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Economy

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Grèce, l'art du commentaire borgne. Grèce, le retour. Grèce : le graphique qui condamne l’Europe, Merkel et Sarkozy. Le rendement des obligations grecques a augmente de 12% ce vendredi.

Grèce : le graphique qui condamne l’Europe, Merkel et Sarkozy

Je dois à un des commentateurs de ce blog d’avoir trouvé sur Bloomberg un graphique qui, pour moi résume d’une manière frappante la manière irresponsable dont la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International ont gère la crise grecque. Il y a un an, les obligations à trois ans de la Grèce avaient un rendement de 8%. Ce rendement est maintenant de 30%. Le cout théorique de cette hausse dépasse 100 milliards d’euros. Nous voici maintenant acculés à des solutions qui proviendront de la poche des contribuables de l’Eurozone. Rendement des obligations grecques a trois ans au cours des douze derniers mois (en pourcentage) Dans ce contexte, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy annoncent qu’ils veulent une solution rapide.

Grèce: le chantage de la BCE. La Grèce obtient de l'aide en échange de plus d'austérité. Par Ingrid Melander et Ben Deighton ATHENES (Reuters) - La Grèce recevra sans doute en juillet une nouvelle tranche d'aide de la part de ses bailleurs de fonds internationaux, ce qui lui permettra d'éviter le défaut, en échange d'un nouveau train de mesures d'austérité.

La Grèce obtient de l'aide en échange de plus d'austérité

La peur d'un défaut grec fait vaciller les marchés, Actualités. Conjoncture : La Grèce contrainte à privatiser en urgence  Face à la pression de la zone euro et du FMI, le premier ministre grec assure que le pays va enfin engager son programme de privatisations, représentant 50 milliards d'euros.

Conjoncture : La Grèce contrainte à privatiser en urgence 

Les syndicats sont vent debout. À Athènes Les ports, les aéroports, les chemins de fer, l'eau de Thessalonique et d'Athènes, les hippodromes, les télécoms et la Banque postale constituent la première vague d'entreprises grecques à vendre. Athènes compte récupérer ainsi 50 milliards d'actifs publics d'ici à 2015, au grand dam des Grecs. Tous les partis politiques, autres que le parti au gouvernement, désapprouvent les initiatives du premier ministre socialiste Georges Papandréou qui est au pied du mur. Cliquez sur l'image pour agrandir l'infographie. Le ton ne cesse de monter.

Économie paralysée Reste à savoir si le gouvernement réussira cette opération de désendettement dans un pays où l'économie est paralysée et la grogne sociale ne cesse de monter. Le dos au mur. Le problème n'est plus grec. - Des manifestants avec un drapeau grec vus au travers d’un drapeau européen, le 5 juin 2011 sur la place Syntagma d’Athènes.

Le problème n'est plus grec

REUTERS/Pascal Rossignol - Les Grecs ont retiré 1.5 milliards d'euros aux guichets des banques depuis jeudi. Les clients grecs se pressent aux caisses des banques pour retirer leurs économies, rapporte Protothema, et entre jeudi et vendredi derniers des particuliers auraient ainsi procédé au retrait de pas moins de 1.5 milliards d’euros. Au total, les retraits sur mai se sont élevés à 4 milliards d’euros, alors qu’ils avaient été de 2 milliards en avril. La plupart des clients qui effectuent ces retraits sont des petits épargnants qui viennent retirer des sommes comprises entre 2.000 euros et 15.000 euros. Dans la plupart des cas, ils sont motivés par la crainte que leurs économies ne disparaissent dans l’éventualité de la faillite de la Grèce.

Les politiciens ne semblent pas comprendre les risques posés par ces mouvements de panique généralisée, pas seulement pour la stabilité du système bancaire, mais aussi pour l’économie du pays. Si la Grèce ne bénéficie pas d’un nouveau plan de sauvetage, elle sera défaillante à la mi-juillet, rappelle le Wall Street Journal. (Photo: par Keith Williamson ) Merkel recule face à Sarkozy et la BCE sur la dette grecque. Pour les uns, c’est une reculade d’Angela Merkel.

Merkel recule face à Sarkozy et la BCE sur la dette grecque

Pour l’Elysée, il s’agit au minimum une « clarification importante » de la chancelière allemande. A l’issue d’une visite de Nicolas Sarkozy à Berlin, vendredi 17 juin, la chancelière allemande a expliqué que la participation du secteur privé au sauvetage de la Grèce se ferait « sur la base du volontariat », « en accord avec la banque centrale européenne », et en évitant tout « événement de crédit », en clair toute défaillance. Jusqu’à présent, Mme Merkel insistait sur la nécessaire participation des banques et du secteur privé. Quand les agences de notation se retournent contre leurs maîtres. Une nouvelle et vilaine tourmente s’est mise à souffler dans les branches déjà malmenées de nos maîtres du monde.

Quand les agences de notation se retournent contre leurs maîtres

Ceux-là en restent suffoqués d’indignation. La cible de leur vindicte et de leur émoi : ces trois irrespectueuses agences de notation (Fitch, Standard & Poor’s, Moody’s), coupables de crime de lèse-majestés à répétition. Ça allait quand celles-là tiraient sur le menu fretin ou les seconds couteaux, mais voilà qu’elles s’en prennent désormais au gratin ! Dans leur collimateur : La révolte trop tardive des « majestés » humiliées Méchamment attaqués aux mollets par les molosses de ce grand marché auquel ils se sont imprudemment abandonnés, nos maîtres du monde amorcent une révolte aussi poussive que trop tardive.

Jean Quatremer, journaliste au quotidien Libération et européiste convaincu (envers et contre tout résultat de référendum), y va de son couplet vengeur avec un éditorial au titre lourd d’impuissante ironie : « Les agences de notation dépréciées ».