Pourquoi être allé sur la Lune ? Il y a un peu plus de 50 ans, le 25 mai 1961, le président John F.
Kennedy annonçait devant le Congrès américain sa décision d’envoyer des hommes sur la Lune d’ici la fin de la décennie. Ainsi commençait la plus grande mobilisation humaine et financière jamais réalisée aux Etats-Unis en temps de paix. En l’espace de deux ans, la NASA allait voir son budget augmenter de 400% passant de USD 1,1 milliards à près de USD 5,7 milliards. Le nombre d’employés de la NASA était multiplié par trois en 5 ans atteignant 34 500 en 1965. Quant au nombre d’emplois dépendant de l’espace, il passait de 36 500 en 1960 à 376 000 en 1965.
Pour quoi retourner sur la Lune? - Pourquoi Comment Combien. Le 20 juillet 1969, j’avais 5 ans et mes parents m’ont exceptionnellement permis de rester debout pour suivre l’alunissage d’Apollo 11 et les premiers pas d’Armstrong et Aldrin sur la Lune.
Ces images restent d’autant plus gravées dans ma mémoire qu’à l’époque, mon avenir était tout tracé : je serai astronaute! Les choses étaient claires : au rythme où la conquête spatiale avançait dans les années 1960, on irait en vacances sur la Lune en 2000 après avoir pris un vol stratosphérique Genève-Miami si on avait les moyens de ne pas se trainer en Concorde… Finalement, « astronaute » allait devenir une profession trop commune, alors j’ai laissé Claude Nicollier devenir le premier astronaute suisse. 40 ans plus tard, il n’y a que 12 humains à avoir passé quelques heures sur la Lune.
Au 10 décembre 2006, seuls 1000 personnes avaient échappé à l’attraction terrestre, totalisant tout de même près de 82 années de missions spatiales. Qu’a rapporté cet investissement gigantesque : Références. La colonisation de la Lune. La Lune, fille de Gaïa L'exploration de la Lune (VI) En 1958, voici comment Wernher von Braunimaginait la première sortie du LEM dans son roman de réalité-fiction : "[John et Larry] ouvrirent lentement la porte extérieure et contemplèrent le magnifique panorama montagneux du cratère lunaire peu profond au fond duquel ils avaient accosté.
Le spectacle était grandiose quoique désolé. On pouvait voir près de l'horizon un Soleil qui brillait sur un fond d'un noir de velours parsemé de myriades d'étoiles. Les pics lunaires projetaient de longues ombres noires, sans la moindre couleur ou nuance, et tout le paysage n'était fait que de contrastes accusés. La Guerre Froide - Course vers l'espace. Course vers l'espace - But scientifique ou militaire?
L'ère de l'exploration spatiale débuta dans les années 50, bien que les bases sur lesquelles repose l'exploration spatiale remonte à avant la deuxième guerre mondiale, et dans les années suivantes, des sondes spatiales et plus tard des être humains se sont rendus au-delà de l'atmosphère pour atterrir sur un autre objet céleste, la Lune. Depuis, des sondes sont parties pour explorer les limites lointaines de notre système solaire. L'aspect le plus excitant et stimulant de l'exploration spatiale fut le vol spatial piloté. Peu après le lancement des premiers satellites, les États-Unis et l'URSS ont commencé à travailler à la fabrication de véhicules spatiaux pilotés par des astronautes. Après plusieurs vols robotisés en 1960 et début 1961, l'Union Soviétique a lancé le premier engin piloté, Vostok, le 12 avril 1961. Public. Pourquoi ne sommes-nous jamais retournés sur la Lune ? Par Yannick Sanchez Le XXIème siècle devait être celui des voitures volantes et des voyages dans l'espace, il demeure celui du réchauffement climatique et des voitures qui rasent le bitume.
Pourquoi diable près de 40 ans après le "grand pas pour l'humanité" ne sommes-nous pas retournés sur la Lune ? La Chine a certes réitéré l'exploit d'alunir un robot d'exploration en 2013 mais aucun humain n'a foulé le sol lunaire depuis le planté du drapeau américain de 1969. Une expédition politique mais pas scientifique En 1961, en pleine guerre froide avec les Soviétiques, les États-Unis lancent leur ambitieux programme Apollo de conquête spatiale. "Si vous écoutez le discours de Kennedy en entier, Kennedy n'a jamais parlé de science" se remémore Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration du système solaire au centre national d'études spatiales (CNES). Les retombées de la conquête spatiale.
L'espace est un domaine rentable malgré ce que pensent certains et la majorité des acteurs du secteur soutiennent cette initiative.
Selon les statistiques de l'Université de Sherbrooke du Canada, en 2002 les dépenses en recherche et développement (R&D), c'est-à-dire l'ensemble des dépenses courantes et de capital qu'elles soient publiques ou privées engagées dans la recherche fondamentale ou appliqué, représentaient 2.8% du PIB des Etats-Unis soit 308 milliards de dollars actualisés. C'est un chiffre élevé comparé à ceux des autres pays occidentaux.
A titre de comparaison, ailleurs dans le monde les dépenses en R&D représentent environ 1% du PIB en Russie et en Chine, 2% du PIB en Belgique (6 milliards de dollars), en France (35 milliards de dollars) et au Royaume-Uni et atteignent 3% au Japon.