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Publics empêchés

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Droits culturels et publics empêchés. Organisée par la commission Hôpitaux/Prisons de l’ABF à l’hôpital universitaire Robert Debré (Paris), la journée d’étude nationale du 15 octobre 2018 s’interrogeait sur « Quel accès au livre et à la lecture pour les publics empêchés » ?

Droits culturels et publics empêchés

Jennifer Hallot (directrice du mécénat et de l’action culturelle, hôpital Robert Debré) a tout d’abord rappelé les missions et les spécificités de cet établissement, spécialisé dans le traitement des pathologies pédiatriques. Afin d’opérer la prise en charge globale de l’enfant, l’hôpital a noué de multiples partenariats, notamment avec des institutions culturelles comme la Bibliothèque nationale de France ou le musée du quai Branly.

Jennifer Hallot n’a pas hésité à affirmer que, pour certains patients, l’hospitalisation peut devenir une chance d’accéder à la culture. Étude DGMIC « Lecture publique et publics empêchés. Synthèse de l’étude réalisée par le Crédoc » (2017) - Ministère de la Culture. 38024 les bibliotheques en prison. « Les bibliothèques de prison, ou la nécessité du partenariat » Le mardi 10 mai 2016 s’est tenue à la bibliothèque Françoise-Sagan une journée d’étude, « Les bibliothèques de prison, ou la nécessité du partenariat », organisée par l’Association des bibliothécaires de France.

« Les bibliothèques de prison, ou la nécessité du partenariat »

Nicolas Merle, chargé de mission au Département de l’éducation et du développement artistiques et culturels (ministère de la Culture et de la Communication), a ouvert la journée par un bilan des actions Culture-Justice menées en 2015. Il a d’emblée insisté sur le défi complexe que les services de l’État ont dû relever pour concevoir une stratégie territoriale cohérente à l’échelle des nouveaux territoires. Le point a ensuite été fait sur les actions financées par les DRAC l’année dernière : 2 millions d’euros sont venus soutenir 450 à 500 projets. Bibliothèques pénitentiaires. Un programme de réduction de peine par la lecture. L’association Lire pour en sortir vient de signer avec le centre pénitentiaire de Pémégnan à Mont-de-Marsan (Landes) une convention permettant aux détenus d’accéder à un programme de lecture pouvant ouvrir à des réductions de peine.

Un programme de réduction de peine par la lecture

Ce centre est le quatrième à rejoindre le programme après ceux de Châlons-en-Champagne (Marne), Frênes (Val-de-Marne) et Nice (Alpes-Maritimes). Cette initiative est possible grâce à « l’amendement adopté dans le cadre de la réforme du code pénal de 2014 », qui prévoit qu’une « réduction supplémentaire de la peine peut être accordée aux condamnés qui manifestent des efforts sérieux de réadaptation sociale ».

La participation à des activités culturelles, dont la lecture, est incluse dans le processus. Ainsi, un détenu dispose d’un mois pour lire un des 240 titres de la collection constituée par l’association et en établir une fiche de lecture. A Châlons-en-Champagne, plus de 60 % des détenus sont entrés dans le programme. 65371 mettre en place une offre de services pour une bibliotheque de prison. Textes de référence. Les bibliothèques de prison : un outil de réinsertion ? - Lecthot. Le nombre de personnes incarcérées en France était de 66 818 au 1er décembre 2015, c’est-à-dire 0,4% de moins qu’en décembre 2014.

Les bibliothèques de prison : un outil de réinsertion ? - Lecthot

En moyenne, 11 % des détenus sont illettrés et 16% environ présentent des difficultés de lecture. Les bibliothèques ont donc un rôle fondamental, car elles permettent à ces détenus d’avoir accès à la culture et d’apprendre à lire, ce qui peut favoriser leur réinsertion sociale une fois leur peine purgée. Il est important que les bibliothèques carcérales présentent les mêmes caractéristiques que les autres bibliothèques : elles doivent être un lieu de socialisation, d’éducation et de divertissement.

Malgré des difficultés de mise en place, les bibliothèques gardent une place importante dans les prisons : elles sont présentes dans 95% d’entre elles, et de plus elles y symbolisent souvent le seul espace de culture. Pas facile de lire en prison: voilà pourquoi. Dans le «Bulletin des bibliothèques françaises», en septembre 2002, on pouvait lire : «Lire en prison est un fait de tous les temps. Éduquer, rééduquer, apprendre, s’informer, comprendre, se distraire, s’évader par l’esprit, il y a des livres pour toutes les situations».

La formulation est un peu naïve, mais elle exprime un fantasme répandu : la prison, c’est l’endroit où le prisonnier a l’occasion de méditer, de se refaire une éducation, de se rassembler. Christophe de La Condamine, auteur d’un «Journal de Taule» (L’Harmattan), explique qu’il y dévorait jusqu’au moindre dictionnaire. Et on a tous en mémoire le parcours de Bernard Stiegler, le philosophe qui a appris la philosophie alors qu’il purgeait une peine pour braquage. «Lire est un droit des personnes détenues», rappelle Olwen Lesourd, président de l’association «Lire c’est Vivre», qui tente de faire lire les taulards de Fleury-Mérogis. Le sujet n’est pas nouveau. Maison d'arrêt de Seysses (Sipa) Il faut se battre pour tout. La bibliothèque de prison : un droit pour les personnes détenues.

Mise à jour le 22 mai 2015 Version complète de l'article Pour les personnes placées sous main de justice, la bibliothèque est un droit et un atout pour la réinsertion.

La bibliothèque de prison : un droit pour les personnes détenues

C’est le devoir des pouvoirs publics de mettre ce service à leur disposition dans des conditions d’utilisation viables. Pourquoi ? Les citoyens, même détenus, continuent à être des personnes humaines méritant le respect. Comment ? La bibliothèque doit avoir sa place dans les bâtiments pénitentiaires Des lieux. Bibliothèques de prison. Bibliothèques de prison Les bibliothèques de prison apparaissent au milieu du XIXe siècle.Depuis la Seconde guerre mondiale, la volonté de faciliter l’accès à la culture, plus particulièrement à la lecture, aux détenus s’est manifestée par la publication régulière d’un important corpus de textes : articles du Code de procédures pénales, protocoles d’accords et circulaires.C’est entre les années 1986 et 2009 qu’ont été consolidés les liens entre le ministère de la Justice et le ministère de la Culture par la signature de protocoles affirmant la bibliothèque comme le "poumon culturel" de l’établissement pénitentiaire, et la culture comme "vecteur de revalorisation personnelle et d’insertion scolaire, professionnelle et sociale".

Bibliothèques de prison

Il est difficile de définir les bibliothèques de prison qui varient selon :- le type d’établissement et sa taille : Maison d’Arrêt, Centre de Détention, Maison Centrale, Centre pour Peines Aménagées, Centre de semi-liberté... Sites et interlocuteurs ressources.