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Évolutions scientifiques, techniques et économiques

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Bibliothèque numérique de Roubaix – La Fleur au Fusil. “Dieu que la guerre est jolie!” Apollinaire L'appel aux armes Ils partirent “la fleur au fusil”, paraît-il. Ils ne savaient pas qu’ils allaient participer à une monstrueuse boucherie de quatre ans qui ferait neuf millions de morts, et que le monde ne serait plus jamais le même pour les survivants. La propagande En 1917, les Éditions Rouff, spécialisées dans l’édition populaire, lancent une série de récits illustrés complets, hebdomadaires, de 24 pages petit formats : la Collection Patrie.Le principal intérêt de ces ouvrages relève des illustrations de couverture en couleurs qui offrent une iconographie abondante sur la guerre et témoignent de l’imagerie populaire de l’époque.Se présentant comme d’authentiques documents, ces récits sont essentiellement des fictions patriotiques et les dessinateurs n’hésitent pas à exalter le geste héroïque comme la baïonnette par exemple.

La revanche Cela n’empêcha pourtant pas la majorité des socialistes de se rallier à l’Union sacrée dès la guerre déclarée. Bertha de Bertha Krupp fille de l'industriel allemand d'Essen. La guerre de 1914-1918 (Première Guerre mondiale) - L'économie et l... Les moyens mis en oeuvre Ce n’est qu’après plusieurs mois de conflit, lorsque les combattantss’installent dans les tranchées d’une guerre de position, qu’une série de mesures est adoptée. Le travail féminin s’impose pour suppléer les ouvriers partis au front. Celles que l’on appelle les "munitionnettes" travaillent dans les usines d’armement et exercent bien souvent pour la première fois une activité salariée qui se substitue à leur rôle traditionnel de mère au foyer. Par la suite, les Alliés utilisent également la main-d’œuvre indigène : la France enrôle plus de 180 000 travailleurs venus d’Indochine et d’Afrique du Nord, le Royaume-Uni environ 100 000 Chinois.

Pour accroître la productivité, la durée quotidienne du travail est également allongée. Elle passe, par exemple, de 12 à 14 heures en France. Une politique dirigiste Inflation et emprunts La production de guerre en chiffres. La mobilisation idéologique des scientifiques français pendant la Première Guerre mondiale (1/2) | BCU 1914-1918. Que ce soit à travers leur engagement physique, leurs productions ou la mise en application de leurs théories, les scientifiques ont occupé une place importante dans l’histoire de la Grande Guerre.

Moins connu mais tout aussi capital demeure le combat idéologique mené par les scientifiques français tout au long des quatre années de guerre. Nous vous proposons de revenir en deux billets sur quelques-uns des textes qui – par leur valeur symbolique et par la place qu’ils ont occupée dans l’argumentaire des scientifiques français – ont indéniablement contribué à la mobilisation idéologique et culturelle de la science française. Les travaux de John Horne1 et d’Anne Rasmussen2 ont mis en lumière une mobilisation en deux temps : -le temps de l’auto-mobilisation (1914-1915) -le temps de la remobilisation (1917-1918) Le premier temps correspond à une mobilisation par le bas des élites scientifiques françaises qui répondent présent à l’appel de leur patrie. Vers une « science française » La Guerre des Gaz. Pendant la Première Guerre mondiale - La médecine de guerre au XXème siècle.

La Première Guerre mondiale est le premier conflit majeur du XXème siècle qui se caractérise par un seuil de brutalisation et de déhumanisation de la guerre jamais atteint. Tandis que les connaissances médicales sont encore assez superficielles, de nouvelles armes apparaissent comme les obus (l'artillerie sera responsable de 70% des pertes militaires) ou encore le gaz moutarde contre lequel aucune protection n'existait alors (puisqu'il s'attaquait directement à la peau). Cela entraîne par conséquent de nouveaux types de blessures. Cependant de nombreuses inventions dans le domaine de la médecine apparaîtront pendant la "Grande Guerre", ainsi que dans les années qui suivront. Voyons maintenant quelles sont ces découvertes : "Ils comptent sur nous pour le aider, êtes vous l'un de nous ? Le Dakin, antiseptique à base d'eau de Javel encore très utilisé aujourd'hui, a été inventé par le britannique Dakin et le français Carrel entre 1912 et 1914.

Une radiographie dans les années 1920. Bilan : Science et technologie durant la Seconde Guerre mondiale - Feuillet historique - La Seconde Guerre mondiale - Histoire. Photo: Anciens Combattants Canada. Introduction La Seconde Guerre mondiale a été à l'origine d'un grand nombre d'innovations scientifiques et techniques. La bataille a été livrée non seulement au moyen de balles et de bombes, mais aussi de programmes de recherche scientifique en temps de guerre qui ont entraîné de nombreux développements importants visant à donner aux Alliés un avantage sur l'adversaire. Comme pour de nombreux autres aspects de l'effort de guerre des Alliés, le Canada a joué un rôle important. La plupart des travaux réalisés ont trouvé des applications civiles après la guerre et contribué à façonner le monde d'aujourd'hui. Chaque fois notamment qu'un four à micro-ondes est utilisé ou que le liquide des essuie-glaces se répand sur le pare-brise des voitures, nous pouvons nous souvenir du travail de pionniers effectué par les scientifiques canadiens durant la Seconde Guerre mondiale.

Recherche et développement Radar Progrès dans le domaine médical 1939-1945 Le legs. 1ere Guerre mondiale: le laboratoire à ciel ouvert. (Agence Science-Presse) La «Grande Guerre» célébrera cet été son triste anniversaire. Il y a 100 ans, le monde connaissait la première des guerres totales. La première des guerres «scientifiques»... et où la médecine, comme la psychologie, ont commencé à apprendre beaucoup.

Cliquer sur la photo pour agrandir Cette guerre, qui est pourtant essentiellement une guerre de tranchées, va en effet voir se déployer un nouvel arsenal: les premiers chars d’assaut, les avions, l’automobile («les taxis de la Marne»), etc. Guerre violente, elle modernisera les armes plus anciennes: lance-flammes, explosifs et obus, mais aussi des canons longue portée —telle la «Grosse Bertha»— et aussi l’utilisation de gaz chimiques —le gaz moutarde (ypérite) est resté le plus célèbre et le plus meurtrier— ou d’armes biologiques (tel l’anthrax).

La science a donc pris pour la première fois une part active dans la guerre. Quatre ans et demi de tranchées, ça laisse des traces. Nos invités: