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L’œil crevé de la démocratie – Mouvements sociaux – Marc-André Cyr. 12 mars 2012 16h26 · Marc-André Cyr L’affaire commence à être connue, mais résumons tout de même les faits. Le 7 mars dernier, des étudiantes et des étudiants en grève ont tenté de bloquer l’accès aux bureaux de Loto Québec et de la Conférence des Recteurs et Principaux des Universités du Québec (CREPUQ). Puisque cette « manif-action » était considérée comme une forme de désobéissance civile, elle a été déclarée « illégale » à peine quelques minutes après l’arrivée des étudiants.

Les policiers de l’escouade antiémeute, dont plusieurs n’étaient pas identifiés, ont chargé les manifestants [1]. Fait intéressant et révélateur : Ian Lafrennière, pourtant porte-parole du SPVM, ne portait pas de pièce d’identification (pour pallier à cette violation évidente de la loi, soulignons que son matricule est no 2548). Tel qu’en ont témoigné les nombreux extraits vidéos diffusés sur le web, le matraquage a été brutal. Manifestation La manifestation s’est ensuite poursuivie en zigzagant dans les rues. 03-12 Débrayage «historique» | Actualité | Le Journal de Québec. Cet article est réservé aux membres vip Pour poursuivre la lecture / mois * Taxes Incluses * Certaines conditions s'appliquent Contenu réservé VIP : Nouvelles exclusives Galeries photos Cartes interactives Vidéos exclusives Contenu des chroniqueurs Compléments d’information Vos privilèges VIP : Accès illimité à 100 % du contenu internet Application mobile pour appareils Android et iOS.

Offre valide pour 6 mois, pour les nouveaux abonnés seulement. 03-12 «À la sourde oreille des dirigeants, notre mutisme» | David Santerre. Après avoir fait un sit-in rue Sainte-Catherine pendant la soirée de lundi, un groupe de manifestants s'est dirigé vers les locaux de La Presse vers minuit, où ils ont endommagé des vitrines, puis ils se sont dispersés dans le Vieux-Montréal. Dans l'après-midi, un petit groupe d'étudiants de l'UQAM a décidé de bloquer la rue Sainte-Catherine, à l'angle de la rue Sanguinet. Ils protestaient contre la décision de la direction de leur université de fermer quatre pavillons de peur d'une occupation par les protestataires. Des railleries Des hommes du groupe d'intervention de la police de Montréal se sont rapidement postés devant eux. Quand ils leur ont intimé l'ordre de quitter les lieux, les manifestants, assis sur la chaussée, ont regagné les trottoirs, non sans décocher quelques railleries à l'endroit des hommes casqués.

Puis, tout ce beau monde réuni s'est de nouveau installé sur l'asphalte. Sous le soleil, la tension semblait s'être atténuée entre les jeunes et les forces de l'ordre. 03-12 Droits de scolarité: un gros "pas dans ma cour" | Alain Dubuc | Alain Dubuc. Ça n'arrivera pas, pour deux raisons. D'abord, le coût des études est un facteur mineur pour déterminer la participation universitaire. Ensuite, les modifications aux programmes de bourses élimineront complètement l'impact financier négatif pour les étudiants les moins fortunés. Il y a clairement un risque que le coût des études puisse affecter la fréquentation universitaire. Assez pour que le Québec ait mis sur pied, en 2009, un comité consultatif sur l'accessibilité financière aux études, le CCAFE, qui a remis plusieurs rapports sur cet enjeu, notamment sur les hausses qui font l'objet du conflit actuel. Les étudiants auraient intérêt à le lire au complet.

En 2007, il soulignait que les principales causes à la sous-représentation des jeunes de milieux défavorisés étaient ailleurs: «Les facteurs économiques, sociaux et culturels ont une influence souvent déterminante sur le destin scolaire des jeunes. Il y aura quand même un impact négatif, à moins qu'on vienne en aide à ces étudiants. Pourquoi la grève? | Opinions. Tout d'abord, parce que le présent débat sur la hausse des frais de scolarité va bien au-delà de la capacité individuelle de payer. Bien sûr que ces étudiants, lorsqu'ils seront médecins, auront les moyens d'éponger cette hausse. Toutefois, ça ne se limite pas à nous, ou à vous. Ces médecins de demain ont choisi de joindre ce mouvement par solidarité envers tous ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un taux de placement et un salaire aussi élevés.

Ce mouvement se veut ainsi à l'encontre d'une trop simpliste vision marchande de l'éducation supérieure. Ensuite, parce qu'ils croient fermement qu'une hausse des frais de scolarité peut nuire à l'établissement de médecins en région éloignée et/ou défavorisée. En effet, certaines études avancent qu'une augmentation drastique des frais de scolarité diminue la proportion des étudiants provenant des classes sociales moins bien nanties au profit de celles plus aisées.

