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Contrat d'engagement

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Les animateurs interdits de code du travail « EPAFSU. Elles sont tous là, personne ne manque à l’appel. Toutes les associations enfance-jeunesse se mobilisent : « Menaces sur les colos! », il faut les défendre… Elles s’adressent solennellement aux députés et aux sénateurs afin qu’ils interviennent auprès du gouvernement. Voici là un combat fondamental à mener dans l’unité afin que tous les enfants puissent avoir accès aux vacances… Enfin, un tous ensemble ! Mon enthousiasme s’est vite estompé pour faire place à de l’étonnement et même à de l’indignation. La lettre pétition adressée à tous les parlementaires ne vise pas à demander un engagement financier à la hauteur de l’enjeu de la part de l’État en faveur du départ en vacances de tous. . « La volonté initiale de renforcer la sécurité juridique de ce secteur est remise en cause aujourd’hui par un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) le 14 octobre 2010, rendu dans le cadre d’un contentieux devant le Conseil d’État.

Jean-François Chalot. Colonies de vacances : "pérenniser le système" - une vidéo Actu et Politique. Le Blog-notes de Marc Guidoni. Le Blog-notes de Marc Guidoni. La saison se termine, et on entend ici et là que ce pourrait-être la dernière. Attention, je ne dis pas que demain les bambins ne pourront plus partir en vacances, mais les maladroites sorties estivales des politiques ne rassurent pas sur l’avenir des ‘colos de papa’, comprenez ces séjours bon marché qui sentaient les vacances au plein air et les copains. Ce temps-là, déjà copieusement balafré par l’arrivée de structures qui confondent enfants et clients (sans gain réel ni pour la sécurité ni l’éducation) serait révolu, car l’engagement de ses animateurs est contraire au droit social européen… Le principe de l’engagement éducatif Malgré la structuration des métiers de l’animation dans les années quatre-vingts, les colonies de vacances conservaient le bénéfice de leur tradition.

Le personnel pédagogique était ainsi indemnisé selon des barèmes forfaitaires, précisés dans l’annexe II de la Convention collective de l’animation. Les colos, une anomalie (à suivre) Le Blog-notes de Marc Guidoni. Annonces, réactions, suggestions (parfois fantaisistes) et cris d’effroi se sont succédés tout l’été à la faveur du temps des colos. Menacé par la « réglementation européenne du travail » sur le repos quotidien, le contrat d’engagement éducatif devrait disparaître, et entraîner avec lui les séjours et accueils organisés dont l’économie fragile repose sur les dérogations sociales de ce statut. Dans le concert de ces déclarations, les propositions concrètes de solution ne prennent guère de place, sinon l’hypothèse d’une réduction du taux d’encadrement la nuit.

Tout est encore suspendu à une décision du Conseil d’Etat. Dès sa position connue, une commission s’emparera du dossier. Nous voilà rassurés… De vrais enjeux Les journaux l’ont rappelé, 2,3 millions d'enfants auront été accueillis cet été dans des structures collectives de loisirs, les accueils collectifs de mineurs. Une fois de plus, on va traiter un symptôme, mais pas la maladie. Une démarche citoyenne à valoriser (à suivre) Reconnaître l’engagement volontaire des jeunes dans l’animation. Le sens et l’apport éducatif des « colos » (centres de vacances et de loisirs) doivent être reconnus et pris en compte au même titre que leurs enjeux économiques et sociaux.

Les Accueils Collectifs de Mineurs et le contrat d’engagement éducatif ont fait l’objet cet été, de plusieurs articles, interviews, prises de position, déclarations, suite à l’arrêt de la cour européenne de justice d’octobre 2010. Celle-ci déclarait le contrat d’engagement éducatif (CEE) illégal au regard de la directive relative aux temps de repos minimum. Les différentes prises de positions ont mis en avant les principaux enjeux de cette situation pour les vacances et les loisirs collectifs de mineurs : le risque de fragilisation et la mise en péril de ces espaces éducatifs par l’augmentation de leur coût, la baisse de l’accessibilité pour les familles.

Ces enjeux sont essentiels. Il ne faut pas céder aux amalgames trop réducteurs entre cette animation volontaire et l’animation professionnelle. Les CEMEA. Menace sur les colos - France. Un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne conteste le contrat de travail des moniteurs des colonies de vacances. Une modification qui pourrait mettre en grande difficulté les structures. Les jolies colonies de vacances chantées par Pierre Perret semblent aujourd'hui menacées, alors même qu'elles connaissent un vrai regain d'intérêt auprès des familles (cf. infographie). En cause : le possible changement de statut des moniteurs, réclamé par l'Europe, et notamment l'octroi de jours de repos des moniteurs, qui mettrait en grandes difficultés financières les colonies, les contraignant à augmenter leurs tarifs de 15 % jusqu'à 30 %. Autant dire que les séjours deviendraient un «luxe» que ne pourraient plus se payer les familles souvent modestes, et que ce serait la mort de nombreuses structures dont le rôle social n'est plus à démontrer… Le salaire des moniteurs Sur place, les moniteurs sont à la charge de leur employeur.

Entretien « Les enfants veulent revenir » Alexandra Carnel. Colonies de vacances : êtes-vous prêts à payer plus cher ? Publié le mercredi 07 septembre 2011 à 09H48 - Vu 329 fois Aube- Si le statut des animateurs change et qu'ils bénéficient d'un long temps de repos quotidien, l'organisation des colonies sera remise en cause «Aujourd'hui, un séjour d'une semaine coûte en moyenne 400 € par enfant», selon Freddy Beaurain, délégué vacances et classes de découverte à la Ligue de l'enseignement de l'Aube. En fonction des revenus des familles, le prix peut diminuer grâce aux aides de la CAF, des communes et des comités d'entreprises. Mais la donne pourrait changer d'ici peu. Les prochaines jolies colonies de vacances coûteront-elles plus cher ?

Oui, d'après les associations organisatrices de séjours pour mineurs. En tout cas, si le Conseil d'État se prononce en faveur d'une réforme réclamée par le syndicat Solidaires Isère depuis 2007. . « 15 à 20 % plus cher si la réforme passe » Animateurs volontaires… comme les pompiers ? L'Est Eclair.