Grève étudiante: la tragédie, la farce et la FEUQ – Mouvements sociaux – Marc-André Cyr. 7 mars 2012 14h52 · Marc-André Cyr Karl Marx affirme que « Les événements se répètent pour ainsi dire deux fois […] la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce » [1].
À l’aide de cette image, le philosophe du communisme tentait d’illustrer l’échec de la révolution de 1848 qui permis à « ce personnage médiocre et grotesque » de Bonaparte de prendre le pouvoir et de devenir un héros national. Bien entendu, le philosophe du communisme ne connaissait pas les fédérations étudiantes québécoises. Certains ajouteront que c’est tant mieux pour lui… Mais si tel avait été le cas, il aurait sans doute été dans l’obligation d’ajouter un troisième terme à son image de la « tragédie » qui revient plus tard en « farce ». Maintenant que la FECQ et la FEUQ se décident finalement à entrer en grève, l’instrumentalisation de cette dernière devient définitivement possible. Droits de scolarité - Policiers et manifestants s'affrontent dans les rues de Montréal. La tension s'accentue entre les étudiants qui s'opposent à la hausse des droits de scolarité et le gouvernement Charest, qui ne donne aucun signe de fléchissement.
Cet après-midi, quelques centaines d'étudiants en grève ont investi l'édifice de Loto-Québec au centre-ville de Montréal, là où sont logés les bureaux de la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CREPUQ), et ont refusé de quitter les lieux malgré l'injonction des policiers. Ceux-ci sont ensuite intervenus afin de les expulser de force. «La CREPUQ, ce sont des gens qui depuis plusieurs années demandent une hausse des frais de scolarité alors que ce sont les premiers à gaspiller l'argent que les contribuables et les étudiants mettent dans les universités au Québec», a expliqué le porte-parole de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), Gabriel Nadeau-Dubois.
Les policiers ont utilisé du gaz-poivre et de nombreuses bombes sonores pour soutenir leur opération. M. La ministre Beauchamp invitée à s'instruire. Montréal — Une centaine d'étudiants se sont présentés hier aux bureaux montréalais de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, afin de poser un geste symbolique pour soutenir leur opposition à la hausse des droits de scolarité.
Une chaîne humaine a été formée pour livrer une bonne quantité de boîtes contenant des recherches qui démontrent qu'une hausse des droits de scolarité a bel et bien un impact sur l'accessibilité aux études, particulièrement pour les démunis et la classe moyenne. «La ministre de l'Éducation nous rappelle souvent qu'il n'y a aucune recherche rigoureuse qui montre qu'il va manquer d'étudiants sur les bancs d'école, qui montre finalement le lien entre accessibilité et hausse des frais de scolarité», a expliqué la présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins.
«Nous sommes venus enlever le bandeau devant les yeux de la ministre pour lui démontrer par des recherches que, oui, il va y avoir un impact», a-t-elle ajouté. Être étudiant (en grève) sur la Rive-Sud Des dizaines de milliers d’étudiants du Québec sont en grève pour protester contre l’augmentation des droits de scolarité.
Sur la Rive-Sud, ils sont plus de 11 000 cégépiens à boycotter les cours. Parmi les étudiants de la Montérégie, certains estiment être davantage touchés par cette hausse que le sont leurs homologues montréalais. C’est l’avis notamment de Virginie Lambert, étudiante en soins infirmiers au Collège Édouard-Montpetit (au centre sur notre photo). Celle-ci s’inquiète de voir les droits universitaires augmenter de 1625 $ en cinq ans, pour atteindre 3800 $ par année. « Comme les cégeps sont plus éloignés qu’à Montréal, on a tous les coûts de transport qui s’ajoutent. » Nombreux sont ceux qui n’ont d’autres choix que d’avoir une voiture, fait-elle remarquer.
03-07 Avec mes étudiants sur le trottoir - Louis Cornellier. Ceux qui disent que les jeunes perdent leur temps avec ce mouvement de protestation et feraient mieux d’étudier ne connaissent rien à l’éducation.
