background preloader

Divers

Facebook Twitter

MesInfos : quand les “données personnelles” deviennent vraiment… personnelles. Par Renaud Francou le 04/12/12 | 6 commentaires | 2,855 lectures | Impression Que se passerait-il si, demain, les organisations partageaient les données personnelles qu’elles détiennent avec les individus qu’elles concernent, pour qu’ils en fassent ce que bon leur semble ? Quels usages, quelles connaissances, quels services, quels risques aussi, pourraient-ils émerger si les individus disposaient, non seulement du contrôle, mais de l’usage de ces données : leurs finances, leurs achats, leurs déplacements, leurs communications et leurs relations en ligne, leur navigation web, leur consommation d’énergie, etc. ?

Voilà tout juste un an, la Fing et un petit groupe d’entreprises, d’acteurs publics et de chercheurs décidaient de chercher ensemble les réponses à ces questions un peu iconoclastes : le projet MesInfos était né. Aujourd’hui, celui-ci s’apprête à passer à une nouvelle étape, celle de l’expérimentation. Rééquilibrer la relation entre les individus et les organisations Intéressé ? La poésie d’une ligne de code informatique. Microsoft programme l’école. Début ce lundi de l'université d'été de l'e-éducation. Un évènement majeur pour le lobbying de Microsoft, qui cible depuis plusieurs années l'Éducation nationale.

Enquête et infographie pour tout savoir des campagnes d'influence du marchand de logiciels en direction des écoles de la République. Bonne rentrée. Cette semaine, du 27 au 30 août, se déroule la 9e édition de Ludovia, une université d’été incontournable en France sur l’e-éducation. Elle réunit professeurs, chercheurs mais aussi politiques, jusqu’au ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, qui participera à une conférence. Parmi les partenaires de l’événement, Microsoft, le géant américain du logiciel. En France, la firme de Redmond mène une intense campagne d’influence en direction des acteurs de l’éducation nationale, que nous avons reconstituée dans une [infographie à découvrir au bas de cet article]. C’est à l’aune de cette analyse qu’il faut apprécier ce commentaire que Thierry de Vulpillières nous a fait : Vocabulaire de l'informatique et de l'internet (liste de termes, expressions et définitions adoptés)

I. ― Termes et définitions brouillage, n.m. Domaine : Informatique. Définition : Transformation du code source d'un programme destinée à le rendre incompréhensible. Note : Le brouillage permet notamment de protéger un programme d'une réutilisation abusive. Équivalent étranger : obfuscation.cédérom autonome Domaine : Informatique. II. - Table d'équivalenceA. ― Termes étrangers B. ― Termes français. Le cyberbluff a commencé. Le sénateur Jean-Marie Bockel a rendu public le 19 juillet un rapport sur la cyberdéfense. Le volet offensif y occupe une place de choix, en écho aux orientations fixées en 2008.

Mais, d'après le rapporteur, trop peu a été fait depuis, et le plus grand secret continue d'entourer les actions offensives dans le cyberespace. En dire un peu, mais pas trop. L’exercice avait des airs de numéro impressionniste. Le sénateur Jean-Marie Bockel a présenté ce 19 juillet son rapport sur la cyberdéfense. Priorité n°1 : (…) : S’interroger sur la pertinence de formuler une doctrine publique sur les capacités offensives. (…) Recommandation n° 10 : poursuivre le développement de capacités offensives au sein des armées et des services spécialisés. Le sujet n’est pas nouveau ; il n’est plus du tout tabou. Doctrine La même année, un rapport du Sénat reprenait cet argument “technique” et en ajoutait deux autres en faveur du développement des capacités offensives à “des fins spécifiquement militaires” :

Une infographie sur l'évolution d'internet ! Internet, les origines. Mais qui a inventé Internet ? Au cœur de l'été, un débat fait rage de l'autre côté de l'Atlantique pour attribuer la paternité du roi des réseaux. Imputable aux efforts des seules entreprises privées pour certains, dû au gouvernement américain pour d'autres. Plongée dans les origines du Net. Ouvrons ensemble le grand livre des Internets [Lu sur le Wall Street Journal, Slate, LATimes] Vautrés que vous étiez sur une plage de sable fin (ok, nous aussi), vous avez peut-être loupé l’une des dernières guéguerres en date sur Internet. A savoir : une lutte pour attribuer la paternité du réseau des réseaux. Car pour certains, pas de doute, les entreprises privées sont les génitrices de ce bien joli bébé. Publiée fin juillet, sa tribune “Who really invented the Internet?” Cette réinterprétation historique n’est pas passée inaperçue, suscitant une déferlante de réactions sur le Net en question.

