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Historique :: Constituante

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Tunisie : l'atteinte au sacré ne figurera pas dans le projet de constitution. En Tunisie, les Guignols passent à la trappe. C'était l’un des cartons d’audience du ramadan, haute saison pour les nouvelles productions télé en Tunisie. «La logique politique», déclinaison des «Guignols» diffusée par la chaîne Attounsiya, s’est arrêtée subitement la semaine dernière. Les deux derniers épisodes prévus n’ont pas été diffusés. Une disparition passée inaperçue pendant près d’une semaine, jusqu'à ce que le syndicat des journalistes s’en fasse l'écho : «La diffusion des Guignols a été stoppée sous la contrainte», a affirmé sur la radio Shems FM son secrétaire général, Mongi Khadhraoui, évoquant des «pressions indirectes» du gouvernement, dominé par les islamistes d’Ennahda. De gauche à droite: Rached Ghannouchi (leader d’Ennahda), Hamadi Jebali (Premier ministre, issu d’Ennahda) et Moncef Marzouki (président de la République) dans «La logique politique», les Guignols tunisiens.

L’ancien président Ben Ali, enfui en Arabie Saoudite, est représenté en habit saoudien. Le leader communiste Hamma Hammami. Parodies. La racine saoudienne d’une rixe salafiste à Béja. Deux groupes salafistes se sont affrontés à l’arme blanche et à coups de gaz lacrymogène à Ksar Bardo, dans la région de Béja. La bagarre s’est déclenchée lors de la rupture du jeune (Moghreb), en début de soirée du lundi 6 août, à la mosquée El Hidaya, qui a une fois de plus été le théâtre de bandes «religieuses» rivales. Et en l’occurrence, l’agence Tap rapporte que les salafistes djihadistes s’en sont pris à d’autres salafistes, qui suivent l’exemple du cheikh saoudien Rabii Madkhali. L’agence Tap rapporte que les djihadistes ont accusé les madkhalistes d’hérésie, quand ceux-ci ont rompu le jeûne quelques minutes avant l’appel à la prière. Et c’est ainsi que la polémique religieuse a cédé la place aux arguments à la bagarre de rue.

La Tap relève que «pris de panique, les fidèles ont rompu les Tarawih (prière quotidienne du soir exécuté pendant le mois de ramadan) et quitté la mosquée». Moez El Kahlaoui Lire aussi : Tunisie - Le siège du gouvernorat de Béja pris d’assaut par des ouvriers. Tunisie : à Sidi Bouzid, la révolte gronde contre Ennahdha. Tirs de gaz lacrymogèneslors de la manifestation du 9 août à Sidi Bouzid.© Mokhtar Kahouli/AFP Les manifestations contre le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahdha se multiplient à Sidi Bouzid.

Objet de la contestation : l’incapacité du pouvoir à trouver des remèdes à la crise économique. Il y avait longtemps que Sidi Bouzid (Centre-Ouest), berceau de la révolution tunisienne, n’avait pas connu une telle agitation. Après les violentes échauffourées de la fin de juillet, deux manifestations se sont produites en une seule journée, jeudi 9 août. Dans la nuit, quelque 800 personnes se sont réunies pour protester contre l’intervention musclée de la police qui avait dispersé dans la mâtinée une première mobilisation à coup de gaz lacrymogènes et de tirs de balles en caoutchouc, envoyant à l’hôpital cinq personnes. Les affrontements avec les forces de l’ordre se sont poursuivis après minuit heure locale.

Région marginalisée Autisme (Avec AFP) 13 août 2012… Touche pas à mon égalité! Des milliers de Tunisiennes manifestent pour conserver leurs acquis. Face à un projet d'article de la Constitution qui n'évoque pas l'égalité des sexes, des milliers de Tunisiennes et Tunisiens sont descendus lundi soir dans la rue pour défendre les droits des femmes et leurs acquis. Des milliers de Tunisiennes et Tunisiens ont manifesté lundi soir à Tunis contre les menaces pesant sur les droits de la femme et contre le parti islamiste Ennahda qui dirige le gouvernement. Deux rassemblements séparés ont eu lieu dans la capitale tunisienne, l'un autorisé l'autre non. Le premier a réuni plusieurs milliers de personnes face au Palais des congrès de Tunis avec pour mot d'ordre principal le retrait d'un projet d'article de la Constitution évoquant la complémentarité et non l'égalité homme-femme.

"La Tunisienne est libre! (le premier ministre Hamadi) Jebali, (le chef d'Ennahda Rached) Ghannouchi dehors! " Protéger des lois de 1956 Les hommes étaient également présents dans la manifestation. La société civile dénonce l'art 28 de la Constitution comme une régression des acquis de la femme. La Tunisie est aujourd'hui islamiste.

Il faut scruter à la loupe la réalité politique tunisienne. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Nicolas Clinchamps, maître de conférences de droit public Université de Paris 13 – Nord – Sorbonne Paris Cité Le président Moncef Marzouki a déclaré devant les députés français que la Tunisie n'était pas tombée dans l'escarcelle des islamistes, mais dans celle de la démocratie. Le processus de transition démocratique doit être non seulement souligné, mais, surtout, fermement soutenu en Tunisie. En ce sens, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartelonne, a plaidé, dans son discours d'accueil au président tunisien, pour une compatibilité entre islam et démocratie. Aujourd'hui, les signes se multiplient vers toujours plus d'islam depuis la Révolution. Alors qu'Habib Bourguiba convoquait les caméras de télévision pour ôter le voile des femmes au lendemain de l'indépendance, celles qui ne le portent pas sont désormais en passe de marginalisation.

