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Cinéma parlant

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Livre En route vers le parlant - Histoire d'une évolution technologique, économiqque et esthétique du cinéma (1926-1934) par Martin Barnier. Le livre de Martin Barnier appartient à la " nouvelle histoire du cinéma ".D'abord parce qu'il se caractérise par un recours systématique à des sources de première main, jusqu'ici fort peu explorées par les historiens antérieurs, ensuite parce qu'il renouvelle notre connaissance d'une période critique de cette histoire, celle du passage au parlant.

L'auteur prend le contrepied des idées reçues considérant les années 1928-1932 comme des années de régression esthétique qui ont vu sombrer corps et âmes les chefs d'œuvre du cinéma muet.[...] Le mérite principal de ce travail, c'est qu'il relie trois perspectives une histoire des techniques, une histoire des relations commerciales, donc une histoire économique, une histoire des formes enfin. [...] L'Histoire esthétique met en valeur les innovations stylistiques. Le cinéma sonore intègre très rapidement les modèles qui l'environnent : la radio, le phonographe et le disque.

Le passage du muet au parlant - The Artist - Mag Film - Centre National de Documentation Pédagogique. Le passage du muet au parlant Une révolution technologique L’action de The Artist se déroule en 1927, année fondamentale dans l’histoire du septième art puisqu’elle marque l’apparition officielle du cinéma parlant aux États-Unis. Si des expériences de cinéma sonore avaient déjà été tentées auparavant, notamment par W.K.L. Dickson qui avait synchronisé le son d’un phonographe avec le kinétographe d’Edison en 1889, c’est en 1926 que la compagnie américaine AT&T développa un système plus élaboré pour mettre en concordance le son du phonographe avec un projecteur de films : le vitaphone.

En 1927, la Warner Bros utilise pour la première fois ce procédé pour Le Chanteur de jazz (The Jazz singer) d’Alan Crosland, un film muet qui contient quelques séquences sonores. Le studio Fox se met alors à travailler sur un procédé d’enregistrement optique du son permettant d’éliminer les problèmes de synchronisation entre image et bande sonore ; celui-ci deviendra la norme. Le cinéma parlant a (seulement) 90 ans ! « Le bruit de crécelle de la caméra n’est pas le bienvenu lors des prises de vue sonores, elle se voit enfermée avec son opérateur dans une cabine insonorisée et se retrouve avec un fil à la patte. Allait-on oublier les travellings, les panoramiques et les subtilités du découpage ?

Sûrement pas, mais l’on peut se féliciter que le cinéma soit né muet, car, privé des dialogues, il a été obligé d’inventer son propre langage qui en 1926, à l’arrivée du sonore, touche à la perfection. » (Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, "Grammaire du cinéma" éd. Nouveau Monde, 2010, cités par Wikipédia). Il y a quatre-vingt-dix ans, le 6 octobre 1927, est sorti aux États-Unis le film "Le chanteur de Jazz" (titre original : "The Jazz Singer") réalisé par Alan Crosland (1896-1936). C’était un film musical produit par la Warner Bros Pictures qui avait une particularité : il est considéré comme le premier film parlant. L’acteur principal était le chanteur Al Jolson (1886-1950). Aussi sur le blog.

CINÉMA PARLANT. Du cinéma muet au parlant : une rupture dans la continuité – Introduction à l'architecture de l'information. Billet rédigé par Dorian SEILLIER et Fanny LEVADE. Le succès en 2011 de The Artist de Michel Hazanavicius a redonné vie à un genre ancien, quasiment disparu des écrans depuis l’entre-deux-guerres : le cinéma muet. Le film en fait l’éloge dans sa réalisation, puisqu’il est entièrement muet et en noir et blanc, et dans l’histoire elle-même, puisqu’il aborde le destin tragique de l’acteur vedette du muet, incarné par Jean Dujardin, peu à peu dépassé par l’avènement du parlant et de ses outils, ses codes, ses stars, tous nouveaux.

La transition technique, économique, et même sociale que cet avènement a entrainée est mise en lumière dans le film, avec ses heurts, ses résistances. Le passage du muet au parlant a pu être mal vécu, du côté des comédiens, et mal perçu, du côté des intellectuels. Un cinéma “mûr” du son Le cinéma sonore n’est pas né du cinéma parlant, loin de là. Le son autour du film : pianiste et bonimenteur Une (r)évolution technique ? Pour en savoir plus :