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Logique de fermeture

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La boutique contre le bazar. Imaginons le web comme une ville.

La boutique contre le bazar

Avec son centre : urbain, social ; avec ses activités : trouver un job, faire ses courses ; avec ses services ; Et puis avec sa banlieue mal famée, ses quartiers "chauds" (spywares, spams et malwares). L'article du NYTimes "The Death of The Open Web" (intégralement traduit sur Framablog) file cette métaphore jusqu'à nous amener dans l'une de ces si typiques entrées de mégalopoles modernes : les zones de chalandise que constituent les "magasins" ou autres boutiques, plus précisément celles d'Apple (avec l'IPhone et l'Ipad notamment, puisque ce sont là les deux éléments centraux dudit article). "People who find the Web distasteful — ugly, uncivilized — have nonetheless been forced to live there: it’s the place to go for jobs, resources, services, social life, the future. But now, with the purchase of an or an , there’s a way out, an orderly suburb that lets you sample the Web’s opportunities without having to mix with the riffraff.

White flights. Une application rejetée… pour cause d'inanité. Sur les 159.611 applications actuellement disponibles au téléchargement sur l'App Store, toutes ne sont pas d'un intérêt stupéfiant.

Une application rejetée… pour cause d'inanité.

Apple semble-t-il compte y mettre bon ordre, en effet, elle vient de refuser l'application DuckPhone pour son manque patent d'intérêt. L'application, à défaut d'émettre le bruit d'une flatulence, fait dire "coin-coin" à votre téléphone… Son développeur a reçu ce mail d'Apple : "Cher Atlanta Software LLC, Nous avons essayé votre application DuckPhone et avons conclu que cette application ne contient qu'une fonctionalité minime pour l'utilisateur, et ne sera pas appropriée pour l'App Store. On appréciera la méthode de distribution restreinte au cercle familial en lieu et place de l'App Store.

Via CrunchGear. Apple recule sur les SDK tiers et détaille le processus de validation sur l'App Store. Applis : Mozilla invente le marché commun. Un jour, les possesseurs de smartphone Android ne seront plus jaloux de leurs camarades sur iPhone, qui ont toujours de super jeux en exclusivité.

Applis : Mozilla invente le marché commun

Et le clan Apple, lui, n'enviera plus le droit de télécharger l'appli WikiLeaks dont profitent les chanceux sous Android. Un jour, même les outsiders équipés d'un Blackberry ou d'un Windows Phone ne se sentiront plus lésés en matière de choix et de variété d'applications disponibles. Ce jour-là, c'est un rêve de mobinaute qui se réalisera : toutes les applis les plus intéressantes seront compatibles avec tous les smartphones, quelle que soit leur marque et quel que soit leur système d'exploitation. On en est encore loin, mais Mozilla vient de franchir un grand pas vers cette nouvelle ère technologique.

La fondation à but non lucratif qui édite le navigateur Firefox vient de sortir, en version bêta, le premier marché d'applications «ouvertes». Il y a ensuite les barrières «politiques». A lire également : Lire les réactions à cet article.