"La Tunisie n'est pas islamiste !" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Béligh Nabli, directeur de recherches à l'Institut de recherches internationales et stratégiques et Sélim Ben Abdesselem, député tuniso-français Dans une tribune intitulée de manière péremptoire "La Tunisie est aujourd'hui islamiste", Nicolas Clinchamps, spécialiste du droit de l'outre-mer, nous a livré un regard caricatural et simpliste sur la situation en Tunisie. A telle enseigne que la critique de son texte pose d'emblée une question d'ordre moral – l'auteur est-il de bonne foi ? – et d'ordre méthodologique – répondre de front, sans prendre de recul historico-philosophique, revient à faire de la dialectique, et la dialectique est connue pour s'épuiser elle-même… Outre un problème d'intelligibilité de certains passages du texte – que signifie : "Aujourd'hui, les signes se multiplient vers toujours plus d'islam depuis la Révolution" ?

En cela, malgré ses défauts – c'est un doux euphémisme – le texte de Nicolas Clinchamps revêt un intérêt certain. Vidéo et récit de l’agression d’Abdelfattah Mourou. Tout ce qui arrive est tout à fait normal ... j.trad |07-08-2012 18:23 @tun Ergo sum |07-08-2012 10:09 Il n'y a pas de peut être, c'est une certitude. Je n'ai pas de maitres mais les nahdhaouis et plusieurs autres militants sont beaucoup plus dignes que tes deux déchus qui ont causé la ruine de ce pays. La politique de la bêtise qu'a connu la Tunisie depuis les années 60 a comme résultat le clivage de cette pauvre société tunisienne, c'est grâce aux militants de l'indépendance qu'au moins le système français qui est réfléchi par leurs penseurs a été copié, c'est pour cela que cela fonctionne encore... En quoi ca vous surprend? Raêlien |07-08-2012 09:54 La religion prêche la violence explicitement dans le Coran et le Hadith.

Regardez dans la vidéo comme ils sont ***** Sémir |07-08-2012 04:02 Ils portent des habits où on a l'impression qu'ils ont dormi avec... Il sont plein de sueur comme s'ils ne prenaient pas de douche. Ils sont la honte de l'Islam et sont pourtant soutenus par Ennahdha. Tunisie: un fondateur du parti Ennahda au pouvoir agressé par un extrémiste. Un membre fondateur du parti islamiste Ennahda au pouvoir en Tunisie, Abdelfattah Mourou, a été violemment agressé et légèrement blessé dans la nuit de dimanche à lundi par un militant islamiste radical, a indiqué à l’AFP le fils de la victime, Dhiaeddine Mourou.

Selon cette source, Abdelfattah Mourou a été frappé car il a pris la défense, lors d’une conférence à Kairouan (centre) sur l’Islam et la tolérance, de Youssef Seddik, un penseur tunisien honni par les islamistes radicaux, qui se faisait insulter par une partie du public. «Une de ces personnes a pris un verre et l’a jeté à la tête» d'Abdelfattah Mourou, a expliqué son fils, ajoutant que son père avait été soigné, et que cinq points de suture lui ont été faits au front. Il n’a donné aucune information concernant l’agresseur. Sur une vidéo mise en ligne, on peut voir le bras d’un homme saisissant un verre et le brisant sur la tête d’Abdelfattah Mourou, 64 ans.

CPR

Ennahda. Pourquoi la charia ne sera pas inscrite dans la Constitution tunisienne. La question a agité, enflammé la Tunisie de longues semaines : la nouvelle Constitution, que l'assemblée élue le 23 octobre est en train d'enfanter, comporterait-elle une mention de la charia ? Surtout pas, se sont insurgées quelque 5 000 personnes venues manifester sur l'avenue Bourguiba leur stricte opposition à la charia et leur volonté de garder un Etat civil – c'était le 20 mars dernier, à l'occasion du 56e anniversaire de l'indépendance. Oui, ont réclamé des milliers de partisans de la loi coranique, à deux reprises : devant le palais du Bardo, mi-mars, puis sur Bourguiba, le cœur de Tunis, vendredi dernier.

La dernière manifestation a pris une tournure violente : des slogans antisémites ont été proférés sur la scène installée par les associations organisatrices. En fin de manif, plusieurs centaines de salafistes sont allés déloger une représentation de théâtre de rue, à quelques pas de là. Refus des divisions «La religiosité imposée serait hypocrite» (Photos Elodie Auffray) La guerre –verbale- entre Nahdhaouis et Salafistes jihadistes est déjà engagée. La session extraordinaire de l’Assemblée constituante se termine en queue de poisson. Une session extraordinaire de l’Assemblée nationale constituante a été tenue aujourd’hui, 8 mars 2012, afin de décider des mesures à entreprendre suite aux récents événements survenus au sein de l’université de la Manouba, notamment l’offense qui a été faite au drapeau tunisien. Le drapeau national était à l’honneur, devant le pupitre de la quasi-totalité des élus.

Un consensus a été trouvé pour la rédaction d’un communiqué exprimant la condamnation de l’Assemblée constituante des faits qui se sont produits. Noureddine Bhiri s’est notamment exprimé sur la nécessité de cesser les tensions entre les Tunisiens, pour qu’ils soient unis et afin d’éviter l’escalade des violences. Il a réaffirmé sa condamnation de tels actes qui devront être traduits en justice.

Issam Chebbi, élu du PDP, intervient alors, dans une allocution empreinte d’émotion. Monia Ben Hamadi.

Grèves et mouvements sociaux

BCT. Coalition progressiste. Interventions diverses.