Faire une grève est une activité puissamment formatrice. Au cégep de Joliette, les étudiants se sont intéressés sérieusement à ce débat et à ses enjeux socioéconomiques et politiques. Ils ont rempli, le 24 février, la salle Rolland-Brunelle pour en discuter entre eux. Ils ont découvert que le principe du « chacun pour soi », dans une société, n’existe pas. On vit avec les autres, on doit entendre et respecter leurs points de vue, mais il faut parfois, sur des enjeux fondamentaux, prendre des décisions collectives. On va aussi à l’école pour apprendre ça, pour apprendre à devenir un citoyen consciencieux et engagé. Je ne reprendrai pas, ici, l’argumentaire statistique que j’ai déjà développé en opposition à la hausse des droits de scolarité (voir L’Action du 23 mars 2011).
Louisco@sympatico.ca. 03-07 Métro Montréal - Montréal drapée de rouge. 03-07 Un étudiant risque de perdre l'usage d'un oeil. Atteint au visage par une grenade assourdissante décochée par les policiers lors de la manifestation de mercredi, un étudiant risquerait maintenant de perdre l'usage d'un œil, indique la Coalition large de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (CLASSE).
L'incident se serait produit alors que les policiers ont chargé les étudiants, qui avaient pris place derrière une clôture qui avait été érigée devant les bureaux de Loto Québec, a indiqué Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la CLASSE. «Un étudiant est présentement hospitalisé parce qu'il a reçu une bombe sonore, tirée à bout portant. Il va probablement perdre son œil», a indiqué M. Nadeau-Dubois. Ce dernier soutient qu'après avoir tiré des grenades en l'air, des policiers auraient décoché des projectiles en direction des manifestants et que l'un d'eux a atteint à la tête d'un cégépien de Saint-Jérôme prénommé Francis.
03-07 Droits de scolarité : heurts entre policiers et étudiants au centre-ville de Montréal. 03-07 Grève: les étudiants du Cégep de Trois-Rivières divisés. Car si l'Association générale des étudiants s'est déjà prononcée contre la hausse des frais de scolarité, et donc en faveur de la tenue de cette grève, force est de constater que les points de vue sont totalement divisés à l'intérieur même des murs de l'établissement collégial.
Une situation qui a d'ailleurs forcé l'AGE à revoir ses stratégies de communication, à la demande de ses membres, pour que les arguments des deux clans puissent être entendus. «Nous nous étions déjà positionnés à plusieurs reprises. 03-07 Claude Legault - Contacté par la police. 03-07 Claude Legault regrette ses récents propos controversés. En entrevue au Journal de Montréal plus tôt cette semaine, il avait appuyé le mouvement étudiant contre la hausse des frais de scolarité, déclarant que «les étudiants ont le droit d'aller jusqu'au bout s'ils ne veulent pas payer plus.
S'ils sont fâchés pis qu'ils ont envie de décâlisser des bagnoles à l'envers parce qu'on ne les écoute pas, eh bien qu'ils le fassent.» En entrevue à l'émission de Paul Arcand au réseau Cogéco, mercredi matin, le comédien a admis avoir bel et bien fait cette déclaration, mais a assuré que ses paroles avaient dépassé sa pensée. «J'ai tendance, des fois quand je parle du gouvernement et de ceux qui nous gouvernent, à pogner les nerfs pour rien. 03-07 Claude Legault s’explique. Sur le web, les déclarations de Claude Legault, dans le Journal de Montréal de ce matin, font beaucoup jaser.
Cet homme entier et sensible s’explique sur son site Facebook, en ces termes… “Je ne ferai pas celui qui fut mal cité… J’ai bel et bien dis ce que j’ai dis. Le journaliste a fait son travail. Il l’a entendu, il l’a rapporté à son patron qui l’a publié. C’est comme ça. J’ai parlé de cette grève étudiante dans un contexte très spécial.
Alors, quand la conversation s’est engagée sur la grève étudiante je me suis enflammé. Chargé à bloc de toute ces frustrations, j’ai dit une bêtise… Mon coeur fâché à parlé plus fort que ma raison… Je ne suis pas un casseur… Je ne suis pas un anarchiste… Je ne suis pas un violent… Je ne suis qu’un indigné… 03-07 Claude Legault interrogé par le SPVM. Claude Legault a été interrogé par les policiers, hier matin, à la suite ses déclarations sur la grève étudiante faites la veille au Journal de Montréal.
Après vérification, aucune accusation ne sera portée contre le comédien. 03-07 appui syndicat profs UQAM. 03-07 Le Délit » La PGSS sera en grève. 03-07 Avec mes étudiants sur le trottoir - Louis Cornellier.