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Journalisme

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Je réponds à des questions intéressantes. Pauline Tissot a passé quelques mois en stage à LEXPRESS.fr, où elle a soutenu Marie Simon et Catherine Goueset – qui en avaient bien besoin, en plein hiver arabe, après Fukushima et avant Ben Laden.

Je réponds à des questions intéressantes

Donc, elle est étudiante. Donc, elle a un mémoire sur le dos. Donc, elle a compté sur moi pour répondre à quelques questions, sur la genèse de LEXPRESS.fr, ses phases de croissance, son avenir radieux. Ca m’a demandé du boulot, la remémoration. Allez hop, un post de blog à pas cher: 1. . - Par qui a été créé le site en 1996? - De combien de personnes était composée l’équipe? - A l’époque, quelle forme avait le site? - Quel était l’équilibre entre le print et le web? - Pourquoi avoir créé un site attaché au magazine L’EXPRESS? - La création du site a-t-elle été difficile? - Questions plus personnelles: Pourquoi, au tout début, être entré dans l’aventure LEXPRESS.fr? L'affaire DSK, une leçon pour le journalisme. C’est une leçon pour le journalisme et le travail d’information.

L'affaire DSK, une leçon pour le journalisme

Certes, on aura beaucoup entendu parler du respect de la présomption d’innocence dans l’affaire DSK. Mais la démonstration est faite une fois de plus que, lorsque la machine médiatique s’emballe, les procédures judiciaires sont bafouées et les jugements rendus en lieu et place de la justice. Toutefois, si au nom de la liberté d’informer qui est une exigence de la démocratie, on veut ignorer les contraintes d’une justice indépendante qui en est un des fondements, c’est véritablement un défi qui est lancé. publicité On rétorquera que la rapidité de la circulation de l’information et de la concurrence que se livrent les différents médias expliquent ces dérapages.

La novlangue des journalistes en ligne. Crédit: Flickr/CC/reedster Dans «Slang», un dictionnaire américain d’expressions populaires, l’auteur Paul Dickson consacre 11 pages au jargon journalistique des rédactions américaines.

La novlangue des journalistes en ligne

Or il y manque la substantifique moelle de ce qui constitue le quotidien des journalistes français sur le Web. Un mélange de néologismes, de franglais, de termes issus des logiciels, et d’expressions potaches. Complément de chapitre. Actu (nom, féminin): Abréviation du mot «actualité». Back office (nom, masculin): Les coulisses d’un site Web, là où se trouve le système de publication, dont l’accès est réservé à ceux qui y produisent des contenus, comme les rédacteurs. Balises (nom, féminin pluriel): Ce sont des éléments du code html – le tissu osseux d’un site Web – qui permettent de définir la mise en page d’un texte, par exemple en mettant des caractères gras, italiques, soulignés, en sautant une ligne, etc.

Bâtonner (verbe): L’une des tâches les plus ingrates d’un journaliste. ”L’explosion du journalisme” à l’heure d’Internet - Ignacio Ramonet / édition / médias. Et de s'interroger sur le futur d'un journalisme menacé par la prolifération gratuite d'infos en ligne, désormais connue sous le nom d''"infobésité".

”L’explosion du journalisme” à l’heure d’Internet - Ignacio Ramonet / édition / médias

Point fort du livre, le passage en revue des différents modèles économiques de journalisme en ligne ("fermes de contenus", infos "low cost" à la demande, abonnement partiel ou total, pub etc.). Des modèles qui se cherchent toujours. Même si, note Ignacio Ramonet, les médias traditionnels restent des marques fortes, très recherchées par les internautes (voir les fortes fréquentations des sites du New York Times, du Monde etc.).

Un constat éloigné de tout catastrophisme O surprise ! En conclusion, loin de tout catastrophisme, l'ancien directeur du Monde Diplomatique parie sur la survie d'un journalisme d'exigence et de qualité. Quel est le propos de "L'explosion des médias" ? Ce que j’essaie de décrire, c’est un état des lieux : l’impact de la météorite Internet. Les médias traditionnels sont-ils morts ? >> A lire: "L'explosion du journalisme.