Polémique sur les Grandes Ecoles. L'école de commerce pourrait s'installer dans la prison Saint-Michel - Toulouse. L'Ecole supérieure de commerce de Toulouse qui anticipe son développement à cinq ans recherche actuellement des locaux plus vastes.
Alain Di Crescenzo, président de la CCI, confirme l'intérêt de l'ESCT pour l'ancienne prison Saint-Michel. Coincée dans des locaux qui, à échéance de cinq ans, seront devenus trop exigus, l'Ecole supérieure de commerce de Toulouse examine actuellement plusieurs solutions de déménagement. « L'ancienne prison Saint-Michel fait partie de nos hypothèses de travail », confirme, ce lundi, Alain Di Crescenzo, président de la CCI, l'organisme de tutelle de l'ESC Toulouse. « Nos équipes ont pris contact avec la préfecture, puisqu'il s'agit d'un bien immobilier dont l'Etat est le propriétaire, et nous avons déjà réalisé une visite du bâtiment », révèle le patron de la chambre de commerce et d'industrie.
L'ESCT qui fixe ses besoins immobiliers à 40 000 m2 d'ici à cinq ans, se ménage d'autres solutions d'avenir en cas d'échec des négociations avec la préfecture. Sup de Co Toulouse prépare son changement de statut - Toulouse. Alors qu'Hervé Passeron, le directeur de l'École supérieure de commerce prendra sa retraite en juin prochain, Sup de Co Toulouse est à la croisée des chemins.
Service intégré de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (CCIT), la Toulouse Business School prépare son changement de statut afin de gagner en autonomie de gestion. « Le passage en statut associatif pourrait logiquement se faire en 2012 sous la direction de mon successeur qui est en cours de recrutement.
Hervé Passeron annonce son départ de l'ESC Toulouse. Après 14 ans à la tête du Groupe ESC Toulouse, Hervé Passeron quitte l'école toulousaine en juin prochain.
Son successeur devrait être connu rapidement. A l’occasion de la présentation d’un livre retraçant 110 ans d’histoire de l’école, il a présenté un bilan de l’année 2011 et les perspectives 2012 de l'école de commerce. « L’école n’a connu que 6 directeurs depuis 1902, ce qui fait une moyenne de 18 ans par mandat.
Je m’arrête à 14 ans », a plaisanté Hervé Passeron en présentant le livre « De Sup de Co à Toulouse Business School » qui retrace l’histoire du Groupe ESC depuis sa création en 1902. Edité chez Privat et préfacé par le paléoanthropologue Pascal Picq, cet ouvrage souhaite mettre en avant "l'évolution de l'école qui s'inscrit dans une continuité", selon son directeur. La nomination d’un nouveau directeur sera d’ailleurs une des 3 échéances majeures pour l’école en 2012.
Le Groupe ESC bénéficie aujourd’hui, de 3 accréditations internationales (EQUIS, AMBA et AACSB).
Classement. Ces écoles de commerce que les étudiants n'ont plus envie d'intégrer. La guerre des écoles de commerce pour attirer les meilleurs élèves des classes préparatoires devient redoutable pour les moins bien classées d’entre elles.
Cette année, 14 business schools, sur les 32 qui recourent à la banque commune des épreuves, n’ont pas fait le plein selon le Sigem (Système d’intégration aux grandes écoles de management). Il s’agit essentiellement de Sup de Co en province comme Amiens (56 élèves affectés pour 115 places), Clermont (81 pour 205) ou encore Saint-Etienne (16 pour 70).
Même les écoles bien cotées, comme Audiencia, l’Edhec ou Skema Paris, ont été contraintes de remonter plus haut dans leur liste complémentaire - souvent au delà de 80 % des élèves en attente - pour remplir leur quota de places. Si on élargit le classement à la banque Ecricome, soit 38 écoles, il y a eu 8.369 admis au concours 2011. Or, seulement 7.405 candidats ont été affectés dont 380 à HEC, 365 à l’Essec ou encore 358 à l’ESCP Europe. Kira Mitrofanoff, rédactrice en chef adjointe.