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Populisme

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Peuples et populisme. Politiques, syndicats, médias... Qui comprend encore les "vrais gens" Atlantico : Invité dans "Des paroles et des actes", Jean-François Copé a été violemment pris à partie par Isabelle Maurer, une demandeuse d'emploi de Mulhouse (voir ici).

Politiques, syndicats, médias... Qui comprend encore les "vrais gens"

"Je suis désolée Monsieur Copé, ce soir je ne peux pas être calme", a commencé la femme. Et de poursuivre : "Les Français vous regardent. Ils vous écoutent. Et malheureusement il y a beaucoup de paroles et pas beaucoup d'actes ! ". Déstabilisé, le président de l'UMP n'a pas su quoi répondre. Jean Spiri : Mais que voulez-vous répondre ? Mais nous ne devons pas nous arrêter à ce niveau d’analyse. Raphaël Liogier (auteur de Ce populisme qui vient, Textuel, septembre 2013) : Il me semble que la vraie question n’est pas qui aurait pu répondre, mais quoi répondre. Europe: que faire contre le populisme? - Un militant du parti néonazi grec Aube dorée, le 25 avril 2012 à Athènes.

Europe: que faire contre le populisme?

REUTERS/Yannis Behrakis. - Partout en Europe, l’austérité fait monter les partis populistes. Ils ont emporté un tiers des suffrages en France et gagné en Grèce où les deux partis historiques, la Nouvelle démocratie et les socialistes du Pasok, ont été battus par une kyrielle de partis d’extrême gauche et d’extrême droite. Un puits sans fond En Grèce, les électeurs sont pour rester dans la zone euro.

Publicité Depuis quatre ans, le PIB a reculé au total de plus de 15%. Sans gouvernement à Athènes, les Européens pourraient fermer le robinet, l’Etat grec n’aurait plus de quoi payer ses fonctionnaires dans un mois. Penser le populisme. Ce texte est tiré de la leçon inaugurale prononcée lors des 26èmes Rencontres de Pétrarque 2011, organisées autour du thème : le peuple a-t-il un avenir ?

Penser le populisme

Une version fortement abrégée a été publiée dans Le Monde du 21 juillet 2011. Faut-il avoir peur du populisme ?, par Alexandre Dorna. Chose curieuse : le populisme est généralement traité sous forme stéréotypée, comme un non-sens ou une sorte de « fait divers » pittoresque.

Faut-il avoir peur du populisme ?, par Alexandre Dorna

Il sert à analyser pêle-mêle, ici, la victoire de M. Luiz Inácio « Lula » da Silva au Brésil ; là, la politique de M. Hugo Chávez au Venezuela ; l’arrivée en tête, en Suisse, lors des élections législatives du 19 octobre, de l’Union démocratique du centre, de M. Christophe Blocher ; hier, l’ascension de M. Quand la gauche dit « adieu » aux ouvriers et employés. Qui défend les classes populaires ? Terra Nova vient de publier un rapport de sociologie électorale, « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? », qui suscite un vif débat. Les interrogations qu’il soulève sur les mutations du paysage politique sont bien légitimes.

Mais s’y est greffée une polémique politicienne, instrumentalisée par le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé : Terra Nova proposerait de « dire adieu » aux classes populaires. Le PS peut-il reconquérir les classes populaires? Le 30e anniversaire de l'accession au pouvoir de François Mitterrand donne des envies et des idées au Parti socialiste en vue de la campagne présidentielle de 2012.

Le PS peut-il reconquérir les classes populaires?

Comme en 1981, de nombreux cadres du PS estiment que la victoire passe par la reconquête des classes populaires. Reconquête, car, oui, les classes populaires se sont tournées vers Nicolas Sarkozy en 2007, et le FN aujourd'hui. Loin de la gauche. Pourtant, le divorce entre la gauche et les classes populaires ne date pas d'hier. "Dès que la gauche arrive au pouvoir, les ouvriers commencent à s'en détacher. Un divorce progressif Ancien numéro trois du Parti communiste dans les années 80, Pierre Juquin explique qu'il y a "une déception considérable des classes populaires pour les partis de gauche (PS et PC) qui n'ont pas réussi à changer durablement la société et qui sont aujourd'hui décrédibilisés dans leur défense d'un projet alternatif et égalitaire".

Le contexte géopolitique explique également cette mutation du vote ouvrier. Mélenchon: "Populiste, moi? J'assume!" A la Fête de l'Huma, il avait deux gardes du corps.

Mélenchon: "Populiste, moi? J'assume!"

La rançon du succès ! Car les colères -parfois très calculées- de Jean-Luc Mélenchon, ex-socialiste, leader du Parti de gauche et tribun dans l'âme, en ont fait l'une des vedettes médiatiques de la rentrée. Penser le populisme. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France et président de l'atelier intellectuel La République des idées Ce texte est extrait de la "leçon inaugurale" qu'a prononcée Pierre Rosanvallon, lundi 18 juillet, à Montpellier, lors de l'ouverture des Rencontres de Pétrarque, organisées par France Culture et Le Monde dans le cadre du Festival de Radio France.

Penser le populisme

Il y a deux mots qui se regardent aujourd'hui en chiens de faïence : celui de "peuple" et celui de "populisme". Il y a le paradoxe d'un terme négatif qui est dérivé de ce qui fonde positivement la vie démocratique. La pente fatale.