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Vritti : toute modification dans le mental et la conscience

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Vritti ; toute modification à l'état subtil dans le mental (manas) ou la conscience (citta) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vṛtti et Sāṃkhya Yoga[modifier | modifier le code] Le verset d'introduction des Yoga Sūtra de Patañjali dit : "Yogaś citta-vritti-nirodhaḥ" ("Yoga est la cessation des fluctuations du mental")[7]. Le terme Yoga, dans ce contexte, étant entendu dans son sens littéral (« unification ou retour à l'unité ») et non dans le sens commun occidental qui désigne le Haṭha Yoga. Les cinq sortes de Vṛtti[modifier | modifier le code] Le texte des Yoga Sūtra de Patanjali mentionne cinq sortes de vrittis qui sont classées en: Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Selon The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet↑ Mémoire (réceptacle des impressions) ou conscience non purifiée selon les Yoga-Sūtra de Patanjali.

Bibliographie[modifier | modifier le code] Yoganusasanam: Les Yagasutras de Patanjali commentés par Sadananda Sarasvati. Voir aussi[modifier | modifier le code] Liens internes[modifier | modifier le code] Pramana : connaissance objective basée sur l'expérience. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pramāṇa[1] (devanāgarī: प्रमाण) (moyen de connaissance valide) est un terme de philosophie hindoue ou bouddhique qui correspond dans la philosophie occidentale à l'épistémologie. Le pramāņa forme un membre d'un tripode (tripuţi) orbitant autour de la Pramā (connaissance valide) : Pramāta (le connaisseur), Pramāņa (moyen de connaissance), Prameya (objet de la connaissance). Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, pramāṇa est l'une des cinq sortes de Vṛtti (modification du mental)[2].

Hindouisme[modifier | modifier le code] Différents systèmes de philosophie indoue acceptent différentes catégories de pramāņa. Advaita Vedānta[modifier | modifier le code] L'Advaita Vedānta accepte les cinq moyens de connaissance suivants : Pratyakṣa - perception directe au moyen des sens. Sāṃkhya[modifier | modifier le code] Le Sāṃkhya accepte les trois moyens de connaissance suivants : Pratyakṣa - perception directeAnumāna - inférenceŚabda - le mot (du maître) Pratyakṣa : la perception directe d'objets par le biais des organes des sens ou de connaissance. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pratyakṣa (en sanskrit IAST ; devanāgarī : प्रत्यक्ष) signifie « devant les yeux » ou « perceptible »[1]. Ce vocable fait aussi partie de la terminologie liée à la philosophie indienne et a alors le sens de « perception », « connaissance » ou « expérience directe ».

Dans le Sāṃkhya Yoga[modifier | modifier le code] Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, pratyakṣa est la perception directe d'objets par le biais des organes des sens ou de connaissance (Jñānendriya). Dans le Nyāya[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Anumāna : formation de concept. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Anumāna (en sanskrit IAST ; devanāgarī : अनुमान) signifie « formation de concept », « inférence » ou « conclusion »[1]. Ce vocable fait partie de la terminologie liée à la philosophie indienne et a alors le sens d' « inférence ». Dans le yoga de Patañjali[modifier | modifier le code] Dans les Yoga sūtra, Anumāna est précédé par pratyakṣa (La perception directe au moyen des organes de perception ou de connaissance - jñānendriya -) et constitue un des moyens de connaissance valide (pramāṇa).

Dans l'Advaita Vedānta[modifier | modifier le code] Dans cette école, anumāna signifie l'inférence qui est basée sur la connaissance découlant de la perception directe. Dans le bouddhisme et le jaïnisme[modifier | modifier le code] Des écoles séculaires de pensées tel le bouddhisme reconnaissent seulement la perception directe: pratyaksha et anumana: la conclusion logique suite à une hypothèse vérifiée. Notes et références[modifier | modifier le code] Upamāna : comparaison analogie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Upamāna (devanāgarī : उपमान) est un terme sanskrit qui signifie « standard de comparaison »[1]. Ce vocable fait aussi partie de la terminologie liée à la philosophie indienne et a alors le sens d' « analogie ».

Celui-ci est précédé par Pratyakṣa (La perception directe au moyen des organes de perception ou de connaissance - Jñānendriya -) et constitue un des moyens de connaissance valide (Pramāṇa). Viparyaya : jugement erroné ou connaissance non objective. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Viparyaya (devanāgarī: विपर्यय)[1] est un terme sanskrit qui signifie, selon les Yoga Sūtra de Patañjali, la connaissance viciée ou le jugement erroné fondé sur les sens au moyen de la perception d'objets qui semble être réelle mais non basée sur leur nature véritable[2].

C'est un des cinq Vṛtti dans ce système philosophique. Viparaya est de cinq sortes qui sont[3]: avidyā : l'ignorance ;asmitā : le sens du « je » ou l'égoïsme ;rāga : la passion ;dveṣa : l'aversion ou la haine ;abhiniveśa : l'attachement à l'existence. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Vikalpa ; connaissance indirecte qui ne s'appuie pas sur la réalité.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vikalpa (devanāgarī: विकल्प ) est un terme sanskrit qui signifie la connaissance indirecte reposant sur les mots, la parole, la conceptualisation[1] ou l'imagination et qui ne se base pas sur l'expérience ou l'expérimentation. Dans l'hindouisme[modifier | modifier le code] Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, vikalpa est l'une des cinq sortes de vṛtti (modification du mental)[2].

Les quatre autres vṛtti sont: pramāṇa, viparyaya, nidrā, smṛti qui sont la cause des fluctuations ou des modifications du mental (cittavṛtti)[3]. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Liens internes[modifier | modifier le code] Citta. Nidrā : sommeil, somnolence mais aussi perte de l'attention. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nidrā (en sanskrit IAST ; devanāgarī: निद्रा)[1] est un terme sanskrit qui signifie, selon Les Yoga Sūtra de Patañjali, l'absence de connaissance d'objets[2] ou le sommeil. C'est un des cinq Vṛtti dans ce système philosophique. Plus largement, nidrā à le sens de sommeil au sens large, de somnolence ou celui de perte de l'attention. Il ne faut pas confondre ce terme avec le vocable suṣupti qui désigne l'état de sommeil profond sans rêve et qui correspond dans la Mandukya Upanishad au troisième stade de conscience[3].

Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Smriti : impressions accumulées dans le citta mais aussi appel à la mémoire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Smriti (du sanskrit : « mémoire », « se souvenir ») ou smṛti (devanāgarī: स्मृति)[1] est le nom donné à un ensemble de textes appartenant à la tradition la plus ancienne de l'hindouisme mais dont l'autorité est considérablement moindre que celle des śruti (ou textes révélés).

Fonction[modifier | modifier le code] La principale fonction des smriti était de fixer les codes régissant la conduite de l'individu ainsi que ses relations avec la communauté et la société. Mais on y trouve aussi des considérations d'ordre plus général sur les us et coutumes, en particulier dans la sphère juridique et dans le domaine des pratiques rituelles. Recensions[modifier | modifier le code] Auteurs supposés[modifier | modifier le code] Il existe plusieurs dizaines de smriti nommés à partir du nom des sages ou rishis auxquels ils sont attribués, dont 20 sont considérés comme majeurs par le Yajnavalkya Smriti : Smriti dans les Yoga Sūtra[modifier | modifier le code]