Les chimistes voient vert. Lundi, 21 Février 2011 01:00 Journal FORUM «Tous les chimistes espèrent qu’un jour une société exploitera leurs travaux pour inventer un médicament qui guérira la planète!» La chimie est souvent associée aux mots «toxique», «dangereux» et «polluant». Pourtant, la chimie est de plus en plus écologique. Le Québec est d'ailleurs un chef de file dans ce domaine au Canada. En 2009, le Centre en chimie verte et catalyse (CCVC) du Fonds de recherche sur la nature et les technologies du Québec a vu le jour. Il regroupe une quarantaine de chercheurs, dont plusieurs sont issus du Département de chimie de l'Université de Montréal.
«En chimie verte, nous cherchons à faire des synthèses qui, tout en étant efficaces, n'auront que peu ou pas de répercussions négatives sur l'environnement», expose André B. L'idée d'une chimie durable n'est dans l'air que depuis une quinzaine d'années. Chimie revue et corrigée Mais ce n'est pas tout de revoir et de corriger des réactions existantes. Marie Lambert-Chan.
Nourrir la planète sans en polluer leau. Des chercheurs de l'université McGill de Montréal mettent au point la toute première carte mondiale détaillée du bon et du mauvais usage de composés phosphoreux importants. L'accroissement de la population mondiale a entraîné une hausse de la demande alimentaire. Aux quatre coins du monde (Le mot monde peut désigner :), les agriculteurs, utilisent – au moins partiellement – des engrais de phosphore afin de préserver et améliorer le rendement des récoltes. Mais la surutilisation de ces derniers peut entraîner la pollution (La pollution est définie comme ce qui rend un milieu malsain.
La définition varie selon le contexte, selon le milieu considéré et selon ce que l'on peut entendre...) de l'eau (L’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les organismes vivants connus.) douce et la naissance d'une multitude de problèmes, dont la hausse de l'algue bleue dans les lacs et la croissance de "zones mortes" côtières. Désormais, ils disposeront d'un tel outil. Les antennes «intelligentes» au service de l’économie d’énergie. Un an après la création du GreenTouch Consoritum, Alcatel-Lucent a fait le point, mardi 1er février à Londres, sur son initiative. Rappelons que celle-ci vise à réduire par 1000 la consommation énergétique des réseaux de télécommunication au cours des 5 prochaines années. Une initiative ouverte aux partenaires et concurrents puisqu’elle concerne toute l’industrie des télécoms.
De ce côté, la sauce a pris. Pas moins de 35 industriels ont rejoint le consortium dont le dynamique et néanmoins concurrent chinois Huawei. 25 programmes de recherche initiés Côté avancées technologiques permettant de réduire les besoins énergétiques, pas moins de 25 programmes de recherche ont été initiés. Dans les faits, le concept s’appuie sur la technologie MIMO (Multiple-Input Multiple-Output) qui améliore les performances des communications en wifi en multipliant le nombre d’antennes. Des modems virtuels Autre piste de recherche, la chasse au gaspillage. Open Planet Ideas - How can today’s technology help us make the most of our planet's resources? - Final concept - greenbook- Open Planet Ideas. Greenbook, un réseau social écolobobo. Dans le cadre du concours Open Planet Ideas, les instigateurs du projet, ont annoncé qu'ils allaient prochainement réaliser le Greenbook, un projet de réseau communautaire dédié à l'environnement, proposé par Paul Frigout, le lauréat.
Le Fonds mondial pour la nature, le WWF, s'est associé à Sony Europe pour lancer en septembre dernier le défi en ligne Open Planet Ideas, destiné à trouver des idées pour changer la fonction des technologies existantes, afin qu'elles soient utiles pour la planète. Les candidats, amateurs ou professionnels, pouvaient soumettre leurs idées sous forme de texte, de vidéo ou de photo jusqu'en janvier dernier, sur le site. Les membres de la communauté Internet pouvaient également commenter et même participer à améliorer les idées des autres. Parmi les quelque 400 projets mis en ligne, c'est finalement Paul Frigout, et son Greenbook, qui a remporté le premier prix. Solaris, une montre solaire designée par un français. L’inévitable Tokyoflash mondialement connue pour ses montres propose un nouveau concept nommé Solaris. Conçu par Oliver, un designer français, Solaris est une montre qui s’alimente en énergie grâce aux rayons du soleil.
Le designer a avoué avoir été influencé par le clavier solaire K750 de Logitech. Le résultat : une montre futuriste et élégante avec un affichage Led. Sans aiguilles ni chiffres, comme à l’habitude de la firme, la lecture se fait en regardant les points qui s’allument sur la montre. Si les heures sont affichées clairement avec des points bleus, l’affichage des minutes est plus compliqué. Les points violets indiquent les intervalles de cinq minutes et les quatre lumières sur la croix les minutes additionnelles situées dans ces intervalles. Un astucieux système pour prolonger la durée de vie des satellites.
Les satellites en orbite géostationnaire ont une durée de vie souvent liée à l'épuisement des ergols ce qui contraint leur propriétaire à les dégager sur une orbite cimetière alors qu'ils sont en parfait état de fonctionnement. Une situation cocasse que ViviSat promet de corriger en développant un module autonome qui viendrait, en quelques sorte, ravitailler les satellites. La durée de vie d'un satellite dépend de plusieurs paramètres. Il va de soi que la panne sèche n'est pas la seule cause qui peut empêcher son bon fonctionnement. Il faut également envisager le mauvais fonctionnement des charges utiles, des batteries ou des panneaux solaires. L'idée est d'envoyer s'amarrer sur un satellite un petit module qui sera utilisé comme système de propulsion pendant plusieurs années.
