Les outils se mettent à la consommation collaborative. Par Virginie Garin Nous avons tous à la cave ou au garage un appareil qu'on utilise rarement : un matelas gonflable, une yaourtière ou une perceuse.
En moyenne, la perceuse est utilisée 12 minutes pendant toute sa durée de vie. En Suisse, la solution se trouve sur les boîtes aux lettres. Cela arrivera peut-être bientôt en France. Les habitants mettent un petit autocollant sur leur boîte avec le dessin de ce qu'ils ont à prêter. En France, un site internet vient d'être créé : Share Voisins. Gratuité et convivialité. La plateforme pour revendre sa chambre d'hôtel. "Make It Travel", l'application pour louer ses affaires de vacances. Par Pascale Laverton Plutôt que de ranger votre sac à dos ou votre tente de camping, vous pouvez désormais les louer.
C'est ce que propose une toute nouvelle plateforme, baptisée Make It Travel. C'est en revenant de voyage qu'une jeune Marseillaise, Anne-Laure, en a eu l'idée. Elle prend conscience que ses affaires de baroudeuse ne vont pas lui servir avant longtemps, et qu'elle peut se faire un peu d'argent en les louant. Un an après, son idée s'est concrétisée sur internet. Inversement, les futurs vacanciers peuvent faire de bonnes affaires. On peut louer, par exemple, une mini-caméra, vendue dans le commerce 450 euros, pour seulement 5 euros par jour. OfficeRiders, le site pour louer son salon à des travailleurs. Par Pascale Laverton Vous partez tôt le matin et vous rentrez tard le soir ?
Vous cherchez à arrondir les fins de mois ? Alors voici OfficeRiders. Vous pouvez louer votre appartement à une jeune entreprise qui cherche des locaux pas chers, ou bien à une personne qui travaille en free-lance. Attention tout de même : si vous êtes locataire, mieux vaut avoir l'accord de principe de votre propriétaire.En gros, il faut compter entre 8 et 20 euros la journée. "Shopus", l'application pour vendre et acheter entres amis. Par Pascale Laverton Voilà une idée qui nous vient de deux jeunes entrepreneurs habitant Vannes, dans le Morbihan : l'application Shopus, désormais disponible dans l'App Store et sur Android.
Le concept : vous aider à vous débarrasser rapidement et en toute confiance de tout ce qui débordent des placards. Ce type d'application existe déjà. Mais Shopus a la particularité de se baser sur le bouche-à-oreille des copains Facebook. Concrètement, vous créez votre boutique virtuelle avec des photos intégrées.
L'application 100% made in France pour échanger vos objets. Par Pascale Laverton Vous ne supportez plus votre canapé et vous aimeriez bien l'échanger contre quelque chose d'autre avec un voisin ?
Quelque chose de nouveau qui pourrait vous plaire. Avec Swouitch, l'opération peut se faire en quelques clics. La plateforme pour revendre sa chambre d'hôtel. Blablacar et Airbnb ont le vent en poupe. Rien n’arrêtera – semble-t-il - BlablaCar et Airbnb, deux nouveaux chiffres témoignent du développement fulgurant de ces deux plateformes de mise en relation, l’une pour le covoiturage, l’autre pour l’hébergement.
Jusqu’où peuvent aller ces nouveaux acteurs de l’économie numérique ? Par Blablacar, on a appris hier par le site américain Techcrunch, que notre pépite française du covoiturage, était sur le point de lever 160 millions de dollars pour financer son développement, après avoir levé 100 milliards il y a moins d’un an. Blablacar a confirmé du bout des lèvres, affirmant que des discussions étaient bien en cours avec des investisseurs, cette opération ferait entrer BlablaCar dans le cercle très fermé des entreprises numériques valorisées plus d’un milliard de dollars, c’est colossal. C’est la même histoire pour Airbnb ? C’est la même histoire, mais en encore plus grande. Alors c’est un tsunami ? Oui, ça y ressemble. "Gamping", le site collaboratif pour camper chez l'habitant.
Par Pascale Laverton Le problème du camping, c'est qu'il attire chaque année plus de 8 millions de Français et touristes étrangers pour seulement 1 million d'emplacements.
Alors forcément durant les vacances, c'est bondé et les prix augmentent. Quatre jeunes Bretons inventent le cobaturage. Par Sophie Joussellin Quatre jeunes Bretons de Ploemeur, âgés de 25 ans et habitués aux aller-retour entre le continent et les îles bretonnes, sont à l'origine de cette initiative.
Depuis qu'ils sont tout jeunes, ils connaissent les contraintes des horaires des bateaux. La récente hausse des tarifs des traversées et la suppression de certains horaires les ont confortés dans leur idée de créer le Blablacar du bateau. Après le covoiturage est donc né le cobaturage. Même principe que le covoiturage Le principe est simple : permettre à des passagers potentiels de partager les bateaux des plaisanciers pour une traversée. Le service est réservé dans un premier temps à la Bretagne, par exemple pour se rendre de Lorient à Groix, de Quiberon à Belle-Île, ou de Concarneau aux Glénants. Le site recueille les propositions des plaisanciers et les demandes des voyageurs. Lorient-Groix pour 10 euros AR.