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Berthelet, Yann, « Le rôle des pontifes dans l’expiation des prodiges à Rome, sous la République : le cas des "procurations" anonymes », Cahiers « Mondes anciens » 1 Type de signe oblatif exprimé, en latin, non seulement par prodigium, mais aussi par portentum, os (...) 2 Bloch 1949, p. 120 sq. ; Bloch 1991, p. 75.

Berthelet, Yann, « Le rôle des pontifes dans l’expiation des prodiges à Rome, sous la République : le cas des "procurations" anonymes », Cahiers « Mondes anciens »

La frontière entre « prodige » et « présage » (ce dern (...) 3 Pour plus de détails, voir Engels 2007, p. 38-59 et 259-282. 1On peut définir le prodige1, à Rome, comme un signe divin oblatif, distinct du présage en ce sens qu’il n’annonce l’avenir – un avenir lourd de menaces – que dans l’hypothèse où les humains négligeraient de prendre les mesures d’expiation nécessaires pour apaiser les dieux2. 4 Tite-Live, 1, 20, 7 : ut idem pontifex edoceret, quaeque prodigia fulminibus aliove quo visu missa (...) 5 Cf. annexes. 6 Tite-Live, 25, 7, 9 : « Il y eut une journée de prières publiques pour conjurer ces prodiges ». 7 Tite-Live, 27, 11, 6 : « Ces prodiges furent conjurés par le sacrifice de victimes adultes ». Estienne, Sylvia. La construction du divin au prisme des processions à Rome In : Fabriquer du divin : Constructions et ajustements de la représentation des dieux dans l’Antiquité. Liège : Presses universitaires de Liège, 2015.

Estienne, Sylvia. Les dieux à table. Lectisternes romains et représentation divine In : Nourrir les dieux ? Sacrifice et représentation du divin. Liège : Presses universitaires de Liège, 2011. P. 43-57 Augustin, Cité de Dieu III, 17 : Ubi erant quando pestilentia maxima exorta diis inutilibus populus diu multumque fatigatus noua lectisternia, quod numquam antea fecerat, exhibenda arbitratus est ?

Estienne, Sylvia. Les dieux à table. Lectisternes romains et représentation divine In : Nourrir les dieux ? Sacrifice et représentation du divin. Liège : Presses universitaires de Liège, 2011

Lecti sternebantur in honorem deorum, unde hoc sacrum uel potius sacrilegium nomen accepit, « Où étaient-ils (s. Frija, Gabrielle. Chapitre XIV. Du prêtre du roi au prêtre de Rome et au grand prêtre d’Auguste : la mise en place du culte impérial civique. In Savalli-Lestrade, I., & Cogitore, I, Des rois au Prince : Pratiques du pouvoir monarchique dans l'Orient. P. 291-308 Ce point a été souligné en particulier par Robert, 1966a, p. 414 (= OMS, VI, p. 38).

Frija, Gabrielle. Chapitre XIV. Du prêtre du roi au prêtre de Rome et au grand prêtre d’Auguste : la mise en place du culte impérial civique. In Savalli-Lestrade, I., & Cogitore, I, Des rois au Prince : Pratiques du pouvoir monarchique dans l'Orient

Sur l’usage littéraire du terme ἀρχιερεύς, voir Müller, 2000, p. 535. Par exemple dans I. Laignoux, Raphaëlle, « L’utilisation de la religion dans la légitimation du pouvoir : quelques pistes de recherche pour les années 44-42 av. J.-C. », Cahiers « Mondes anciens » Texte intégral 1La mort de César crée un vide politique qui entraîne l’intensification des luttes pour le pouvoir.

Laignoux, Raphaëlle, « L’utilisation de la religion dans la légitimation du pouvoir : quelques pistes de recherche pour les années 44-42 av. J.-C. », Cahiers « Mondes anciens »

Les années 44-42 sont particulièrement confuses : les Césariens s’opposent aux Républicains, mais se déchirent aussi entre eux. Les principaux acteurs de ces conflits, Marc Antoine, Octavien, Lépide, Brutus, Cassius et Sextus Pompée, ne se contentent cependant pas de la force armée pour accéder au pouvoir.

