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2012-06

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Le FRAPRU appelle à la grève sociale. MONTRÉAL – Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) demande à ses organisations membres de lui accorder un mandat de grève sociale illimitée pour le mois d’août ou l’automne prochain.

Le FRAPRU appelle à la grève sociale

Les délégués au congrès de l’organisme, qui milite pour le logement social et les droits des locataires, ont donné leur accord de principe au déclenchement de cette grève sociale et demandent maintenant un mandat en ce sens à leurs instances respectives. Le FRAPRU affirme qu’une telle grève s’inscrirait dans ce qu’il qualifie de «lutte historique menée depuis quatre mois par le mouvement étudiant», mais entend ajouter aux revendications, outre le retrait de la hausse des frais de scolarité et de la loi spéciale, le retrait de la taxe santé de 200 $ par année et l’augmentation des tarifs d’électricité à compter de 2014.

Labeaume au coeur d'une bousculade à l'hôtel de ville. Tout a commencé autour de 14h à l'issue de la séance extraordinaire du conseil municipal pendant laquelle a été adopté le nouveau règlement sur les manifestations.

Labeaume au coeur d'une bousculade à l'hôtel de ville

Le chef de cabinet de Régis Labeaume, Louis Côté, qui accompagnait le maire vers la sortie a alors repoussé un citoyen, peut-on voir sur des images de Radio-Canada qui ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux mardi. Règlement sur les manifs à Québec: adoption avant la St-Jean. «On veut le faire maintenant, avant le 22 et le 23 juin.

Règlement sur les manifs à Québec: adoption avant la St-Jean

D'un coup y en a qui ont le goût de camper, il n'y en aura pas de camping dans les parcs», a tranché le maire Régis Labeaume lors d'un point de presse avant le conseil municipal de lundi soir. Les conseillers municipaux adopteront mardi à 13h, lors d'une séance extraordinaire du conseil municipal, ce règlement «sur la paix et le bon ordre» qui prévoit notamment des amendes variant entre 150 $ et 1000 $ pour ceux qui camperont dans un parc municipal entre 23h et 5h. Ce montant pourrait grimper à 2000 $ en cas de récidive. Libre opinion - La victimisation du bourreau. La banalisation de la violence se répand dans la société québécoise, nous dit-on.

Libre opinion - La victimisation du bourreau

Les « casseurs », les intimidateurs (lire les pro-grèves, les manifestants et la contestation en général) infectent notre mentalité collective qui jadis était pacifique (lire soumise à l’autorité). Tout à coup, les Québécois, que ce soit par la manipulation de l’art au contenu subversif subliminal ou par simple mimétisme de leurs compatriotes en colère, adopteraient naïvement une culture violente. Spontanément, sans vraiment y réfléchir, ils se mettent à chanter des slogans prônant l’insurrection, à taper sur des casseroles afin de percer les tympans des bien-pensants, ils « déshumanisent les politiciens », ils fracassent des vitrines d’institutions financières qui symbolisent le dépouillement généralisé, et lancent des cailloux aux policiers casqués, blindés et surarmés qui « font un excellent travail ». Conflit étudiant: la FECQ lance un troisième appel à la médiation.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) a lancé aujourd'hui un troisième appel à la médiation au gouvernement Charest, seul moyen selon elle de résoudre le conflit qui oppose les étudiants et l'État québécois depuis plusieurs mois.

Conflit étudiant: la FECQ lance un troisième appel à la médiation

Une telle requête avait déjà été formulée par la FECQ les 1er et 23 mai derniers, quand des lettres avaient été envoyées en privé au premier ministre Jean Charest et à la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne. Étant donné l'échec des deux tentatives précédentes — le gouvernement n'avait pas répondu aux demandes —, la FECQ a décidé de dévoiler ses intentions et d'essayer un nouveau canal de communication, l'espace public. Le premier ministre Jean Charest a soutenu aujourd'hui qu'il voulait d'abord savoir sur «quelles bases» la FECQ veut négocier. Grève: au moins 5% des cégépiens ont abandonné leurs cours. C'est ce qui ressort d'une compilation maison réalisée auprès de 8 des 14 cégeps qui devront poursuivre le trimestre d'hiver en août.

