médias... » analysent les crises : écologique, culturelle, philosophique, juridico-politique qui s'ajoutent à la cause de la première. Ce n'est pas la première seule qui réglera les autres sans prendre en compte les petits projets remplis d'Humanité qui tentent de transformer peu à peu l'économie-gaspi dominante.
Les chômeurs sont encore trop souvent montrés du doigt par « la grande presse subventionnée » sans avoir de solutions pratiques humaines à leur proposer pour rompre leur solitude et le désespoir d'avoir perdu leur travail dans une guerre économique sans pitié pour le vivant. Comment cette grande presse alourdissant elle -même la dette publique peut-elle manipuler l'opinion de masse en faisant passer les plus pauvres comme les profiteurs du système ? Bayonne. Béziers. Les Indigné-es de Bayonne - indignés Pays Basque - « Los Indignados » font étape à Bayonne. Entre Madrid, d'où ils sont partis, et Bruxelles, leur destination finale, les Indignés espagnols ont fait étape hier soir à Bayonne.
Accueillis par leurs homologues bayonnais, ils sont arrivés vers 19h30 sur le mail Chao-Pelletier avec l'intention de s'y installer, avant de repartir vendredi matin vers Dax, prochaine ville étape. Toutefois, il n'était pas certains que la police les laisse s'installer sur cet espace public où ils ont tenu une assemblée générale afin de décider de la conduite à tenir. Hier matin, c'est main dans la main qu'une petite centaine d'indignés espagnols a franchi la frontière à Hendaye où ils ont été accueillis par leurs camarades français. Un lieu symbolique Un lieu symbolique pour cette marche pacifique. Né en Espagne, ce mouvement de contestation a décidé de « monter » à pied à Bruxelles pour remettre en main propre leurs revendications.
. « Liberté », « démocratie », les Indignés ont rappelé leurs revendications, en français comme en espagnol. Jihane Bergaoui.