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Médias (et leurs propriétaires)

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RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en France. La Russie a déployé un nouvel arsenal médiatique en France avec Sputnik et RT.

RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en France

Ces deux médias, apparus il y a moins de deux ans, sont financés à 100 % par le Kremlin. À travers eux, le pays de Vladimir Poutine impose une actualité qualifiée d’« alternative ». Une actualité pro-russe et complotiste Quand le slogan de Sputnik annonce : « Nous dévoilons ce dont les autres ne parlent pas », la bannière de RT affiche « Osez questionner ». Les deux médias se démarquent dans l’espace médiatique français en proposant une ligne éditoriale en rupture avec leurs confrères. . « Notre mission est de présenter la vision russe des événements », explique Irakly Gachechiladze, rédacteur en chef de RT France. Lors de la bataille d’Alep, mi-décembre, ces médias préféraient mettre en avant les « scènes de liesse et d’euphorie dans les rues d’Alep » plutôt que les massacres commis au même moment à l’est de la ville. Conférence de presse annuelle à Moscou, le 23 décembre 2016 - Natalia KOLESNIKOVA / AFP.

Nouvelles narrations : quand l'info prend son temps sur le web. Pour ces trois médias, faire long n’est pas incompatible avec le web.

Nouvelles narrations : quand l'info prend son temps sur le web

Cet autre rapport au temps est même leur raison d’être. Zoom sur chacun d’entre eux, avec les témoignages de leurs fondateurs, invités à la 7ème journée de la presse en ligne. Les Jours : C’est le plus récent des trois, mais celui dont le développement est le plus rapide. Né en février 2016, il compte déjà 6 500 abonnés (à 9 euros par mois). Fondé par d’anciens journalistes de Libération, il se propose de raconter l’actualité en séries, sous forme d’épisodes (1 à 2 par jour). « Le rapport au temps a été déclencheur de notre démarche, raconte Alice Géraud, co-directrice cette rédaction de 16 journalistes et ancienne de Libé.

A rebours de certains codes du web où il faut écrire toujours plus court et toujours plus vite pour alimenter le flux, ce site entend « redonner chair et mémoire à l’information« , qui n’est plus traitée par rubriques, mais par « obsessions« . The following two tabs change content below. Internet n'a eu aucun rôle en 2012 mais sera au coeur de 2017. 2017 se présente comme une élection anti-système.

Internet n'a eu aucun rôle en 2012 mais sera au coeur de 2017

Exactement le rôle d'Internet. La campagne présidentielle de 2012 ne s’est pas jouée sur Internet. Jean-Luc fait des vidéos : comment le candidat Mélenchon est devenu le "champion" de YouTube en deux mois. "Si cette chaîne vous plaît, abonnez-vous s'il vous plaît, mais avant ça : cliquez sur le pouce bleu, ça aide à la booster !

Jean-Luc fait des vidéos : comment le candidat Mélenchon est devenu le "champion" de YouTube en deux mois

(...) Et puis, si vous voulez mettre un commentaire, il est le bienvenu : on essaie d'en tenir compte pour continuer à faire avancer cette chaîne. " Ces quelques mots de conclusion ne sortent pas d'une vidéo de Norman ou de Cyprien, mais d'une séquence postée sur la chaîne YouTube de... Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle.

La tête d'affiche du mouvement La France insoumise affiche un sourire satisfait à la fin de la séquence. De quoi faire du député européen le roi du YouTube politique français ? "La chaîne a été créée en 2012, mais jusqu'à cet automne, elle servait essentiellement à diffuser les passages médias de Jean-Luc. Le 8 octobre, Jean-Luc Mélenchon publie ainsi sa première "Revue de la semaine". La meute des éditocrates. Non répertoriée dans les catégories professionnelles de l’INSEE, l’éditocratie existe bel et bien : c’est un ensemble à bords flous, mais relativement stable, qui englobe quelques dizaines de personnages reconnaissables aux fonctions qu’ils remplissent : éditorialistes, chroniqueurs, intervieweurs (toutes fonctions à mettre également au féminin), ils ont en commun d’être des professionnels du commentaire.

La meute des éditocrates

La plupart d’entre eux ont fréquenté de « grandes » écoles et, souvent, de « prestigieuses » écoles de journalisme, comme on les qualifie communément. Leurs atouts culturels les prédisposent à un confortable conformisme qui, pourtant, ne leur suffit pas pour entrer dans le microcosme et jouer ses jeux : il leur est recommandé de surcroît (même si ce n’est pas toujours indispensable) de disposer de bonnes relations sociales ou de bénéficier du parrainage de l’un de leurs aînés. Spécialistes et polyvalents Chargés d’entretiens et de débats. Lordon met lémédias en PLS.

Le financement participatif prospère dans les médias. Projet pour une presse libre. Alors que la presse française titube, l’exigence s’affirme d’un modèle radicalement différent.

Projet pour une presse libre

Quel serait son cahier des charges ? Produire une information de qualité soustraite à la loi du marché comme aux pressions du pouvoir, loger numérique et papier à la même enseigne, inventer un mode de financement solide et juste. Audition programmatique #12 - Médias - Henri Maler (Acrimed) et Pierre Rimbert (Monde diplomatique)