background preloader

Vie privée

Facebook Twitter

Etude : les Européens et la protection de la vie privée. Les ?tats-Unis songent ? une "d?claration des droits" sur la vie priv?e en ligne. Les autorités américaines vont-elles davantage s'intéresser à la question de la vie privée en ligne ? D'après le site Out-Law, le département du commerce a transmis à l'administration Obama un rapport officiel (.pdf) sur "la confidentialité des données commerciales et l'innovation dans l'économie d'Internet". Il est notamment question d'établir une "déclaration des droits" visant à mieux protéger les données personnelles des internautes. L'adoption de certaines propositions listées dans ce rapport pourrait potentiellement marquer un tournant dans la politique actuelle du gouvernement américain. Jusqu'à présent, les annonceurs et les éditeurs de services en ligne profitaient d'un cadre légal assez souple. Or, l'auto-régulation en vigueur ne donnerait pas une pleine satisfaction aux yeux de l'administration.

Il est également question de créer un bureau au sein du département du commerce qui aura pour tâche de définir une orientation en matière de vie privée. Loppsi 2 : le délit d'usurpation d'identité sur Internet. Le "cyberbullying" dénoncé par la CNIL : réalité ou exagération ? Données personnelles : nouveau dérapage des Google cars. Droit à l'oubli sur le Web : Google et Facebook ne signent pas la charte voulue par Nathalie Kosciusko-Morizet. Avec l'explosion de l'utilisation des réseaux sociaux et du Web 2.0 en général, la problématique du droit à l'oubli devient critique. Comment en effet maîtriser la présence de données personnelles sur la toile, comment empêcher que ces données soient utilisées et exploitées sans son consentement ? Une mission presque impossible tant les outils de contrôle sont rares. Le gouvernement a néanmoins tenté d'apporter une solution par le biais de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au Numérique.

"Il ne faut pas diaboliser Internet, il y a de nombreux contenus mis en ligne que nous voulons garder, mais dans certains cas, nous aimerions pouvoir les effacer", souligne-t-elle. Bureau des réclamations Depuis novembre, les principaux acteurs du secteur : représentants des réseaux sociaux, blogs (Skyblog...), moteurs de recherche (Bing de Microsoft), associations familiales et de protection de l’enfance ont été invités à plancher sur la question. Google et Facebook absents. Les étudiants s'intéressent davantage à la confidentialité que ce que l'on croit. Non, les ados ne sont pas tous des exhibitionnistes, prêts à mettre leurs photos avinées sur Internet.

Loin des clichés, les jeunes font même de plus en plus attention à ce qu’ils mettent sur le réseau. «Mon profil est restreint depuis un an» raconte ainsi Agathe, étudiante de 20 ans. «J’avais entendu parler des problèmes de vie privée sur Internet, de photos repérées par des futurs employeurs, de gens qui perdaient leurs emplois à cause de leur profil Facebook. J’avais vu un reportage sur le sujet et je m’étais dit que c’était plus prudent de limiter mon profil.» Agathe n’est pas la seule, au contraire. Une étude menée par deux chercheurs américains, Eszter Hargittai, de la Northwestern University, et Danah Boyd, du centre Berkman d’Harvard, consacré aux liens entre Internet et la société, montre que contrairement au préjugé selon lequel les jeunes étalent leur vie sur Facebook, ces derniers y sont de plus en plus attentifs.

Charlotte Pudlowski. Bruxelles s’intéresse trop à la vie privée des Européens | Presseurop – français. A la différence des Etats-Unis, l’Union européenne restreint strictement la collecte, l’utilisation et la vente des données par les entreprises en ligne. Mais elle exige également des fournisseurs de services Internet qu’ils stockent les données personnelles, dans le cas où l’Etat voudrait mener une enquête sur un utilisateur en particulier. Par ailleurs, le Parlement européen examine un texte intitulé “Smile29” , en vertu duquel le moteur de recherche Google, qui traite des milliards de recherches par mois sur le continent, sera tenu de conserver également les informations sur les internautes. Les efforts de l’UE ne constituent que les derniers en date fournis par les Etats un peu partout dans le monde, en vue d’en savoir un peu plus sur leurs citoyens leur comportement en ligne.

D’aucuns comparent la juridiction européenne à une intrusion de l’Etat, ce qui a déclenché une vague d’opposition dans toute l’Europe. Position ambiguë de l'UE Risque de fausses accusations. La "navigation privée" des navigateurs n'est pas fiable à 100 % En Allemagne, la vie privée sur Internet sera enseignée à l'école - Numerama. De tous les pays européens, la France est l'une des nations les plus représentées sur Facebook. Selon les statistiques fournies par le service Facebook Ads, pas moins de 18 millions de Français sont inscrits sur le réseau social. La croissance d'ailleurs été particulièrement soutenue ces dernières années, avec une progression de +518 % de la fréquentation entre février 2008 (2,2 millions de visiteurs uniques) et février 2009 (13,7 millions). Mais s'il y a un net engouement pour ce site communautaire en Europe, tous les pays ne sont pas passionnés par le projet de Mark Zuckerberg.

À commencer par l'Allemagne. Cependant, ce relatif désintérêt s'explique par la présence de réseaux sociaux déjà mûrs en Allemagne. Mais si Facebook est moins populaire en Allemagne, deux millions d'inscrits selon Der Spiegel, cela n'empêche pas les autorités allemandes d'être particulièrement vigilantes. Toujours selon le Spiegel, d'autres länders allemands expérimentent quelques projets pilotes.