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La «catastrophe» guette certains cégeps. L'étau se resserre pour huit cégeps dont les étudiants sont toujours en grève, selon le président-directeur général de la Fédération des cégeps, Jean Beauchesne, qui qualifie la situation de «catastrophique».

La «catastrophe» guette certains cégeps

Il a précisé hier qu'à moins d'un règlement d'ici quelques jours, l'effet domino sera inévitable pour les sessions de plusieurs cégeps de la région de Montréal, notamment ceux du Vieux-Montréal, de Saint-Laurent et de Maisonneuve. Le mouvement étudiant n'est cependant pas près de s'essouffler, selon la Fédération étudiante collégiale du Québec. Grève étudiante - Des profs appréhendent le retour en classe. La lutte des étudiants est juste, dit Guy Rocher. Le sociologue Guy Rocher a choisi son camp: c'est dans la rue avec les étudiants qu'il trouve sa place depuis le début du mouvement de grève.

La lutte des étudiants est juste, dit Guy Rocher

Et au-delà du gel des droits de scolarité, c'est pour le principe de la gratuité scolaire qu'il milite, une lutte qu'il qualifie de «juste», a-t-il confié en entrevue au Devoir. «La gratuité est souhaitable, a rappelé M. Rocher. En adoptant ce principe de départ, ça nous impose de repenser les politiques tout autrement. Tant qu'on est dans le débat du gel et du dégel, on reste sur une discussion de chiffres qui tournent en rond.» Dans une lettre qu'il cosigne avec Yvan Perrier, enseignant en sciences politiques au cégep du Vieux-Montréal, M. M. Envers et contre tous ses détracteurs, la gratuité n'est pas une utopie, scande-t-il. Les cours doivent se donner, dit Line Beauchamp. La titulaire de l'Éducation a effectué une tournée médiatique, cet avant-midi, au lendemain d'une rencontre avec les directeurs d'établissements collégiaux et universitaires.

Les cours doivent se donner, dit Line Beauchamp

Elle leur a rappelé, comme cela avait été fait par lettre en février, que les cours doivent être donnés, comme le «dicte la loi». «Les tribunaux ont été favorables aux injonctions d'étudiants qui voulaient avoir accès à leurs cours, a affirmé Mme Beauchamp au Soleil. Ces étudiants sont en droit de demander aux établissements que toutes les mesures soient prises pour que les cours puissent se donner.»

Au collège de Valleyfield, la direction force le retour des étudiants avec une reprise des cours jeudi matin, malgré la reconduite du vote de grève. Grève des étudiants: des employeurs sur le qui-vive. Jusqu'à maintenant, il a réussi à recruter 80 % des 110 étudiants dont il a besoin pour assurer les services offerts aux 750 personnes handicapées qui séjournent à Lac-Beauport chaque été.

Grève des étudiants: des employeurs sur le qui-vive

Il devrait dénicher les dernières ressources sans trop de difficulté. Ce qui le tracasse, par contre, c'est le temps supplémentaire que devront faire les étudiants pour reprendre le temps perdu. «S'ils parviennent à compléter leurs cours d'ici à la fin mai, nous devrions nous en sortir.» Cité Joie recevra les premiers vacanciers vers le 20 juin. Préalablement, deux fins de semaine de formation sont prévues pour le personnel. Philippe Teisceira-Lessard, David Santerre et Vincent Larouche. > En photos: perturbations au centre-ville de Montréal Les manifestants se sont d'abord postés aux différentes entrées des édifices sur l'avenue Viger, rue De La Gauchetière et dans la côte du Beaver Hall. De nombreux employés désireux d'entrer au travail s'étaient d'ailleurs mêlés à la foule étudiante, ce qui a donné lieu à quelques altercations.

Vers 8 h 25, munis d'un avis d'éviction, les policiers ont avisé les manifestants qu'ils étaient désormais dans l'illégalité et qu'ils devaient se disperser, faute de quoi on les y obligerait. Vers 8 h 45, les agents du poste de quartier et du groupe d'intervention ont entrepris de dégager les entrées des deux édifices. Il leur a fallu plus d'une tentative, mais, peu avant 9 h, les policiers avaient repoussé les manifestants à la Banque Nationale. Un manifestant a été arrêté pour voies de fait sur un policier. Douze marches en douze heures Pas moins de 12 marches étaient prévues dans ce secteur aujourd'hui. Manifs: le recours croissant au Code de la sécurité routière est dénoncé.

Au cours des dernières semaines, les policiers d'un peu partout au Québec ont invoqué l'article 500.1 du Code de la sécurité routière pour contenir les manifestations des étudiants qui s'opposent à la hausse des droits de scolarité.

Manifs: le recours croissant au Code de la sécurité routière est dénoncé

Des dizaines de personnes ont été arrêtées lors de vastes opérations et ont écopé d'une amende de près de 500 $ pour une première infraction. L'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) estime que le recours à l'article 500.1 - qui interdit d'entraver la circulation des véhicules sur un chemin public - constitue un danger pour la démocratie, et dénonce ce qu'elle appelle «la judiciarisation et la criminalisation des actions politiques».

Car en invoquant le Code de la sécurité routière, les policiers espèrent essentiellement faire peur aux manifestants, a plaidé Nathalie Desrosiers, de l'ALCL, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue mercredi devant le palais de justice de Montréal. UdeS : la prolongation du trimestre semble inévitable. La novlangue de cheu nous. Grève étudiante: Québec fait bande à part. Quelque 4700 étudiants de l'Université Laval sont actuellement en grève, mais ils sont minoritaires sur le campus. Les étudiants des cycles supérieurs ont d'ailleurs choisi de retourner en classe cette semaine. Au collégial, aucun cégep n'a emboîté le pas du mouvement de grève. Même les élèves du cégep de Limoilou, traditionnellement plus contestataires, se sont prononcés contre la grève générale.

La victoire au bout des doigts – Mouvements sociaux – Marc-André Cyr. 11 avril 2012 11h48 · Marc-André Cyr On a demandé aux étudiantes et aux étudiants de ne pas faire la grève. Politiciens et chroniqueurs ont tenté de nous faire croire que cette grève avait pour objectif de refiler la facture à la « classe moyenne » et que la cause étudiante en était une égoïste. En boucle, tel que le veut la machine de propagande, on a répété et répété (et répété et répété) que les étudiantes et les étudiants étaient des « paresseux », des « communistes », de la « racaille », des « écervelés », des « bébés gâtés »… Mais les grévistes n’ont par cru les politiciens et les chroniqueurs, et ils ont poursuivi.