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03-17

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Des manifestants perturbent le souper de Jean Charest | Philippe Teisceira-Lessard | Justice et faits divers. Des protestataires ont déployé une grande bannière noire dans la vitrine du restaurant Au pied de cochon, au coin de l'avenue Duluth Est et de l'avenue de Chateaubriand. À l'arrière de l'établissement, d'autres s'employaient à crier des slogans et à faire du bruit en tapant sur des bacs de poubelle. Le Service de police de la Ville de Montréal est rapidement intervenu sur place. Une dizaine d'agents ont repoussé les manifestants, avant de former une ligne devant le restaurant.

L'attaché de presse du premier ministre, Hugo D'Amours, a indiqué à La Presse que son patron prenait part à un souper strictement familial entre les murs du restaurant. M. Daniel Crespo, un leader étudiant présent sur place, a affirmé qu'il s'agissait d'un rassemblement tout à fait spontané, créé sur les réseaux sociaux. Selon lui, les étudiants n'ont pas manqué de respect en s'en prenant à Jean Charest lors d'une activité personnelle. Aucune arrestation n'a été effectuée. 03-17 Débrayage partiel au Cégep de Jonquière | Myriam Gauthier | Actualités. À la suite du vote défavorable à la grève contre la hausse des frais de scolarité, le 25 février, certains étudiants ont analysé les statuts et règlements de l'Association générale des étudiants et étudiantes du Cégep de Jonquière (AGEECJ) pour étudier les recours. « Il était possible, avec nos règlements, pour les étudiants qui le voulaient, de tenir une assemblée générale de leur association de programme pour demander un vote de grève, explique le coordonnateur aux affaires externes de l'AGEECJ, Pierre-Olivier Perron.

C'est une première au Québec pour un cégep. » Les étudiants en travail social et en art plastique ont alors procédé de cette manière et ont voté en faveur de la grève. D'autres associations pourraient les suivre. Nouveau vote? Un nouveau vote de grève pourrait se tenir dans les prochaines semaines. . « L'exécutif n'a pas pris de position pour cette assemblée, explique Pierre-Olivier Perron.

03-17 Une première école secondaire se joint à la grève étudiante | Émilie Bilodeau. L'association des étudiants de l'école a organisé une assemblée générale vendredi midi. Environ 200 élèves sur 700 s'y sont présentés et seulement trois ont osé se prononcer contre la levée de cours. «Le résultat ne m'a pas surpris. Les jeunes au secondaire votent pour une grève parce que c'est une journée de congé», affirme Mattis Savard-Verhoeven, le vice-président du conseil étudiant.

Le jeune de 4e secondaire sait qu'il lui reste du travail à faire d'ici le 22 mars pour convaincre les élèves de participer à la manifestation nationale plutôt que de rester à la maison. «Il faut les amener à se questionner. Est-ce qu'on veut vivre dans une société d'entrepreneurs qui ne pensent qu'à s'enrichir ou dans une société où les gens sont formés pour être autonomes, capables de critiquer, de juger et peut-être même de résoudre les grands problèmes auxquels ont fait face?» , raconte M.

«Je respecte les élèves, j'ai besoin de les écouter. 03-17 Droits de scolarité: les étudiants proposent des solutions | Valérie Simard. La hausse des frais de scolarité n'a rien d'inévitable, soutient la Coalition qui représente 85 000 élèves et étudiants des cégeps et universités. Selon elle, plusieurs alternatives existent pour financer les universités. Les mesures proposées par la CLASSE aujourd'hui permettraient, selon elle, au gouvernement d'engranger jusqu'à quatre fois les sommes qu'il obtiendrait en augmentant les droits de scolarité de 1625 $ sur cinq ans. La CLASSE propose d'abord de faire passer de trois à dix le nombre de paliers d'imposition des particuliers, une mesure qui devrait mettre 1,2 milliard $ de plus par année dans les coffres de l'État.

Cette somme pourrait alors être utilisée pour financer non seulement l'éducation, mais aussi la santé et les infrastructures, fait valoir le coporte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois. «Les solutions qu'ont propose aujourd'hui n'ont rien de révolutionnaire, convient-il. Elles sont documentées. Les profs inaugurent l'îlot Voyageur D'autres manifestations. 03-17 Grève étudiante : pas de relâche la fin de semaine. Tant les étudiants que les professeurs les appuyant poursuivent en fin de semaine leurs manifestations pour convaincre le gouvernement du Québec de renoncer à la hausse des droits de scolarité décrétée dans son dernier budget, et qui sera selon toute vraisemblance maintenue dans le prochain. Le tout a commencé par un « marathon musical » de plus de 24 heures qui s'est déroulé à l'église St-John the Evangelist, dans le centre-ville de Montréal, où des étudiants en musique ont joué de vendredi soir jusqu'à 11 h samedi.

La seconde partie du marathon, organisé par le Mouvement de mobilisation des étudiants en musique, se déroulait samedi soir dans la salle de spectacle L'Astral, où des dizaines d'artistes, dont les Zapartistes, se succédaient sur scène jusqu'à minuit. Au total, plus de 175 musiciens de la relève se seront produits sur scène dans le cadre du marathon. Dimanche, les étudiants comptent défiler en famille à Montréal, Québec, Sherbrooke et Alma. L'Îlot Voyageur « inauguré » 03-17 Ils «inaugurent» l'îlot Voyageur. C'est dans une ambiance pacifique et humoristique que plus de 300 professeurs, étudiants et citoyens se sont réunis samedi après-midi devant l'«Îlot Voyageur» de la rue Berri, à Montréal, afin de manifester leur appui aux étudiants en grève. Le rassemblement était orchestré par le collectif d'enseignants Profs contre la hausse des frais de scolarité qui voulait dénoncer la mauvaise gestion financière des universités en rappelant à la mémoire du public le fiasco monumental qu'a été le projet de l' «Îlot Voyageur».

Le collectif avait convoqué journalistes et sympathisants pour une - fausse - inauguration de l'édifice non achevé de l'«Îlot Voyageur». «C'est une action ironique aujourd'hui. On trouve que ça été une gestion complètement dérisoire et puis on répond par le même ton à cela», a indiqué Anne-Marie Bélanger, porte-parole du collectif et enseignante au cégep de Joliette. Une manifestation festive Photo: Agence QMI La cérémonie s'est terminée par la traditionnelle coupe du ruban.