Grève: au moins 5% des cégépiens ont abandonné leurs cours

Les cégeps ont consulté leurs élèves la semaine dernière pour savoir s'ils comptent poursuivre ou non leur trimestre d'hiver. La loi spéciale (78) prévoit qu'ils devaient donner leur réponse avant le 15 juin. Plusieurs ne l'ont pas encore fait, si bien que plusieurs cégeps leur laissent une dernière chance et comptent attendre encore un peu avant de leur attribuer la mention d'échec. C'est notamment le cas au cégep du Vieux Montréal, où 28% des élèves n'ont pas fait part de leurs intentions. Au cégep André-Laurendeau, la direction souhaite également attendre encore un peu; environ 5% des élèves ont l'intention d'abandonner un ou plusieurs cours, et 10% n'ont pas répondu.

Les directions générales des cégeps ont exprimé à plusieurs reprises leurs craintes de voir de nombreux abandons à la suite de la grève qui dure depuis plus de quatre mois. Sans réponse. Une lutte sociale contre un gouvernement corrompu. Lutte du mouvement étudiant Tout le monde le prédit, la rentrée collégiale et universitaire sera un moment charnière pour la mobilisation sociale autour de la lutte contre la loi 78 et l’augmentation des frais de scolarité.

Une lutte sociale contre un gouvernement corrompu

Les professeurs et employé-e-s de soutien seront pris en étau et deviendront les premières cibles de la loi 78. Faire sa juste part. Le 18 juin, Martin Petit, André Sauvé, Mario Jean, Daniel Lemire, Jean-François Mercier, Laurent Paquin, Guy Nantel, Mike Ward, François Massicotte, Emmanuel Bilodeau, Maxim Martin, Claudine Mercier et Guillaume Wagner seront réunis sur la scène du Théâtre St-Denis, grâce au concours des productrices Luce et Lucie Rozon, afin de dénoncer la loi spéciale du gouvernement Charest et amasser des fonds au soutien des associations étudiantes.

Faire sa juste part

Ce qui devait à l'origine être un spectacle à teneur politique, prévu à l'automne pour prendre le relais des Parlementeries, est devenu un événement militant, qui sera présenté une seule fois, dans moins de deux semaines, en marge du festival Juste pour rire. «On se plaint souvent que les humoristes ne se mouillent pas. Ils vont se mouiller», assure Daniel Thibault, metteur en scène de ce gala sur le thème de l'indignation, qui dit avoir été convaincu par Laurent Paquin de l'urgence de monter sur scène le plus rapidement possible. Une affaire de famille. Coalition des humoristes indignés: c'était la fête de Charest... La salle montréalaise était bondée: beaucoup d'étudiants mais une majorité de spectateurs qui ont dû finir leurs études il y a belle lurette.

Coalition des humoristes indignés: c'était la fête de Charest...

Animé de main de maître par un François Bellefeuille en pleine forme et inspiré, le show a débuté par une vidéo de «Super Mario Br'Hausse» où les méchants (Michelle Courchesne, Line Beauchamp, Jean Charest et Jacques Villeneuve) se faisaient éliminer, comme dans les jeux vidéos. Carrément. Droits de scolarité: la FECQ demande la médiation. «Nous lançons un ultime appel au gouvernement d'accepter cette option.

Droits de scolarité: la FECQ demande la médiation

C'est le seul moyen qu'il nous reste pour en arriver à une entente avant la reprise des classes en août», a martelé la nouvelle présidente de la FECQ, Éliane Laberge. Si c'est la FECQ qui fait la demande, Mme Laberge affirme que les autres associations étudiantes y participeront. «Cette solution saura réussir là où les autres négociations ont échoué.» La leader étudiante affirme que les étudiants n'oublieront pas.

