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Etiquetage nutritionnel alimentaire

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Etiquetage nutritionnel alimentaire: les consommateurs français veulent le code 5 couleurs. 1 an déjà que le principe d’un étiquetage nutritionnel graphique sur les emballages alimentaires a été adopté, afin d’avoir une meilleure lisibilité de la qualité des aliments/mets industriels que nous achetons et consommons.

Etiquetage nutritionnel alimentaire: les consommateurs français veulent le code 5 couleurs

C’était en décembre 2015, en vertu des votes de la Loi Santé à l’Assemblée et au Sénat. A la suite de quoi les pouvoirs publics ont souhaité soumettre à une évaluation en conditions réelles 4 logos concurrents, qui s’est finalement déroulée dans 60 magasins répartis sur quelques territoires choisis de France de fin septembre à début décembre. Les résultats sont en cours d’analyse, et la remise du rapport est prévue fin janvier 2017, d’abord à l’ANSES responsable de la finalisation, puis les politiques s’en saisiront pour prendre enfin leur décision, à savoir la recommandation de l’étiquetage simplifié à apposer sur les emballages alimentaires en face avant, en sus des indications chiffrées actuelles présentes au dos qui resteront.

Simplifions l'étiquetage. « Intoxication agroalimentaire » au ministère de la santé. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Horel et Pascale Santi Un étiquetage clair sur ses produits ?

« Intoxication agroalimentaire » au ministère de la santé

L’industrie agroalimentaire n’en veut surtout pas. Depuis dix ans, elle lutte contre la mise en place de logos colorés, inspirés des feux de circulation, qui révéleraient la vraie nature de certains aliments transformés : trop gras, trop salés, trop sucrés. Que tous les consommateurs puissent faire leurs courses de manière éclairée sans pour autant être diplômés en nutrition, telle est l’idée. Quitte à choisir entre deux pizzas, autant opter pour celle qui porte la couleur verte, donc la plus saine, et non celle étiquetée en orange.

Si l’industrie refuse des pastilles de couleurs sur ses emballages, c’est parce qu’elle en redoute une en particulier : l’écarlate de la « stigmatisation », selon ses propres termes. Les parades de l'agro-alimentaire contre le code 5 couleurs. ENQUÊTE - L’industrie agro-alimentaire a multiplié les angles d’attaque dans sa lutte contre le code à 5 couleurs.

Les parades de l'agro-alimentaire contre le code 5 couleurs

Entre les courriers aux parlementaires et aux ministres, son infiltration des comités scientifiques, la stratégie s’est révélée payante. Les tractations autour du code couleur nutritionnel sont loin d’être achevées. La loi est votée, mais le décret d’application doit encore en définir le cadre précis. Aucun calendrier n’est annoncé pour le moment. Le ministère a accepté de mener avant cela des tests en conditions réelles d’achat.

Deux ministères en opposition Le 8 juillet 2015, les ministères de l’Agriculture et de la Santé s’opposent de front. Cette position n’est pas due au hasard. Petit à petit, les pièces du puzzle s’assemblent et témoignent d’une stratégie commune contre le projet 5-C. Un précédent coûteux en 2010. Scandale autour de l’étiquetage alimentaire. Une enquête du « Monde » dévoile de nombreux conflits d’intérêts autour d’une étude lancée par le ministère de la santé pour mieux informer les consommateurs.

Scandale autour de l’étiquetage alimentaire

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Horel et Pascale Santi Un étiquetage clair sur ses produits ? L’industrie agroalimentaire n’en veut pas. Depuis dix ans, elle lutte contre la mise en place de logos colorés, inspirés des feux de circulation, qui révéleraient la vraie nature de certains aliments transformés : trop gras, trop salés, trop sucrés. Que tous les consommateurs puissent faire leurs courses de manière éclairée sans pour autant être diplômés en nutrition, telle est l’idée. Lire aussi : Etiquetage : des logos de couleur pour mieux orienter les consommateurs Quand la ministre de la santé, Marisol Touraine, se met à envisager sérieusement un logo à cinq couleurs, réalisé par la recherche publique, les industriels de l’agroalimentaire et la grande distribution scellent une alliance. Une huile d’olive sur deux est non conforme à la loi, selon la répression des fraudes. Près d’une huile d’olive sur deux vendues en France en 2016 n’était pas conforme à la législation, principalement en ce qui concerne l’étiquetage, a mis en garde la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Une huile d’olive sur deux est non conforme à la loi, selon la répression des fraudes

Sur « 139 échantillons d’huile d’olive » contrôlés en 2016, « un échantillon sur quatre a été déclaré “à surveiller” et 67 échantillons (48 %) ont été déclarés non conformes à la réglementation », a résumé la DGCCRF dans un communiqué publié vendredi 21 septembre. Les manquements les plus fréquents sont le non-respect des règles d’étiquetage des huiles et le classement erroné des huiles dans une catégorie supérieure à celle correspondant à leurs qualités organoleptiques. « Il s’agissait majoritairement d’huiles d’origine étrangère présentant des défauts de qualité qui ont entraîné leur reclassement dans une catégorie de produits de qualité inférieure », a précisé la DGCCRF.