Mackowiak, Karin et Stein, Christian., « Un dieu peut-il mourir ? Enquête sur la fin des cultes dans l’Antiquité gréco-romaine », Revue de l’histoire des religions, 2. 1Pour introduire le dossier thématique qui va suivre, on se proposera de mobiliser un tandem conceptuel souvent très opératoire dès qu’il est question de phénomènes se déployant dans le temps, le couple stock/flux.

Mackowiak, Karin et Stein, Christian., « Un dieu peut-il mourir ? Enquête sur la fin des cultes dans l’Antiquité gréco-romaine », Revue de l’histoire des religions, 2

Ainsi, si on prend l’ensemble des cultes antiques en vigueur à un moment donné, il est possible de formaliser cette somme pour l’envisager comme un « stock » de cultes. L’ampleur de ce stock est alors évidemment une question d’échelle et varie selon qu’on s’attache à l’ensemble des sociétés antiques ou seulement à certaines : du temps de Scipion l’Africain, par exemple, l’ensemble des cultes romains – compris ici au sens de l’ensemble des cultes pratiqués par les Romains – était différent de l’ensemble des cultes athéniens, et les deux étaient bien entendu inférieurs en nombre à l’ensemble des cultes antiques en général. 1 Walter Burkert, La religion grecque à l’époque archaïque et classique, Paris, Picard, 2011 [1977, 2 (...) 2 Religions antiques.

Scheid John. Le délit religieux dans la Rome tardo-républicaine. In: Le délit religieux dans la cité antique. Actes de la table ronde de Rome (6-7 avril 1978) Rome : École Française de Rome, 1981. pp. 117-171. Fiers de leur religion dont l'efficacité et la force suscitaient l'admiration des voisins, les Romains n'hésitaient pas à considérer la piété comme leur qualité nationale primordiale1.

Scheid John. Le délit religieux dans la Rome tardo-républicaine. In: Le délit religieux dans la cité antique. Actes de la table ronde de Rome (6-7 avril 1978) Rome : École Française de Rome, 1981. pp. 117-171.

Il est donc légitime, sans exagération, de supposer qu'une enquête sur la piété et l'impiété serait à même de mettre en lumière les traits fondamentaux de la société romaine, bref de percer au cœur le fait religieux romain. La lecture de la plupart des histoires de la religion romaine suscite toutefois la perplexité du lecteur, car à quelques exceptions près, cette piété exemplaire est refusée aux Romains, ou plus exactement elle fait l'objet d'appréciations négatives. Des raisons historiques décrites par H. Ch. Scheid, John. « Chapitre III. Les religions », , Rome et l'intégration de l'Empire (44 av. J.-C.-260 ap. J.-C.). Tome 1. Les structures de l’Empire romain, sous la direction de Jacques F., Scheid John. Presses Universitaires de France, 2010, pp. 111.

Scheid, John. « L’archéologie du rite. Une nouvelle manière d’écrire l’histoire religieuse », Le Genre humain, vol. 50, no. 1, 2011, pp. 55-70. 1Depuis que j’ai employé le terme d’« archéologie du rite » [1][1]« Pour une archéologie du rite », Annales.

Scheid, John. « L’archéologie du rite. Une nouvelle manière d’écrire l’histoire religieuse », Le Genre humain, vol. 50, no. 1, 2011, pp. 55-70.

Histoire, sciences…[1]« Pour une archéologie du rite », Annales. Histoire, sciences…, en 2000, l’expression est utilisée de plus en plus fréquemment. Et surtout la méthode que ce terme décrit commence à se répandre. La nouvelle approche de la religion et de l’archéologie n’est toutefois pas tombée toute faite du ciel. Thuillier, Jean-Paul, Les Romains et les jeux du cirque. C'est une image singulièrement contrastée que nous avons des Romains.

Thuillier, Jean-Paul, Les Romains et les jeux du cirque

D'un côté ils apparaissent comme un peuple énergique, vertueux et dominateur. Installés vers le milieu du VIIIe siècle avant notre ère sur quelques arpents de terre autour du Palatin, les « fils de la Louve » absorberont, dans leur empire, la plupart de leurs voisins. Peuple conquérant qui, non content de dominer les hommes, veut ordonner la nature : les réseaux des voies romaines, les gigantesques travaux qui firent par exemple sortir de terre une nouvelle Carthage (à la fin du Ier siècle av.