Et qu'ils ne cesseront pas de se mobiliser autrement. La FECQ dit avoir envoyé deux lettres demandant la médiation au gouvernement. Loi 78: Ottawa écorche la haut commissaire de l'ONU. Dans un long discours sur l'état des droits de la personne, la haute-commissaire Navi Pillay a consacré un court passage au conflit étudiant qui fait rage au Québec. «Dans le contexte des manifestations étudiantes, a-t-elle dit, je suis déçue par la nouvelle loi adoptée au Québec qui restreint leur droit à la liberté d'association et à l'assemblée pacifique.» C'est la deuxième fois que l'ONU montre le Québec du doigt pour sa loi controversée, adoptée à toute vapeur au plus fort du conflit étudiant.

Deux de ses observateurs avaient déjà déploré l'imposition de limites au droit de manifester. Cette nouvelle critique n'a toutefois pas ébranlé le premier ministre Jean Charest. La haut commissaire aux droits de l'homme critique la loi 78. Dans un long discours sur l'état des droits de la personne, la haute-commissaire Navi Pillay a consacré un court passage au conflit étudiant qui fait rage au Québec. «Dans le contexte des manifestations étudiantes, a-t-elle dit, je suis déçue par la nouvelle loi adoptée au Québec qui restreint leur droit à la liberté d'association et à l'assemblée pacifique.» C'est la deuxième fois que l'ONU montre le Québec du doigt pour sa loi controversée, adoptée à toute vapeur au plus fort du conflit étudiant. Deux observateurs de l'ONU avaient déjà déploré l'imposition de limites au droit de manifester.

Cette nouvelle critique n'a pas ébranlé le premier ministre Jean Charest. Il souligne que les lois de Genève, ville où sont basées plusieurs branches de l'ONU, sont beaucoup plus sévères pour les organisateurs de manifestations. 49 000 $ aux poubelles. Cet article est réservé aux membres vip Pour poursuivre la lecture / mois * Taxes Incluses * Certaines conditions s'appliquent. Parti libéral du Québec - Désobéir à Jean Charest. Duchesneau. Le désobéissant zéro. Vous êtes un ex-chef de police. Vous êtes plutôt favorable à la loi et à l’ordre, non ? Les étudiants se préparent à des élections. Cet article est réservé aux membres vip Pour poursuivre la lecture / mois * Taxes Incluses * Certaines conditions s'appliquent Contenu réservé VIP : Nouvelles exclusives Galeries photos Cartes interactives Vidéos exclusives Contenu des chroniqueurs Compléments d’information.

Bilan de la session hiver-printemps 2012 - Une session productive pour Aussant. Brutalité et abus de pouvoir : qui surveille les policiers?, par Martin Leblanc. En examinant les actions des corps policiers depuis les derniers mois, la population québécoise a été en mesure de constater plusieurs manquements à la déontologie policière et la violation de droits et libertés des citoyens. Les vidéos qui circulent sur Internet et les témoignages publiés dans les différents médias le montrent de façon éloquente : insultes, intimidation et menaces, propos sexistes ou racistes, refus de s’identifier, fouilles abusives, profilage politique, arrestations de masse, préventives et arbitraires, détentions illégales, utilisation abusive de la force, vols, attaques contre les journalistes, etc. Or, en l’absence d’un organisme de surveillance indépendant qui pourrait agir comme réel contrepouvoir, il faut reconnaître que les forces de l’ordre peuvent se comporter comme bon leur semble puisqu’elles sont placées de facto en position de juge et partie.

Pause pré-électorale. Bilan de session parlementaire, en fait, c'est beaucoup dire puisque cette session ne s'est pas passée à l'Assemblée nationale, mais plutôt dans la rue. Notre avis sur l’étalement de la hausse et la bonification de l’AFE. Le Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études (CCAFE) du Conseil supérieur de l’éducation nous a demandé un avis sur l’étalement de la hausse des droits de scolarité et la bonification de l’aide financière aux études (AFE).

