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Réforme de la justice des mineurs: «Des jugements rapides et plus sévères» Communiqu- commun apr-s conseil constit - Fourni par Google Documents. Lavaur. Insécurité à la prison pour mineurs - Tarn. La CGT Protection Judiciaire de Jeunesse (PJJ) de l'établissement pénitenciaire pour mineurs (EPM) vient de déposer un préavis de grève du 18 au 25 avril.

Lavaur. Insécurité à la prison pour mineurs - Tarn

Les personnels PJJ de la prison pour mineurs de Lavaur ont tenu une assemblée générale ce vendredi. «Nous apportons tout d'abord notre solidarité avec notre collègue éducatrice», indiquent les délégués syndicaux, en préambule, au nom de leurs collègues. Une éducatrice de 30 ans avait été prise en otage par un adolescent de 16 ans pendant plus de deux heures, mardi après-midi, dans la prison pour mineurs de Meyzieu. Les éducateurs expriment ensuite leur profond désarroi et leur ras le bol face à la situation actuelle. «Je donne des points de repère aux jeunes détenus» Isabelle [son prénom a été modifié à sa demande] est éducatrice à l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Porcheville, dans les Yvelines.

«Je donne des points de repère aux jeunes détenus»

«Educ PJJ», dans le jargon. Elle accompagne les jeunes détenus vers leur réinsertion sociale, en établissant des règles de vie et en imaginant des activités adaptées. Inquiète et déçue du manque de reconnaissance de sa profession, elle sera en grève vendredi. Jean-Marie Delarue « Baisser la majorité pénale ne résout rien » Nouveau pas vers la justice des adultes. Pour le gouvernement, c’est quasiment une obsession : en finir avec la spécificité de la justice des mineurs, dénoncée à tort comme laxiste, au nom d’une adolescence qui aurait changé pour devenir plus violente.

Nouveau pas vers la justice des adultes

Relancé début mars, ce fantasme vient de gagner encore en réalité mercredi, avec l’annonce par le ministre de la Justice, Michel Mercier, des grandes lignes de son projet de loi visant, entre autres mesures diverses et variées, à réformer la justice des mineurs. Les deux principales dispositions du texte : le renvoi systématique des mineurs récidivistes de plus de seize ans devant les tribunaux correctionnels, où ils devront être jugés par trois magistrats, dont « au moins » un juge des enfants, et où les juges n’auront plus à trancher entre peine et sanction éducative, comme c’est le cas actuellement, mais pourront prononcer les deux.

Autre mesure envisagée, la saisine directe de ce tribunal correctionnel par le parquet, sans recourir à l’intervention du juge des enfants.