En espérant vous voir manifester à nos côtés, Claudel Pétrin-Desrosiers. Mouvement étudiant - L'UQAM et l'Université Laval perturbées. Le mouvement étudiant contre la hausse des frais de scolarité a encore donné lieu aujourd'hui à des actions ayant mobilisé les forces policières, mais aucun affrontement n’était à noter entre les deux camps en fin d’après-midi. Les activités d'au moins deux des universités québécoises ont été perturbées, et des étudiants ont formé un «sit-in».

Le «sit-in» a eu lieu sur la rue Sainte-Catherine, près de la rue Sanguinet, forçant le blocage d’une partie du centre-ville de Montréal. La police a indiqué en milieu d’après-midi que les voitures ne pouvaient circuler sur la rue Sainte-Catherine entre les rues Saint-Laurent et Saint-Denis, et sur la rue Sanguinet entre De Maisonneuve et René-Lévesque. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a qualifié la manifestation de «paisible» et affirmait vers 16h15 qu’aucun avis d’éviction n’avait été lancé.

Pas d'essoufflement Loin de s’essouffler, le mouvement de contestation étudiante contre la hausse des droits de scolarité prend de l’ampleur. 03-12 Métro Montréal - Les étudiants de l’Université Concordia votent en faveur de la grève. 03-12 Un nom qui conviendrait mieux : le Mouvement des étudiants socialement irresponsables du Québec. 03-12 Plus de 1000 étudiants devant les bureaux de Jean Charest | Grands Titres. Des étudiants en grève bloquant la rue Sainte-Catherine Entre 200 et 300 étudiants en grève de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et du cégep du Vieux-Montréal ont bloqué pendant quelques heures l'intersection des rues Sanguinet et Sainte-Catherine, à Montréal, où un groupe d'intervention de la police avait été dépêché.

En fin d'après-midi, la majorité d'entre eux s'étaient dispersés sans encombre. Aucun avis d'éviction n'a été émis pour ce sit-in fort pacifique, qui se déroulait devant le pavillon J-A. -DeSève de l'UQAM. Les étudiants affirmaient agir en réaction à la fermeture lundi de quatre pavillons de l'UQAM par mesure de sécurité, soit Hubert-Aquin, Judith-Jasmin, Paul-Gérin-Lajoie et Thérèse-Casgrain. « Je me dis que si on veut se faire entendre, il faut sortir dans la rue, car quand on essaye d'aller dans les endroits publics, on ferme l'endroit, sous prétexte qu'on va faire du grabuge », déplorait lundi un des manifestants.

Sit-in devant les bureaux de Jean Charest. 03-12 Manifestations étudiantes: le calme, puis la tension | David Santerre. 03-12 Manifestations étudiantes - La rue Sainte-Catherine occupée. Dernière mise à jour: 12-03-2012 | 20h26 MONTRÉAL – Quelques centaines de manifestants ont bloqué la rue Sainte-Catherine près de l'intersection Sanguinet, à Montréal, lundi après-midi. Parmi eux se trouvait un groupe venu protester contre la gestion du Plan Nord et le traitement des Innus. Les manifestants ont profité du départ des policiers, vers 14 h, pour réinvestir la place et s'asseoir sur la chaussée de façon spontanée. Depuis, ils ont sorti du mobilier du pavillon J. -A. Les policiers, une fois de retour sur les lieux, ont confirmé qu'ils n'interviendraient pas pour déloger les manifestants si l'ambiance pacifique était maintenue. «J'ai l'impression qu'avec tout le battage médiatique qui entoure la brutalité policière qui a eu lieu, [les policiers] ont tendance à être plus tolérants, a estimé un étudiant rencontré sur la rue.

En raison de cette occupation, les véhicules en direction du pont Jacques-Cartier sont redirigés vers René-Lévesque. Manifestation silencieuse. 03-12 - Université Laval: les policiers mettent un terme à la manifestation | Marc Allard. Dès 7h30, des manifestants du Front régional des associations étudiantes à Québec (FRAQ) ont barré le passage à tous ceux qui voulaient entrer dans le pavillon des Sciences de l'éducation. Des étudiants piquetaient devant chacune des portes, parfois obstruées à l'aide de chaînes ou de tréteaux. Peu de temps après leur arrivée, les policiers ont dressé un large périmètre de sécurité pour empêcher d'autres étudiants de se joindre aux manifestants. Ces derniers ont occupé les lieux durant quatre heures, brandissant leurs drapeaux rouges et leurs pancartes contre la hausse devant les médias et les curieux.

Les manifestants ont affirmé qu'ils s'étaient assurés qu'il n'y ait pas de cours hier matin dans ce pavillon. L'Université confirme qu'il n'y en avait pas. Mais de nombreux cadres et employés de l'Université, notamment à l'administration, ont perdu une demi-journée. Les manifestants ont cessé de bloquer l'immeuble vers midi, lorsque l'Université Laval a donné un ordre d'éviction. 03-12 - Des étudiants bloquent l'accès au bureau du recteur de l'Université Laval.