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Bien-être au travail

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Burn-out : comment le management moderne peut-il nous faire craquer. La surconnexion est une question sociale et il serait temps de s’en préoccuper. Il ne se passe pas une semaine sans que se crée une nouvelle appli censée nous aider à déconnecter.

La surconnexion est une question sociale et il serait temps de s’en préoccuper

Foutaises ! L’abus de connexion n’est pas un problème technique : c’est une question de société. Un petit bonhomme déconnecté (Nomadic Lass/Flickr/CC) La première fois que je me suis décidée à installer sur mon ordinateur une application pour bloquer mon accès à Internet, ma vie a changé. D’un coup, à l’intérieur de ma tête, c’est devenu comme une plongée dans « Le Grand Bleu » : c’était calme, c’était silencieux, il ne se passait rien, je ne pouvais plus aller compulsivement vérifier quoi que ce soit sur Wikipédia ni répondre à tous mes mails, et j’ai écrit en trois heures quelque chose qui, en « temps connecté » normal, de Google en YouTube en Gmail et retour, m’aurait bien pris la journée. Je suis la première à me plaindre de l’ultra-connexion (ce qui est un peu paradoxal pour une journaliste web, mais la vie est ainsi faite) . « There’s an app for that » ? « There’s an app for that ! Vie pro - vie perso : des frontières de plus en plus ténues. Un mail professionnel envoyé de son canapé, un coup de téléphone passé dans les transports, le travail grignote toujours plus la vie personnelle.

Vie pro - vie perso : des frontières de plus en plus ténues

Un phénomène accentué par l’utilisation des appareils nomades. Téléphones, ordinateurs, tablettes sont autant d’outils qui nous rattachent au travail. A tel point qu’il devient difficile, pour beaucoup, de décrocher. 67% des salariés européens disent être sollicités en dehors de leurs horaires de travail selon un baromètre Endored-Ipsos publié ce mardi 20 mai. Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 8.800 salariés de huit pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Portugal, Suède et Grande-Bretagne). Selon le sondage Ipsos, le temps passé au bureau est devenu une préoccupation importante pour les travailleurs. L'étude de l'Ipsos montre aussi que 46% des entreprises fournissent une connexion Internet et un téléphone portable à leurs salariés.

Trouver un équilibre. Comment ces entreprises font l'unanimité chez leurs salariés. FOCUS - Le classement «Great Place to Work» a récompensé les enterprises françaises où il est le plus agréable de travailler.

Comment ces entreprises font l'unanimité chez leurs salariés

Plusieurs sociétés élues ont expliqué au Figaro leurs astuces pour créer un cadre de travail optimal. Les sociétés qui chouchoutent leurs salariés ont plutôt bonne cote: Google et sa salle de jeux vidéos, ses espaces de détente ont déjà beaucoup fait parler d'eux. Un «droit à la déconnexion» à l'étude pour les cadres. Un projet mené par la CFDT et la CGC a abouti à poser le principe d'une «obligation de déconnexion des outils de communication à distance» chez les cadres, qui sont très souvent débordés par leurs outils numériques.

Un «droit à la déconnexion» à l'étude pour les cadres

Permettre aux cadres de souffler, après les heures officielles de travail. Une employée d'Amazon raconte «la peur organisée» Amélie (1), 30 ans, a travaillé quelques semaines au sein de la plateforme d’Amazon à Montélimar (Drôme).

Une employée d'Amazon raconte «la peur organisée»

Alors que des grèves pour des hausses de salaires se poursuivent en Allemagne, nous avons décidé de publier son témoignage, saisissant, sur les conditions de travail au sein du numéro 1 mondial de la vente en ligne. «Les agences d’intérim de Montélimar recrutent en fin d’année des hordes de salariés sur les quatre postes de travail de la plateforme Amazon, implantée il y a trois ans. Pourquoi l'absentéisme s'envole dans le secteur privé. Coup de flemme généralisé ou véritable épidémie ?

Pourquoi l'absentéisme s'envole dans le secteur privé

Les salariés ont pris, en moyenne, 16,6 jours d'arrêts maladie en 2012, soit 18% de plus que l'année précédente. Même les cadres se font plus souvent porter pâle. Les Français seraient-ils de moins en moins motivés pour aller travailler ? En tout cas, l'absentéisme gagne du terrain dans les entreprises du secteur privé. En moyenne, chaque salarié a pris 16,6 jours de congés maladie au cours de l'année 2012, soit 2,6 jours de plus que l'année précédente (+18,6%), selon une étude du cabinet Alma Consulting, spécialiste de l'optimisation des coûts en entreprise. Pourtant, en période de crise, l'absentéisme a généralement tendance à baisser, les salariés évitant de se faire mal voir afin de ne pas perdre leur emploi. Bien-être au travail. Sur Mesacosan, nous sommes persuadés que le développement du bien-être au travail est un enjeu majeur pour nos sociétés modernes et nos organisations.

Bien-être au travail

Orienté résolument vers l’humain, c’est la place même de l’Homme dans le système productif que nous interrogeons ici. Du point de vue des organisations, développer et investir dans le bien-être au travail est un chemin nécessaire et indispensable pour développer l’efficacité et la capacité d’innovation. Mais développer et investir dans le bien-être au travail c’est aussi reconnaitre et assurer le rôle social que possède chaque organisation humaine. Que ce soit pour favoriser la santé des individus face aux coûts sociaux immenses des maladies professionnelles, mais aussi pour faire du lieu de travail un lieu d’épanouissement complet pour l’être humain et les relations humaines.

Le fléau du présentéisme au travail. Le "présentéisme", cet autre mal français dont on ne parle jamais. Atlantico : Selon un rapport paru en juillet et publié par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), l’ensemble des Français travaillent plus que la moyenne des Européens.

Le "présentéisme", cet autre mal français dont on ne parle jamais

Finir tard et emporter du travail avec soi serait une habitude hexagonale. Quelles raisons peuvent expliquer ce "présentéisme" ? Ce phénomène est-il propre à la crise ? Denis Monneuse : Les motivations sont diverses. Les 35H ont intensifié le travail sur un nombre de jours plus faible, du fait des RTT. La pression sociale est plus forte en période de crise économique car la crainte de perdre son travail est plus importante et la peur d’être mal vu par son patron peut renforcer le "présentéisme".

Pourquoi quitter tôt son travail est-il mal vu chez nous ? Elle démissionne sur YouTube, son patron lui répond : 2 vidéos géniales, 1 vraie question. Après avoir vu la vidéo où Marina annonçait sa démission, son patron a décidé de lui répondre, sur le même ton.

Elle démissionne sur YouTube, son patron lui répond : 2 vidéos géniales, 1 vraie question

Le travail donne des cauchemars aux Français. Un sondage réalisé sur environ 3700 personnes par le site d'emploi Monster affirme que nous ferions plus de cauchemars à cause de notre travail que les salariés de nombreux autres pays. 87% des Français affirment en effet que leur travail entraîne des problèmes de sommeil, et ils sont même 53% à assurer que leur job leur donne même… des cauchemars, contre une moyenne de 37% dans les autres pays.

Le travail donne des cauchemars aux Français

Les Européens sont les plus touchés par le stress 81% des répondants français font état de troubles du sommeil, contre 69 seulement des salariés des autres pays. Les Français (81%) sont, avec Allemands (91%), ceux dont le sommeil est le plus perturbé par le travail parmi tous les pays interrogés.