background preloader

November-December 2o12

Facebook Twitter

Le peuple veut la chute du régime, bis. La commémoration du deuxième anniversaire de la révolution tunisienne a montré l'ampleur du mécontentement populaire face à l'incompétence des nouveaux dirigeants issus des urnes. 18 Décembre 2012 | Partager : Repères La Troïka au pouvoir est formée de Moncef Marzouki, président de la République, dirigeant du Congrès pour la République parti de gauche, nationaliste et laïc, de Hamadi Jebali, Premier ministre issu du parti islamiste Ennahda et de Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale constituante, chef d'Ettakatol (le bloc), parti social-démocrate.

Ce partage du pouvoir a été mis en place après les premières élections libres qui ont eu lieu en Tunisie le 23 octobre 2011. La "parade" des gouvernants "légitimes" de la Tunisie actuelle n'a pas réussi le 17 décembre à Sidi Bouzid. On ne peut certes soutenir ou avaliser un tel comportement dans la mesure où il porte atteinte à l'image de l'Etat. Ennahda réfute toute responsabilité. En Tunisie, l'UGTT menace le pouvoir d'une grève générale. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Mandraud Les transports, les écoles, les administrations ont commencé à être paralysés, jeudi 6 décembre, dans quatre régions de Tunisie, à Sfax, Gafsa, Kasserine et Sidi Bouzid, foyer de la révolution qui a renversé, il y a bientôt deux ans, le régime de Zine El-Abidine Ben Ali.

En Tunisie, l'UGTT menace le pouvoir d'une grève générale

Ces débrayages, organisés à l'appel de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), devraient culminer avec une grève nationale, le 13 décembre, annoncée par la puissante centrale syndicale en guerre ouverte, désormais, avec le gouvernement dominé par les islamistes du parti Ennahda. Si elle se confirmait, cette grève générale serait une première depuis 1978. Même sous Ben Ali, l'UGTT, pourtant l'un des moteurs principaux du renversement de l'ancien régime, n'avait pas utilisé cette arme, se contentant d'un débrayage de deux heures le 14 janvier 2011, jour de la fuite précipitée de l'ex-dictateur.

Les violents affrontements à Siliana en Tunisie se poursuivent. Actualité boursière, marché financier, économie française : Challenges. La police se retire de Siliana où 200 personnes ont été blessées. La police se retire de Siliana où 200 personnes ont été blessées Les forces de l'ordre tunisiennes se sont retirées de la ville de Siliana, à 120 km au sud-ouest de Tunis, à l'issue d'une deuxième journée d'affrontements avec des manifestants, selon le ministère de l'Intérieur.

La police se retire de Siliana où 200 personnes ont été blessées

Plus de 200 personnes ont été blessées. Le service des urgences était visiblement débordé avec 206 blessés soignés, et des proches des victimes s'y étaient rassemblés pour manifester leur colère. Plusieurs blindés de la garde nationale avaient été déployés, selon lui, lors de cette deuxième journée consécutive de grève générale et de violences entre manifestants et forces de l'ordre. Des milliers de manifestants se sont rassemblés dans la matinée devant les locaux du gouvernorat (préfecture) de Siliana réclamant notamment le départ du gouverneur, a indiqué le secrétaire général du bureau régional de la centrale syndicale à Siliana, Néjib Sebti.