Cela vous intéressera aussi Intéressé par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous à la lettre d'information La quotidienne : nos dernières actualités du jour. La médecine peut-elle sauver la démographie mondiale ? (Flickr - rileyroxx - cc) Du même auteur La population mondiale continue de croître, mais en dehors de certaines zones de l'Afrique, de l'Afghanistan et du Pakistan, et de quelques pays très pauvres, cette croissance n'est que l'effet de l'allongement de la durée de vie. Partout, le taux de fécondité s'est stabilisé, approchant 2 enfants par femme. En Chine, on en est même à songer à inverser la politique de fécondité du régime. En Inde, le taux est de 2,7, mais avec de fortes disparités : 3 et plus au nord, moins de 2 au sud. Les problèmes démographiques et les thématiques qui leur sont associées (montant des retraites, temps de travail) ne seront donc bientôt plus l'apanage des seuls pays développés.
Les enjeux, en plus d'être sociaux et sociétaux, sont économiques : et ils sont mastodontesques. La machine qui rend leur virginité aux feuilles de papier. Le designer Mohsen Saleh a créé un appareil capable de recycler le papier en un rien de temps grâce aux radiations électromagnétiques. Le designer a étudié l’effet de ces radiations sur les pigments de couleur. Le principe de l’appareil est donc simple, les papiers à recycler sont introduits dans le dispositif qui ressemble vaguement à un four. Sous l’action des radiations électromagnétiques, les pigments se décomposent et deviennent incolores. Au final, l'utilisateur obtient une feuille de papier réutilisable puisqu'elle est redevenue vierge.
Pour que ce petit tour de magie fonctionne, il faut utiliser la quadrichromie comme procédé d’impression, avec des pigments dégradables CMJN (Cyan, Magenta, Jaune, Noir). Il faut également un nouveau type de papier avec une faible absorption d’ondes électromagnétiques. Ce papier est fabriqué avec des matériaux naturels et artificiels à la fois. Energie et croissance économique - Nature & environnement. Une étude sur les liens entre croissance économique et quantité globale d’énergie disponible, publiée dans la revue BioScience, établit une forte corrélation entre ces deux données. A la fois sur un plan mondial mais également à plus petite échelle, au sein d’un pays. La recherche conduit les auteurs à conclure que la consommation d'énergie limite directement l'activité économique. Selon eux, une « énorme » augmentation de l'offre d'énergie sera nécessaire pour répondre à l’augmentation de la population mondiale prévue ces prochaines années pour permettre de sortir les pays en développement de la pauvreté sans compromettre le niveau de vie dans la plupart des pays développés.
L'étude, qui a utilisé une approche macroécologique, était fondée sur des données de l'Agence internationale de l'énergie (AIEA) et du World Resources Institute.
Construction. Industrie. Art. Informatique. Eclairage. Matière première. Nourriture. Les sacs plastique gratuits sont en voie de disparition ! Ah bon ? Pour le Sénat, il est inutile de taxer les sacs de courses qui sont de moins en moins distribués aux caisses des magasins. Mouais. La caisse d’un supermarché, à Madrid, le 1er septembre 2009 (Susana Vera/Reuters).
Le sénateur Gouteyron et moi, nous ne devons pas vivre dans le même monde. Il a supprimé un projet de taxe sur les sacs plastique, car ils « ont presque disparu » des caisses des grandes surfaces. Dans tous les supermarchés que je fréquente, ils sont au contraire réapparus. On n’en consomme plus « que » un milliard par an en France, contre 10,5 milliards en 2002, fait valoir le sénateur. Adrien Gouteyron (UMP) a donc fait annuler le projet de taxer de 20 centimes d’euros chaque sac de caisse à usage unique. Les arguments utilisés pour rejeter cette taxe sont multiples. L’emploi : l’élu de Haute-Loire défend « les petites et moyennes entreprises spécialisées dans la production de sacs plastique, et leurs sous-traitants ». Environ un milliard de sacs réutilisables. Les sacs en plastique non biodégradable seront taxés… en 2014 - Contes publics - Blog LeMonde.fr.
Députés et sénateurs ont décidé, lundi 20 décembre à l'occasion de la commission mixte paritaire sur la loi de finances rectificative pour 2010, d'instaurer une taxe de 10 euros par kilogramme sur les sacs de caisse à usage unique en matière plastique non biodégradable. Mais son entrée en vigueur n'aurait lieu que le 1er janvier 2014. Il s'agit, selon les parlementaires, d'un "dispositif purement dissuasif" : la menace de l'application de cette taxation doit conduire à accélérer l'élimination de ces sacs. Le gouvernement, par la voix du ministre du budget, François Baroin, avait indiqué lors des débats au Sénat le 17 décembre, qu'il était opposé à cette mesure. "Nous considérons que le tarif retenu a un côté confiscatoire, qu'il s'apparente à une forme d'interdiction détournée, ce qui est contraire aux principes du droit communautaire", avait expliqué M.
Baroin. Cette entrée a été publiée dans Consommation, Fiscalité.
Energie. Transport. Ville. Pierre Rabhi.