Il est vrai qu’Internet a décollé après sa privatisation en 1995. Internet ne s’est pas inventé tout seul. Hakim Bey et l’internet. Par Hakim Bey & Spartakus FreeMann À Tau AVDLB « Je trouve l’Internet intéressant à mon sens car il semble posséder un potentiel libératoire – nous voulons découvrir son aspect psychédélique. Personnellement je suis de plus en plus pessimiste ; les trajectoires semblent toutes aboutir à une réduction de notre autonomie » (« Cybernetics & Entheogenics: From Cyberspace to Neurospace » par Peter Lamborn Wilson) Hakim Bey l’hacktiviste… C’est ce que l’on peut lire depuis longtemps, ici et là sur l’internet. Hakim, « l’ayatollah de la révolte virtuelle », du détournement des réseaux binaires dans un but de contestation du réel. Rien n’est moins vrai ! S’il s’est engoué pour les premiers bits d’information échangés sur les ancêtres du Web, il s’est vite aperçu que l’outil – le média tactique – avait été récupéré, retourné et reconverti en arme de destruction massive de l’imaginal et du sociétal.

Et quoi ? Mais las. Spartakus FreeMann, nadir de Libertalia, octobre 2011 e.v. HB : Tout à fait. Rapport LOL du Sénat sur la « cyberdéfense » Rapport d'information n° 681 (2011-2012) de M. Jean-Marie BOCKEL, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, déposé le 18 juillet 2012 Disponible au format PDF (1,3 Moctet) Synthèse du rapport (1,3 Moctet) Synthèse du rapport (en anglais) (1,3 Moctet) au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (1) sur la cyberdéfense, Par M. Sénateur. « (...) un beau matin les hommes découvriront avec surprise que des objets aimables et pacifiques ont acquis des propriétés offensives et meurtrières » Qiao Liang et Wang Xiangsui La guerre hors limites, Payot et Rivages, 1999, p.58.

Mesdames, Messieurs, Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 avait déjà identifié les attaques contre les systèmes d'information comme l'une des principales menaces qui pèsent sur notre défense et notre sécurité. Aujourd'hui, le sentiment qui prédomine est que l'ampleur de la menace a été largement sous-estimée. 1. How-to inviter Richard Stallman à une conférence. A quoi ressemblera Wikipedia en 2015 ? Quel avenir pour Wikipédia ? Brandon Harris a sa petite idée. Ce designer employé par la Wikimedia Foundation a fait paraître une sorte d’essai d’anticipation dans The Signpost, l’hebdomadaire d’information des projets Wikimédia. Il vient d’être traduit en français sur le blog de Wikimédia France. The Athena Project : being bold présente plusieurs pistes de développements plus ou moins connues de la communauté wikimédienne.

La section « Les changements auquel vous devez vous attendre », répertorie ainsi une dizaine de programmes. Certains ont reçu de charmants noms de baptême : Athena, Flow, Echo… D’autres ne possèdent pour l’heure qu’une simple appellation technique. Là où l’analyse d’Harris présente un grand intérêt, c’est qu’elle tente d’articuler ces transformations diverses en une modélisation cohérente. Uniformiser les projets En dehors de son apparence esthétique, qui peut plaire ou irriter selon l’état d’esprit de chacun, à quoi sert cette modélisation ? Accueillir les nouveaux. Le WiFi libre dans les actes. Et si l'accès à l'internet, en mode sans fil, était un "bien commun" librement partagé par tous ?

C'est ce que proposent de plus en plus de réseaux comunautaires associatifs, dont Guifinet en Catalogne, et Freifunk à Berlin. Juillet 2011. Sur un terrain de football perdu au milieu des volcans pyrénéens la Guifineta profite du soleil pour se recharger. Cette petite camionnette de l’association Guifi.net, équipée d’un panneau solaire, d’antennes WiFi, de petits routeurs et autres câbles, parcourt les routes de Catalogne pour connecter les nouveaux utilisateurs d’une des plus grande communautés WiFi en Europe. Une trentaine de hackers, informaticiens et associatifs se sont réunis dans ce camp d’été de Garrotxa, crée en 2008 par Blackhold, une administratrice système de Guifi.net. Une stratégie qui paie puisque la petite association est devenue aujourd’hui l’un des FAI associatifs les plus dynamiques d’Europe. Berlin, août 2011.

