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Dessins de presse/ caricature

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Dessine-moi un Charlie. Mercredi 7 janvier 2015, plusieurs hommes lourdement armés ont attaqué le journal satirique français Charlie Hebdo, faisant douze morts, dont cinq caricaturistes : Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré. Le même jour, le dernier dessin de Charb, étrangement prémonitoire, était publié dans le numéro Charlie Hebdo de la semaine. Les deux jours suivants, d'autres attentats porteront le bilan des victimes à 17. En réaction à ces évènements tragiques, des centaines de dessins sont apparus dans le monde et sur les réseaux sociaux pour donner de la voix à la liberté d'expression.

Enseigner le français avec TV5MONDE vous propose de revenir sur l'utilisation du dessin comme arme d'expression. Ressources TV5MONDE Discours de Manuel Valls Quel diagnostic le Premier ministre français, Manuel Valls, pose-t-il sur l’état de la société française après les attentats de janvier 2015 ? Géopolitis Liberté de la presse : le dessin comme arme absolue ? Hommages des dessinateurs Rob Tornoe, dessinateur américain. EN IMAGES - Fusillade à Charlie Hebdo : les dessinateurs français et étrangers se mobilisent. Par Marie-Pierre Haddad Quatre dessinateurs de génie, Charb, Tignous, Wolinski et Cabu, ont trouvé la mort dans l'attentat contre Charlie Hebdo, mercredi 7 janvier.

Abasourdis par cet acte de barbarie, les dessinateurs du monde entier ont pris leur meilleure arme pour leur rendre hommage. Une vague de mobilisation s'est soulevée dans chaque ville française ou étrangère mais aussi sur les réseaux sociaux où les dessins caricaturaux pleuvent. Les dessinateurs ont choisi de rendre hommage en prenant leurs plumes. Qu'ils soient Français ou étrangers, ils ont posté des dessins sur Twitter. Surtout, ne pas se taire : seize dessins contre la barbarie. "APRÈS CHARLIE, PAROLES DE DESSINATEURS" : exposition - Les événements tragiques du mois de janvier à Paris ont ébranlé nos certitudes et rappelé combien la liberté de dessiner pouvait être fragile, même dans un pays "protégé" comme la France.

Comme l’a fait remarquer le dessinateur suisse Patrick Chappatte, « ce ne sont pas les dessinateurs qui ont été attaqués, ce sont les journalistes, les lecteurs, tous ceux qui pensent, critiquent, plaisantent et rient ». Bref, c’est la société toute entière, une société qui regarde dorénavant les dessinateurs de presse d’un œil nouveau. Mais le dessinateur accepte-t-il vraiment d’endosser ce costume de héros ? Quels sont ses choix en matière de blasphème ?

A quoi sert finalement le dessin de presse ? La caricature doit-elle nécessairement « frapper fort » pour atteindre son but ? Comment le caricaturiste prend-il en compte l’hyper connectivité du monde contemporain ? C’est en textes et en dessins que 32 dessinateurs de presse répondent à ces interrogations. CETTE EXPOSITION VOUS INTÉRESSE ? Censure & liberté d’expression.