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Web-sociologie

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Fin de l’anonymat sur Internet ? Joël de Rosnay: «L’homme du futur sera relié au cerveau planétaire» Le XXIe siècle n’a pas commencé en l’an 2000, cette date parfaitement artificielle, mais il commence véritablement aujourd’hui, après une petite décennie de tâtonnements d’où sont en train d’émerger les grandes tendances de fond, les vraies lignes de force du siècle à venir. Pour Joël de Rosnay, biologiste et docteur ès sciences, président de la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, futurologue et auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages, le monde actuel est en pleine effervescence et l’être humain à la veille d’une nouvelle aventure qui va transformer aussi bien sa conscience de soi que son rapport aux autres. Quelles vont être les grandes tendances du XXIe siècle? On assiste à la convergence de trois disciplines, l’infotechnologie, la bio-technologie et l’écotechnologie, qui se marient les unes avec les autres et créent une dynamique porteuse d’avenir.

C’est ce qui donne l’impression d’être au début d’une ère nouvelle. L’homme est-il en train de changer? Il a déjà changé! Terroirs numériques. Parlons clair… aujourd’hui, faute de services ad hoc, 100 Mbps symétrique ne sert à rien pour vous comme pour moi. Demain pourtant, ce sera la norme, le mètre étalon de tous ces mâles opérateurs occupés à comparer la longueur de leurs attributs comme je compare les Islay de 10 et 20 ans. Et force est de constater que même à quelques euros de plus, pas mal d’euros de plus, le 20 ans c’est quand même autre chose. J’avais eu la même révélation, voici quasi 25 ans, putain 25 ans, avec le Calvados. J’adore la Normandie. C’est la faute, notamment, au calva, au cidre et au fromage. Peut-être également au goût laiteux des peaux normandes.

Rappelez-vous ces dégustations pas aveugles du tout où progressivement vous remontiez le temps vers des âges qui tangentent le votre… C’est sans doute le seul instant où vieillir c’est du plaisir. Les filles, les gars, Malan, mon vieux directeur banque mondiale à Niamey, a raison. Pas grave les copains. Nul ne le sait. Demain gueule de bois ? Like this: Du bavardage à la réflexion profonde. La lecture de la semaine, pour poursuivre en ce début d’année une tradition bien établie, c’est l’édito de Clive Thompson dans Wired, mais il est encore bon, qu’est-ce que vous voulez de plus ? Ce mois-ci, il s’intitule : “Comment les tweets et les textos nourrissent l’analyse en profondeur”. On dit souvent, commence Thompson, que l’internet a détruit la patience nécessaire aux gens pour les échanges longs et fouillés (Cf. le fameux “Est-ce que Google nous rend idiot ?”).

La forme de discussion contemporaine ne consisterait qu’en textos, tweets et autres mises à jour de statuts. Et la popularité de ces déversoirs d’énoncés adolescents signifierait que nous avons perdu notre appétence à la contemplation lente et raisonnée. Image : Ma vie de Tweets, 2007-2009, volume I par James Bridle qui anime notamment BookTwo, une réflexion sur l’avenir du livre. Un livre qui rassemble tous les tweets de l’auteur sur 2 ans : les formes courtes pour promouvoir une réflexion longue ? Xavier de la Porte. La sérendipité est-elle un mythe. La lecture de la semaine, il s’agit d’un article paru le 27 novembre dernier dans TechCrunch, sous la plume de Henry Nothaft, qui est le co-fondateur d’une entreprise qui développe un assistant personnel virtuel pour les contenus Web.

Ce papier s’intitule « Le mythe de la sérendipité ». Selon l’auteur, un des concepts les plus intéressants ayant émergé ces derniers temps dans les médias et les nouvelles technologies est celui de sérendipité. Voici comment il définit le terme de sérendipité : « le fait de montrer aux gens ce qu’ils n’étaient pas conscients de chercher ». Je me permets juste une incise : cette définition de la sérendipité est assez étrange. On aurait plutôt tendance à considérer la sérendipité comme un effet du hasard : je cherche quelque chose et, par hasard, je tombe sur autre chose qui m’intéresse aussi (Wikipédia).

Image : pour Google, Serendipity est un film, une romance de 2001 signée Peter Chelsom avec Kate Beckinsale et John Cusack. Xavier de la Porte. L'Homme "augmenté" selon Google...vers une transhumanité diminuée ? "Ce que nous essayons de faire c'est de construire une humanité augmentée, nous construisons des machines pour aider les gens à faire mieux les choses qu'ils n'arrivent pas à faire bien"...On ne pourra pas dire que nous n'avons pas été prévenus. Mais, étrangement, cette déclaration programmatique d'Eric Schmidt est pratiquement passée inaperçue en dehors des cercles technophiles concernés. Vous ne pourrez plus vous passer de Google, sauf à être un homme "diminué".

C'est en tout cas le projet assumé des dirigeants de "La" Firme. Sergei Brin, le fondateur de Google, a récemment dit qu’il voulait faire de sa création «le troisième hémisphère de notre cerveau ». Eric Schmidt a multiplié les déclarations provocatrices en ce sens à l’IFA, la grand messe païenne de l'électronique qui s'est tenue début septembre à Berlin : « Nous pouvons vous suggérer quoi faire après, ce qui vous intéresse.

Achtung encore un qui a trop lu Orwell...Souvenez-vous "1984": "Big Brother vous regarde. Une jeune journaliste raconte comment les 20/30 ans voient le travail.