À lire aussi : Le WiFi libre entre en résistance. Les geeks vs. le sexe féminin. Les geeks des fois je les aime bien. J’en suis probablement un, bien sûr. Mais je ne voudrais pas forcément être membre d’un club qui m’accepterait comme membre. Le problème, c’est que maintenant que les geeks sont les nouveaux maitres du monde, leurs travers peuvent devenir carrément insupportable. Et en numéro un dans leur longue liste de travers, il y a pour moi le sexisme. C’est compliqué parfois de faire des généralisations sur les geeks, parce qu’on a du mal à les définir précisément.

D’un côté on a 4chan, Reddit, Anonymous, de l’autre on a la blogo-twitto-sphere high tech avec TechCrunch, Mashable, et TOUT Google+. Et puis il y a les gamers, les fans de comics, et tout un tas d’autres communautés disparates qui n’ont finalement pas forcément tant de choses en commun. Vous pourriez bien entendu me citer plein de contre exemples dans chaque catégorie, vous allez peut-être même me parler des geekettes, et je ne vais pas pouvoir nier qu’elles existent.

Like this: J'aime chargement… Gratuit pour les filles ? Sérieusement ? Misogyny and the hackers scene. Protéger ses sources. La base de notre métier, plus importante que savoir écrire ou aller chercher de l’info, il en va de la sécurité de ceux qui répondent à nos questions. Je dispense une formation pendant quelques jours auprès d’un groupe de journalistes en poste qui viennent dans un cadre professionnel.

Venus de plusieurs pays d’Afrique et du Maghreb, ils rapportent que parfois ce peut être une question d’arrestation, voire de meurtre de la personne en question, suivant les informations rapportées. Des tas de moyens techniques, aujourd’hui, nous permettent de protéger aux mieux nos sources même si ça chie toujours un peu du côté des chefs. Aussi, ce matin, je me suis quelque peu étranglée en lisant une dépêche AFP sur la Syrie : Secondo, nos braves reporters de bureau n’ont rien trouvé de mieux que de contacter ce pauvre gars via Skype dont nous savons, depuis bien longtemps, que ce logiciel est pourri de failles et sert à l’espionnage par l’Etat des gens sur le web.

Edit à 17H18. AFP : existerait-il des choses que les journalistes ne savent pas ? Bon nombre d’entre vous ont vu le « clash » qui a eu lieu entre l’AFP (l’Agence France Presse) et des activistes suite à l’article « Homs toujours pilonnée, des “blessés amputés” (militants) » (diffusée lundi à 08H50 GMT). Comme souvent, l’AFP (comme la plupart des médias) contacte un militant via le logiciel Skype, et l’annonce clairement dans son article.

@jujusete voit ça, @okhin aussi, le ton commence à monter, Okhin publie rapidement un article un tantinet assassin « Stop killing people, stop using Skype! » : « So, enough with the polite arguments. Each and every time someone uses Skype, Twitter, Facebook, MSN, Gmail or any other widespread and centralized system (it includes relying only on one XMPP servers, or status.net one) they’re putting their sources in danger. . « Ce sont les militants qui cherchent par tous les moyens à nous joindre et ce sont eux qui nous invitent à les rejoindre sur Skype. Et le meilleur pour la fin : Ah bon ? Nous sommes en 2012. Et c’est fort dommage. L'AFP, l'opposition syrienne et Skype. De nombreux internautes se sont enflammés, lundi 2 juillet, contre l’AFP, l'accusant d’avoir mis en danger la vie d’un membre de l’opposition en Syrie.

Dans une dépêche datée de Beyrouth, intitulée : « Homs toujours pilonnée, des "blessés amputés" (militants) » et diffusée lundi à 08H50 GMT, un militant de la ville syrienne bombardée apporte son témoignage : "Beaucoup de quartiers de Homs sont toujours assiégés et c'est très difficile pour nous de faire rentrer de la nourriture et des médicaments", a affirmé à l'AFP Khaled al-Tellawy, un militant de Homs contacté via Skype.

Des dizaines de personnes, sur Twitter et dans des billets de blog, se sont indignées, parfois en des termes très violents et injurieux, du fait que l’AFP ait cité nommément ce militant de l’opposition syrienne. Elles ont également reproché à l’AFP d’avoir utilisé Skype, un système de communication que certains jugent peu sûr selon les conditions d’utilisation.