La FEUQ promet de contrer les libéraux aux élections. Selon la présidente Martine Desjardins, il est «clair» que le premier ministre Jean Charest tente de profiter de la crise étudiante pour se faire réélire. Au terme de son congrès cette fin de semaine, la FEUQ promet ainsi qu'elle sera prête à croiser le fer avec le gouvernement durant une éventuelle campagne électorale. » Arrêtez de fabuler! La ministre Courchesne, accompagnée ici de son ancien collègue, Tony Tomassi. Mon collègue Tommy Chouinard, de notre bureau de Québec, semblait bien heureux, mardi soir, d’écrire sur Twitter qu’il écrivait un article sur un autre sujet que la crise étudiante pour la première fois depuis… le 23 avril!

Je comprends son soulagement: on en a tous un peu marre d’écrire, de lire, de commenter et d’entendre parler de cet interminable conflit. Au passage, dans son article, Tommy Chouinard note que le rapport du vérificateur général, Michel Samson, est passé plutôt inaperçu, la semaine dernière, en raison, justement, de l’agitation du conflit étudiant. Pourtant, écrit mon collègue: Michel Samson a révélé de graves lacunes dans la gestion du Fonds pour le développement du sport. La réplique › des casseroles aux urnes - Le désir profond d’un Québec progressiste. Le 5 juin dernier, dans ce journal, Pierre Curzi, député de Borduas, appelait les forces souverainistes à s’unir pour empêcher la réélection du Parti libéral.

Selon lui, seule cette approche, « tout sauf Charest », pourrait stimuler le vote des abstentionnistes et favoriser l’élection d’un gouvernement progressiste dirigé par le Parti québécois. Le péché originel. Cet article est réservé aux membres vip. Élections sur fond de crise : Jean Charest fait de la petite politique sur le dos des étudiants. MONTRÉAL, le 13 juin 2012 /CNW Telbec/ - Alors que la stratégie électorale du Parti libéral du Québec était dévoilée au public aujourd'hui, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) est stupéfaite de constater que les libéraux misent sur la dégradation du climat social pour favoriser leur formation politique : « Tout ce temps, alors que nous tentions de négocier une sortie de crise de bonne foi, le premier ministre préparait sa prochaine campagne électorale en misant sur l'échec de ces discussions.

«Une solution empoisonnée» Cet article est réservé aux membres vip Pour poursuivre la lecture. Charest dénonce la présence du groupe Mise en demeure à la Fête nationale. À l'entrée du caucus libéral ce matin, Jean Charest a dénoncé de manière vigoureuse l'invitation faite au groupe Mise en demeure de chanter à la Fête nationale à Québec. Un faux pas qui abaisse le débat. La violence et l'intimidation. Grand Prix sous haute surveillance. La CLASSE veut une enquête indépendante sur le travail des policiers. Québec: la contestation reprend dans les rues avant le Grand Prix de F1. Sécurité accrue pour le Grand Prix du Canada. Concert de casseroles devant la Tour Eiffel.

Les enseignants s'inquiètent pour la rentrée. Conflit étudiant: les acteurs de l'ombre. Manif nationale à Québec en prélude à la Saint-Jean. Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec. Amir Khadir affirme « accompagner son peuple » Un candidat de la CAQ claque la porte. Une révolte étudiante qui rompt la routine d'une société devenue ennuyeuse. Au Québec, "le pouvoir libéral de Jean Charest est usé" Au Québec, les raisons d'un soulèvement. L'endettement étudiant aux États-Unis. Arrestations et perquisitions liées au conflit étudiant. Le PLQ craint les étudiants. Subventions de 363 millions aux sports: Courchesne réplique au vérificateur.

Visée par le VG - Courchesne prête à s’amender. Trimestres condensés dans les cégeps pour l'année à venir. Nouveau calendrier: négociations serrées à venir avec les enseignants.