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2011

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Tactique marketing et cybersquattage : quand les étudiants contre-attaquent   La semaine dernière, tandis que des milliers d’étudiants manifestaient contre la hausse des frais de scolarité annoncée par le ministre des Finances Raymond Bachand, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) s’apprêtait à suivre les conseils d’une firme de communication afin de transmettre son message autrement, par le web.

La fine stratégie Le MELS a d’abord fait l’acquisition du nom de domaine DroitsDeScolarite.com, adresse d’un nouveau site présenté comme informatif sur lequel il défend la hausse des frais de scolarité. Par la suite, le ministère a effectué l’achat massif de mots-clés sur Google, lui permettant d’annoncer son site en haut des résultats de recherche lorsqu’une requête comportant les termes en question est lancée. Certains de ces mots-clés visent directement les associations s’opposant à la hausse annoncée (comme l’ASSÉ, la FEUQ et même l’expression « association étudiante »).

La réplique étudiante Déclaration provenant du site LineBeauchamp.com. Budget | Québec 2011-2012. Les étudiants se font entendre à Montréal | Grands Titres. Des milliers d'étudiants ont manifesté contre la hausse des frais de scolarité, à Montréal, le 10 novembre 2011. Photo : PC/Paul Chiasson Des milliers d'étudiants ont défilé jeudi dans le centre-ville de Montréal pour protester contre la hausse des droits de scolarité de 75 % sur cinq ans décrétée par Québec. Si les organisateurs parlaient d'une foule de quelque 30 000 manifestants par un après-midi pluvieux et frisquet, les estimations officielles s'arrêtaient plutôt à 12 000.

La grande marche organisée à Montréal par des associations étudiantes de partout au Québec pour protester contre la hausse des droits de scolarité s'est terminée par des discours de leurs représentants. « Aujourd'hui, dans les rues de Montréal, c'est l'avenir du Québec qui se lève et se met en marche », a notamment lancé le secrétaire général de la Table de concertation étudiante du Québec, Simon Gosselin. Photo : Bruno Maltais Photo : Bruno Maltais Photo : Bruno Maltais. 2011-03-29 Hausse des droits de scolarité - Le symptôme d'une dérive plus profonde. Le gouvernement du Québec prévoit hausser les droits de scolarité: il en coûtera 3793 $ par année pour étudier, une augmentation de près de 75 % (soit 1625 $) sur cinq ans. Cette hausse participe d'une logique plus générale de privatisation du financement et des finalités des institutions d'enseignement. La logique du champ économique colonise ainsi les milieux d'enseignements: plutôt que de former des têtes, on demande maintenant aux universités d'alimenter le développement et la croissance économique.

Privatiser le financement Les hausses ne visent pas tant à renflouer les coffres des universités qu'à changer la façon dont on les finance. L'objectif est de faire reposer de plus en plus le financement universitaire sur les individus et sur le secteur privé. Selon le dernier budget, après ces hausses, la part du financement payée par les étudiants augmentera de 12,7 % à 16,9 %.

Des laboratoires de recherche commercialisable? 11-11-21 Québec : Manifestation de masse contre la hausse des frais de scolarité. WSWS : Nouvelles et analyses : Canada Par Laurent Lafrance 21 novembre 2011 Imprimez cet article | Ecrivez à l'auteur Plus de 25 000 étudiants du cégep et de l'université de partout à travers le Québec ont marché dans les rues de Montréal la semaine dernière pour protester contre les plans du gouvernement provincial libéral de Jean Charest visant à hausser les frais de scolarité de 75 pour cent.

La manifestation a été décrite par la police et les médias comme l'une des plus importantes de l'histoire du Québec. C'était le point culminant d'une journée d'action où plus de 200 000 étudiants du cégep et de l'université étaient en grève ou en « journée d'étude ». Les policiers de l'escouade antiémeute ont été déployés en grand nombre le long du trajet de la manifestation à Montréal. Sous le plan gouvernemental qui fera payer aux étudiants « leur juste part », les frais de scolarité vont augmenter de 325 $ par an à partir de l'an prochain. (Article original paru le 19 novembre 2011) Haut. 2011-04-07 Des raisons de s'indigner | Rima Elkouri | Rima Elkouri.

