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La fellation, banale mais toujours fascinante. En prononçant le mot fellation à la place d’inflation, Rachida Dati est sans le vouloir entrée dimanche 26 septembre «dans les annales du buzz politique», la vidéo de son lapsus étant même reprise par les sites étrangers les plus sérieux.

La fellation, banale mais toujours fascinante

Le simple fait qu’une femme politique prononce de manière non-intentionnelle le mot «fellation» a déclenché une fascination de la part des médias et du public presque inédite. Vendredi, le Conseil d'État a confirmé que Skyrock allait bien devoir payer les 200.000 euros d’amende —un record— que lui a infligés en 2008 le CSA pour avoir parlé de fellation de 21h07 à 21h27 un soir de 2008. Le CSA n'autorise ce genre de propos crus susceptibles de heurter la sensibilité des auditeurs de moins de 16 ans qu'à partir de 22h30. publicité Etonnant décalage entre le choc du mot, la lourdeur de cette sanction et le poids des pratiques. Dégradée toi-même - Sexactu – Maïa Mazaurette. Les femmes veulent du sexe, pas de la stigmatisation. Nous vous avons déjà parlé des effets trop concluants du Librido, un booster de libido féminin...

Les femmes veulent du sexe, pas de la stigmatisation

Ce qui avait quelque peu (re)lancé le débat sur le désir féminin. Une chose est sûre, le sujet est épineux, voire compliqué. On dit souvent que le cerveau des femmes joue un rôle très important dans le plaisir sexuel. Sauf qu'on taquine aussi souvent les femmes pour la complexité de leur cerveau. En somme, nous supposons beaucoup de choses sur le désir sexuel féminin, à tel point que même elles, n'y comprennent plus grand-chose. Le livre What Do Women Want? Commençons par la fin de l’article d’Ann Friedman sur le site The Cut. «Faire l’amour par plaisir: les femelles coccinelles le font, les femelles abeilles le font, et je suis sûre […] que les femelles mouches éduquées le font aussi. C’est en résumé la thèse que développe Daniel Bergner dans son ouvrage. «Les femmes aiment faire l’amour. Nos amies les rates «Ça, écrit Daniel Bergner dans son livre, recommençait encore et encore.» Peut-on aimer le sexe sans avoir à s’en cacher?

Il y a des couvertures de magazine qui tombent mal, parce qu’elles diffusent, à mots couverts, des messages en complète contradiction avec le seul qu’il faudrait tenir actuellement, vu l’actualité: aimez le sexe à fond, sans honte, sans avoir peur. Avoir peur, c’est déjà être une victime. Le dernier numéro de Marie-Claire affiche en couverture un titre qui est loin d’être innocent: «Aimer le sexe (sans passer pour une fille facile)». En d’autres termes: vous avez le droit d’aimer le sexe, mais attention de ne pas le signifier trop explicitement. Pourquoi? Il est difficile de savoir ce que les journalistes qui écrivent ce genre d’article ont en tête, mais on peut supposer qu’ils/elles craignent que la femme passe pour une dévergondée ou ne s’attire des jugements dépréciateurs.

Les magazines féminin, c’est certain, n’ont pas la vocation de changer la société. Les filles faciles se portent bien, merci. Agnès Giard s'en prend aux magazines féminins et ça fait mal : Une femme épanouie ne consomme pas la presse féminine (du moins pas celle qui voudrait l’aider à "booster sa libido").

Les filles faciles se portent bien, merci

Une femme épanouie n’a pas besoin qu’on lui donne mauvaise conscience ni qu'on la dissuade de passer pour une fille facile. Elle se prend en charge, merci. La bonne consommatrice des féminins (ceux qui victimisent leurs lectrices) est forcément celle qui a peur d’être quittée, peur d’être violée et peur d’être moche. Le strip-tease peut-il être féministe ? Notre sexualité, c'est grave. Vous pensiez pouvoir jouir sans contrainte dans une société libre?

Notre sexualité, c'est grave

Détrompez-vous: les experts sont là pour vous expliquer que vous êtes malade et qu'il faut vous soigner. De reportages télévisés en articles de presse, de «guides sexo» en sites web spécialisés, notre sexualité est devenue un terrain de jeux sans règle contraignante. Festive, joyeuse et très librement médiatisée, elle reflète une société affranchie de toute codification du désir et du plaisir.

Orgasme, masturbation, érection, éjaculation féminine et pratiques sexuelles les plus audacieuses sont évoquées sans gêne par tous les types de médias. Ce déferlement nous apprend pourtant une chose essentielle, qu’on aurait tort de négliger: le sexe, c’est grave, et on n’est pas là pour rigoler. Enjeu de pouvoir social et baromètre de notre bonne santé psychique, elle détermine notre place dans la société, par rapport à une norme que seuls les experts sont à même d’établir, pour notre plus grand bien.

L’expert dit comment faire. Les 400 culs. Sex+ Trying to see with sunglasses on like the difference between gender & sex confuses literally everyone in the entire world. and the universe. even aliens are confused. yeah. aliens.

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……abstinence only education has gone too far. Second sexe.