Peu importe le ton sur lequel le message est scandé, les étudiants, qui ont promis de camper devant les bureaux de la ministre de l'Éducation, n'entendent pas ranger leurs pancartes et leurs porte-voix. Ils ont bien des raisons de s'indigner. «L'éducation est un droit». Voilà qui sonne comme un principe de la Révolution tranquille délavé par le temps - certains diront «dépassé». Car il y a à peine 50 ans, l'éducation était perçue comme un luxe au Québec. On peut débattre longtemps de comptabilité et du «qui devrait financer quoi et comment». En 1959, moins de 4% de la population québécoise avait la chance de fréquenter une école professionnelle ou l'université. Si on considère vraiment que l'éducation est un droit, il faut s'assurer que ce droit soit accessible, sinon cela demeure un privilège.

On sait que la grande majorité des étudiants doivent déjà travailler en plus d'étudier à plein temps. 11-05-27 Protestation contre la hausse des frais de scolarité : Les étudiants camperont tout l'été devant le ministère. MONTRÉAL, le 27 mai 2011 /CNW Telbec/ - La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) établissent aujourd'hui leur campement devant le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) pour protester contre la hausse des frais de scolarité de 1625 $ annoncée par le gouvernement Charest. « Nous ne lâchons pas même si les écoles sont fermées.

Le gouvernement veut nous endetter et gâcher la vie de plusieurs familles alors nous allons gâcher ses vacances », explique Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ. Les étudiants se relaieront dans un campement devant le MELS les fins de semaine jusqu'à la fin août. Une fois leur campement terminé vers la fin août, la FECQ et la FEUQ tiendront leurs congrès pour planifier la riposte automnale. « Le mouvement de protestation a pris beaucoup d'ampleur cette année et des étudiants viennent déjà nous voir pour savoir ce qui va se passer à l'automne prochain. M. 11-03-21 781 bières de moins... | Opinions. Votre industrie court un grand danger, monsieur Molson. Alors que la menace d'une hausse drastique des frais de scolarité planait depuis plusieurs mois déjà, telle une épée de Damoclès au-dessus de votre industrie, le pire semble s'être confirmé.

Lors de son dernier dégel, le gouvernement libéral, et plusieurs chroniqueurs, ont répété que l'augmentation de 500 $ sur cinq ans pourrait être palliée par les étudiants en ne buvant qu'une bière de moins par semaine. Déjà, on sentait que le gouvernement libéral avait l'intention de nuire à l'industrie de la bière au Québec, mais avec l'annonce d'une nouvelle hausse des frais de scolarité, il lui déclare la guerre. Les libéraux, en soutenant qu'une augmentation de 100 $ par année durant cinq ans des frais de scolarité pourrait être palliée en réduisant d'une bière par semaine la consommation des étudiants, estimaient le prix de la bière à 1,92 $ l'unité. C'est pourquoi je vous écris, monsieur Molson.

Alexandre Gauthier Trois-Rivières. 2011-11-10Droits de scolarité: des milliers d'étudiants manifestent à Montréal | Pascale Breton. > Consultez notre galerie photo sur la manifestation Ils étaient près de 30 000 manifestants selon les organisateurs - 12 000, selon la police - à braver la pluie, espérant faire plier les libéraux pour qu'ils reviennent sur leur décision d'augmenter les droits de scolarité de 1625$ en cinq ans.

Cette manifestation d'envergure se voulait un dernier avertissement avant l'étape ultime, la grève générale, ont-ils prévenu. «Après les indignés d'Europe, l'occupation de Wall Street et le Printemps arabe, osons croire que le mouvement étudiant sera l'étincelle du printemps québécois», a lancé Arnaud Theurillat-Cloutier, étudiant de l'Université de Montréal. Prenant la parole au nom de l'Association pour une solidarité sociale étudiante (ASSÉ), c'est ainsi qu'il a harangué la foule au terme de la manifestation. La marche a débuté vers 14h30, au parc Émilie-Gamelin, près de l'Université du Québec à Montréal. L'événement s'est déroulé dans le calme, encadré étroitement par les policiers.